Chapitre 45

J'ai un peu mal au cou, d'ailleurs c'est ce qui m'a réveillée. Il faut dire que j'ai dormi dans une assez mauvaise position la nuit dernière, et résultat, je me suis chopée ça.
Je tourne la tête, Sean est encore endormie à côté de moi. Il a passer toute la nuit à me serrer contre lui comme s'il avait peur que je m'en aille. J'ai trouvé ça très mignon, surtout que j'étais très bien dans ses bras.

Il a son bras sur moi, alors j'essaye le plus doucement possible d'enlever son bras et de me sortir du lit. Le premier endroit où je vais c'est dans la salle de bain. Je me rince les visage puis je me me lave les dents. Je remonte parfaitement mes cheveux en chignon et la trace rose sur mon cou attire mon attention. C'est une trace de suçon, mais je ne me rappelle pas en avoir eu un. Une chose est sûre, je ne l'avais pas hier.

Je descend dans la cuisine, il est environs neuf heures. Je met la machine à café en marche et préparer deux café, et dans le mien j'y ajoute du lait. Je grille aussi du pain et sort une bouteille d'eau et une aspirine : je sais que le réveil de Sean risque d'être assez agité vu l'état dans lequel il serait mît hier.

...: hey.

Je lève les yeux pour voir ma soeur. Elle porte son peignoir et à son téléphone entre les mains. Elle s'assied autour de l'îlot et prend une pomme.

Moi : bien dormi ?

Farah : c'est plutôt à moi de te poser la question.

Je savais qu'elle parlait par rapport à Sean.

Moi : hum, oui t'inquiète.

Farah : qu'est-ce qui s'est passer ?

Moi : rien, c'est réglé.

Farah : vous êtes vraiment bizarre tous les deux.

Moi : je sais. Hum je vais monter lui apporter son petit déjeuner.

Je met le tout dans un plateau.

Farah : tu vas faire quoi aujourd'hui ?

On est samedi.

Moi : je ne sais pas, je vais sûrement traîner avec Sean. Et toi ?

Farah : avec Anwar on a prévu d'aller à la fête foraine.

Moi : d'accord, vous faite attention et vous me prévenez avant.

Farah : okay.

Je monte les escaliers pour repartir dans la chambre. Sean dort toujours, je dépose le plateau sur la table de chevet à côté de lui espérant que l'odeur le réveillerait mais apparemment, ce n'est pas le cas.

Je me met sur le lit juste à côté de lui et je le secoue légèrement par les épaules.

Moi : lève toi.

Il ne bouge toujours pas.

Moi : Sean...debout.

Je dépose doucement un baiser sur sa joue, puis un autre et je le sens m'entouré de ses deux bras. Il est réveillé je pense.

Sean : putain.

Je m'écarte de lui, il se tient la tête. Bien sure qu'il a la migraine, c'est totalement évident.
Je prend l'eau et le cachet et les lui donne.

Moi : tiens.

Il me fait un léger sourire.

Sean : merci bébé.

Moi : de rien.

Je m'assieds à côté de lui, il prend son cachet et je lui tend sa tasse de café. J'hésite à lui parler, je ne sais pas pourquoi. Mais je le fais quand même.

Moi : comment tu te sens ?

Sean : j'ai mal au crâne.

Moi : pas étonnant.

Il fronça les sourcils.

Sean : Naya...

Je crois à les bras.

Moi : tu sais bien que je déteste quand tu fumes.

Sean : j'étais en colère.

Moi : maintenant tu ne l'es plus, alors ce n'est plus nécessaire, n'est-ce pas ?

Il ne répondit pas et bu une gorgée de son café. Il releva les yeux vers moi, et on se regarda pendant quelques secondes sans parler. On attendait de voir lequel de nous deux allait le faire en premier.

Moi : Sean.

Sean : Naya.

On se regarda encore, surpris de notre prise de parole simultanée.

Moi : vas y.

Sean : toi vas y.

Moi : je te l'ai dis en première.

Il soupire.

Sean : je suis désolé.

Je plongeait mon regard dans le sien.

Sean : je suis désolé pour tout. J'ai été atroce et je n'aurais jamais du te dire toutes ces choses horribles, je ne les pensais pas. Ce que tu as fais était compréhensible, et je suis sure que tu seras la meilleure des mamans plus tard.

Je lui souris.

Moi : tu me l'as déjà dit hier.

Sean : je sais, mais hier j'étais....et la je veux juste que tu le sache.

Moi : je le sais, et j'ai parfaitement compris. Mais moi aussi je suis désolé, j'ai réagit de manière excessive et je n'aurais jamais du.

Sean : c'est totalement compréhensible.

Il se passa les deux mains sur le visage après avoir posé son café sur le plateau. Mes yeux ne le quittait pas.

Sean : je ne sais pas quoi faire.

Je m'approche de lui et posa ma main sur la sienne.

Sean : toute cette histoire me dépasse.

Moi non plus je ne savais pas quoi faire, mais une chose était sure : Sean avait besoin de moi, il avait besoin de mon soutient. La façon dont il est arrivé hier pour essayer d'arranger les choses me le prouvaient amplement. Rare sont les mecs qui font le premier pas, et Sean l'a fait.

Moi : on va trouver une solution mon coeur.

Il releva la tête vers moi, m'interrogeant du regard.

Sean : on ?

Moi : je....je suis avec toi.

Il me fit un sourire. C'était la première fois que je voyais ce sourire là. C'était comme un sourire profond, un sourire réel qui émanait de l'intérieur de lui.

Sean : tu...tu vas m'aider ?

Moi : c'est vrai que ce n'est pas facile, mais je t'aime et je veux être la pour toi. Alors peut importe ce que tu vas décider, je suis de ton côté.

Il me fixa.

Sean : tu es prête à rester avec moi alors que je vais avoir un enfant d'une autre ?

Je hochait silencieusement la tête et prit son visage dans mes mains avant de me placer à califourchon sur lui.

Moi : je suis prête à tout, pour toi.

Pour toute réponse, il plaqua ses lèvres sur les miennes en m'embrassant, tout en laissant glisser ses doigts sur ma taille.

Sean : t'es la meilleure bébé....je...

Je m'écarte de lui pour le regarder dans les yeux.

Moi : tu ?

Nos yeux étaient connectés, et j'essayais de l'intimider de mon regard pour qu'il finisse sa phrase. Je déposa un baiser sur sa joue, sur sa mâchoire, sur son menton, sur son nez , sur ses yeux et enfin, sur ses lèvres.

Moi : tu ?

Sean : je t...

Je déposait à présent des petits bisou doux dans le creux de son cou.

Moi : dis le...

Il s'approcha de mon oreille et murmura.

Sean : je t'aime.

A ce moment précis, dans mon ventre c'était la java. Je ne sentais plus des papillons mais plutôt un feu d'artifice, des tambours et des étincelles dans mon ventre. Me coeur se mît accélérer. Sean venait de me dire je t'aime, pour la première fois. Vous n'imaginez pas à quel point est-ce que je suis touchée. Il ne me l'avait jamais dit avant, et la, il me le dit comme ça, putain.

Sean : je t'aime Naya.

Il captura mes lèvres avec les siennes, et notre baiser se transforma en un baiser passionné, un baiser doux et sensuelle.

Une larme coula sur ma joue, mais c'était une larme de joie parce que le gars que j'aimais venait de me dire que lui aussi m'aimait. C'est la meilleure des sensation au monde. J'attendais ce moment depuis longtemps, j'attendais le moment où il allait me dire ces deux petits mots qui peuvent changer toute une vie. Ces mots que je lui avait dit et auxquels jusque là il n'avait répondu. Il m'aime. Putain, Sean m'aime.

Sean : t'as pas intérêt à aller raconter ça à tes copines, après je vais passer pour un pédé.

Moi : tu seras mon pédé a moi.

Il prit un air sérieux et me lança un scarface.

Sean : dis encore ça et je te nique ta race.

Je rigolais.

Moi : tu oserait me faire ça ?

Ses yeux sombres se mélangèrent aux miens.

Sean : non.

Il avait dit ça tout bas, mais j'avais quand même entendu. Je posa mes mains sur ses joues et embrassa ses lèvres. C'était l'un des plus beaux jours de ma vie. Entre lui et moi, c'est juste magnifique. Je ne saurais pas comment l'expliquer ou comment dire ce que je ressens tellement c'est...énorme.

Sean : je suis désolé de t'avoir caché ça.

Moi : c'est bon, n'en parlons plus.

Sean : tu es sure ?

Moi : oui, c'est réglé.

Il sourit et embrassa mon front avant de finir son café. Je me releva de sur lui, il me prit la main.

Sean : où tu vas ?

Moi : prendre une douche.

Il arqua un sourcil et je le vis sourire en coin.

Sean : je peux venir ?

Moi : t'as pas de vêtement de rechange...

Je réfléchis.

Moi : quoi que si, tu as un jeans et une chemise.

Il se leva, me rapprochant de lui.

Sean : on va la prendre cette douche ?

Je rougis et hocha la tête timidement avant de me dépêcher d'aller dans la salle de bain. Il me suivit et était adossé au lavabo alors que je me déshabillais. Le fait de savoir qu'il me regardait faire me gênait un peu et pourtant, il m'avait vu nu un tas de fois.

J'avais déjà retirer mon top et mon short. Il me restait encore mes sous-vêtements. Il s'approcha de moi et déposa un baiser sur ma nuque.

Sean : tu as vu ?

Moi : vu quoi?

Sean : le petit cadeau que je t'ai laisser cette nuit.

Il parlait de mon suçon. Je me disais bien.

Moi : comment ça se fait que je n'ai rien sentie ?

Sean : tu as gémit.

Je rougis encore plus. Je senti ses doigts sur mon dos puis il dégrafa mon soutient gorge avant de me le retirer. Je cacha ma poitrine avec mes doigts, mais monsieur les retira et me colla contre lui. Il fit glisser ses mains sur l'élastique de la culotte en dételle que je portais avant de la faire glisser. J'avais le frisson, tout mon corps était comme hypnotisé par lui. Je rentrais sous la douche alors que lui se déshabillais. Je faisais tout pour ne pas le regarder. Il se rapprocha de moi et prit je jet d'eau avant de me mouiller avec. Je tournais la tête mais il m'obligeait à le regarder. Il prit le savon, le moussa et les frotta contre mon corps en insistant sur certaines partie juste pour me rendre folle. Je fermais les yeux pour ne pas qu'il me voit, mais il m'embrassait avant de me prendre dans ses bras. J'enroula ma taille de ses bras, et ce qui devait arriver, arriva.

Il enfila le jeans noire et la chemise en jeans pendant que moi je mît un short large gris et un débardeur noire. Je mis des tennis et me fit une queue de cheval avant de juste appliquer une crème hydratante sur mon visage.

Sean me regardait bizarrement.
Je fronçais les sourcils.

Moi : qu'est-ce qu'il y a ?

Sean : tu vas sortir comme ça ?

Moi : oui, pourquoi ?

Sean : c'est trop sexy, les autres mecs vont te regarder et je n'aime pas ça.

Moi : on s'en fiche, il y en a un seul qui me plait.

Sean : hum ouais mais j'aime pas ça quand même.

Je l'embrasse en prenant mon sac.

Moi : mon coeur, t'inquiète pas je n'aime que toi.

Il sourit et me prit la main. On descendit pour monter dans ma voiture, et pour la première fois, c'est lui qui conduisait. On parti chez lui pour qu'il fasse ce qu'il n'avait pas pu faire chez moi, puis on alla se prendre une glace en ville.

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