Chapitre 44
- Narration : Sean -
Après ma dispute avec Ianaya, j'ai fumé plusieurs joints et bu plusieurs verres d'alcool. Merde, je ne voulais pas qu'elle l'apprenne de cette façon, je voulais prendre mon temps et savoir exactement quoi lui dire au moment précis.
Mais la, tout est parti en couille. Elle s'est énervé et je lui ai dites des choses vraiment horribles que je ne pensais pas. J'étais énervé et déçu, alors je lui est jeté à la figure tout ce qui me passait par la tête.
Avant aujourd'hui, je ne m'étais jamais senti aussi mal que je le suis. Ce sentiment qui me ronge c'est la culpabilité et le regret. Je regrette d'avoir dit toutes les choses que je lui ai dite, je regrette d'avoir été aussi horrible avec elle. Quand je l'ai vu pleurer, j'avais voulu arrêter mais cette mauvaise partie de moi m'avait fait l'insulter encore et encore et résultat, je crois que je l'ai perdu.
Putain, toute cette histoire me rend folle. J'arrive enfin à avoir la fille qui me plait pour moi et toutes ses merdes arrivent à une vitesse record. Les choses vont si vites et son si soudaines que parfois, j'ai du mal à tout gérer.
Mais je regrette. Inaya c'est la seule à qui je pense en dormant, en me levant. C'est la seule à qui je pense tout court. Gabriella est enceinte de moi, mais je ne l'aime pas. Je ne ressens rien pour elle si ce n'est du mépris et de la colère. J'avais dit à cette pute de ne rien dire à personne pour le moment, et elle, elle s'est arrangé pour que Naya le sache. Elle va me le payer.
Je bois un énième verre de whisky en cul sec. Je commence à sentir l'alcool monté. J'allume un autre joint et le coincé entre mes dents avant d'en aspirer plusieurs barres. C'est la seule chose qui peut m'aider à décompresser. Mais...j'ai besoin de la voir. Je dois lui parler et m'excuser, j'ai vraiment déconné merde. Certes je vais avoir un enfant, mais c'est la fille que j'aime et je n'aurais jamais dû agir comme je l'ai fait.
Je prend mon téléphone. Je suis pratiquement défonce et bourré à la fois alors j'ai un peu de mal à voire. Je vais dans mon répertoire et je clique sur le seul nom qui a un smiley, celui de " My Wife 💙".
Ça sonne plusieurs fois, mais elle ne répond pas. Merde, elle doit vraiment m'en vouloir pour ne pas me répondre. J'insiste pendant plusieurs minutes mais toujours rien. Merde. Je suis vraiment dans la merde.
Je me passe la main sur le visage et dans les cheveux en jurant. Je dois la voir, j'ai besoin d'elle. Cette partie de moi à besoin d'elle.
Je continue d'appeler, mais je n'ai toujours aucune réponse. Je me lève en tentant tant bien que mal de marcher le plus vite possible, puis je prend mes clefs de voiture en descendant. J'ai l'habitude de conduire en étant défoncé, mais là avec l'alcool ça n'arrange pas les choses. Je crois même que j'en suis incapable.
Je jète mes clefs de voiture par terre avant de sortir et de commencer à marcher. J'ai vraiment du mal, mais j'ai besoin de me vider la tête, de prendre l'air, mais surtout j'ai besoin de ma moitié. Je veux qu'elle sache que je l'aime et que je suis désolé.
J'entend un Klaxon de voiture mais je n'y prête pas vraiment attention. Le Klaxon persiste encore et encore avant qu'une voiture ne s'arrête à ma hauteur.
... : Sean ?
Comment ils connaissent mon nom ?
Je tourne la tête, c'est Austin. En voyant mon état il écarquille gros les yeux, gare la voiture et descend me rejoindre.
Austin : merde, t'as fais quoi encore toi ?
Moi : je l'ai perdue, et je veux pas la perdre.
Austin : qu'est-ce que tu raconte ?
Moi : je...je l'ai traiter comme une merde.
Austin : Sean, qu'est-ce qui s'est passé ? Tu as bu ?
Moi : mec, je suis qu'un bon à rien.
Austin : dis pas ça.
Moi : une fille est enceinte de moi et j'ai jeté la nana que j'aime.
Il me tient par le bras et me fit entrer dans sa voiture. Je me laissais faire sans discuter, j'ai vraiment pas la force à discuter aujourd'hui de toute manière. Il attache sa ceinture et démarre avant de se garer en coin de rue.
Austin : où tu étais mec ? Pourquoi tu as bu autant ?
Moi : je....je...voulais....je voulais aller la voir.
Austin : vous vous êtes disputé ?
Moi : ouais, et je lui ai dit des choses atroces mec. Elle me déteste, je suis sure.
Austin : mais pourquoi ?
Je posa ma tête sur tableau de bord de la voiture en râlant et en jurant.
Austin : expliqué moi mec, je veux t'aider.
Moi : mais....tu ne peux pas m'aider ! Elle est enceinte.
Austin : Naya ? Encore ?!
Je secouait la tête.
Moi : Gabriella. Cette pute est enceinte de moi.
Vu sa tête, il semblait aussi surpris que moi quand j'ai appris la nouvelle. Mais c'est vraiment de la merde toute cette histoire en fait. Je suis juste perdue.
Austin : t'as fumé combien ?
Moi : j'en sais rien.
Austin : Bro' t'es défoncé et tes bourré en plus de ça. Il faut que je te ramène chez toi.
Moi : non, je dois aller la voir. Je dois voir Inaya, amène moi chez elle.
Austin : mec, il est vingt trois heures, tu ne peux pas débarquer chez elle comme ça.
Moi : j'en ai rien à foutre de l'heure putain. Amène moi chez elle, je...je veux la voir.
Austin : t'es sure ?
Moi : fais pas chier, je t'ai dis oui !
Il démarra la voiture et conduit jusque chez elle. Je ne sais pas si c'est une bonne idée ou pas, mais en attendant, je ne suis tellement pas moi même que je n'ai pas la tête à jauger entre le pour et le contre, ou le bien et le mal. Ce que je sais, c'est que j'ai besoin de la voir et de lui parler. J'ai cette partie de moi qui depuis notre dispute tout à l'heure me ronge intérieurement.
Austin descend de la voiture avec moi alors que je n'ai pas cesser de lui dire que je pouvais y aller seule. Je balbutiais en marchant parce que comme je vous l'ai dit, j'étais soul. On arriva à la porte d'entrée et Austin sonna. Je me mît à cogner comme un malade à sa porte, je voulais qu'elle m'ouvre, j'avais besoin qu'elle ouvre. J'avais besoin de la voir, de m'excuser et de lui parler. Putain, j'avais besoin d'elle.
Austin : t'es malade de cogner à la porte comme ça ? C'est pas chez toi.
Moi : j'en ai rien à foutre, je veux voir ma femme.
La porte finit par s'ouvrir, c'était une fille brune, la petite soeur de Naya. Elle se ressemblent beaucoup, elles ont les mêmes yeux.
Elle : qu'est-ce que c'est ? Oh...Austin.
Austin : on a un problème. Est-ce que Naya est la ?
Elle : oui, mais elle s'est enfermée dans sa chambre depuis qu'elle est rentrée. Elle a dit qu'elle ne voulait voir personne.
Moi : je t'en supplie, va la voir et dit lui que j'ai besoin d'elle. Dit lui que...que je l'aime et que je suis désolé.
Austin : tu peux lui dire de venir ? Je t'en supplie.
[ Lire cette partie en écoutant la chanson en multimédia ]
- Narration : Naya -
Depuis que j'étais rentrée, je n'avais fais que de pleurer dans mon lit dans le noir. Je n'arrive pas à croire que Sean m'ait dit toutes ses choses, je le déteste. Enfin je dis ça, mais mon coeur ne bar que pour lui malheureusement. Pourquoi est-ce qu'il a fallut que je l'aime lui ? Pourquoi est-ce que je ne pouvais pas aimer quelqu'un de moins compliqué que lui ?
La porte de ma chambre s'ouvre, je relève la tête pour voir ma soeur entrée. J'essaie les larmes sur mes yeux.
Farah : Naya ?
Moi : quoi ?
Farah : il faut que tu descend, c'est urgent.
Moi : qu'est-ce qui se passe ?
Farah : viens, s'il te plaît.
Elle me prit la main et on descendit. Mon père n'était pas la, il est aller à New York pour le reste de la semaine et heureusement parce que si je l'avais dans les pâtes la maintenant, ça aurait été pire.
Je vais devant la porte et là, gros choc. Je vois Austin, il tient Sean dans ses bras et celui-ci est dans un état pas possible. Il pue l'alcool, et ça se voit qu'il a fumer.
Sean : bébé.
Il s'avance vers moi. Mon coeur recommence à battre très fort à l'entente de se surnom. Mais je lui en veux, il a été horrible avec moi. Il a été atroce a tel point que j'ai douter de lui. Il m'a fait mal, il m'a tuer de l'intérieur.
Sean : bébé...
Il se jeta à mes pieds et agrippa ses mains à mon pantalon de jogging. Je pouvais l'entendre respirer et renifler, et la je savais qu'il pleurait. Le savoir en train de pleurer me fit tout de suite me sentir triste.
Sean : bébé....je....je suis désolé.
Austin : je l'ai trouvé en chemin, il a vraiment fichu n'importe quoi. Je voulais le ramener mais....mais il voulait absolument venir chez toi.
Putain, il a de la chance que mon père ne soit pas la.
Sean : pardonne moi.
Il s'agrippait tellement à moi que je ne pouvais plus bouger. Austin me fixait, attendant une réponse.
Moi : c'est bon.
Austin : t'es sure ? Je peux le ramener Inaya, il est défoncé et je ne veux pas qu'il te fasse du mal.
Moi : il...il ne fera rien. Laisse le ici je...je vais m'en occuper.
Il y a quelques secondes je lui en voulait énormément, et la, le voir comme ça c'était comme si toute la haine que j'avais ressentis pour lui ces dernières heures s'étaient envolé. C'était comme si toutes les choses négatives que n'avaient penser de lui c'était tout simplement effacé de ma tête.
Austin : Naya.
Moi : pars, Austin.
Une larme coula sur ma joue alors que la main de Sean qui était toujours par terre, s'accrocha à ma main. Un frisson me parcourut mais j'essayais de le dissimuler au mieux. Austin finit par partir, ma soeur referma la porte.
Moi : retourne te coucher Farah, je vais m'en occuper.
Farah : t'es sure Naya ?
Moi : oui, vas y.
Farah : mais...tu pleure.
Moi : c'est pas ton problème ça, monte te coucher s'il te plaît !
Elle me fixait sûrement étonné que j'ai haussé le tons, mais elle parti quand même. J'étais donc seule dans le hall avec Sean. Nous étions presque dans le noir, seul la petite lumière du lustre nous éclairait.
Je me baissa à la hauteur de Sean. Il pleurait et marmonnait des choses que je ne comprenais pas. Sa main ne voulait pas lâcher la mienne. C'était comme s'il avait peur que je m'en aille si je le lâchais. A ce moment là, une sensation étrange s'empara de moi. Je me sentais triste de le voir comme ça. C'était comme si je partageais sa douleur, comme si j'étais connecté à lui et que je pouvais ressentir son mal. Et c'était juste...atroce.
Sean : bébé...pardonne moi.
Il m'entoura de ses bras aussi fort que possible.
Moi : je te pardonne mon coeur. Je....je te pardonne.
Sean : je ne voulais pas dire ça, je sais que ce n'était pas facile pour toi. Et je sais aussi que tu serais une merveilleuse mère. Je....je ne pensais rien de ce que j'ai dit, toutes ces choses horribles, je ne les pensais pas je te jure bébé. Je....il n'y a que toi qui compte pour moi. Mais...elle est enceinte et mon père le sait et il veut que j'assume. Et toi tu...tu sais bien comment est-ce que j'aimerais prouver que je ne suis pas ce que mes parents pensent de moi. Je....je ne suis pas un raté. Hein ? Dis moi que je ne suis pas un raté.
Sa tête était posé contre ma poitrine, il m'entourait la taille de ses deux mains et moi, je caressait doucement ses cheveux.
Moi : tu...tu n'es pas un raté mon coeur. Ton père a tord, et ta mère avait tord aussi. Tu n'es pas un rate, tu...tu es quelqu'un de bien.
Sean : alors pourquoi tu pleure à cause de moi ?
Je retira mes larmes avec mes doigts.
Moi : je suis désolé d'avoir réagit comme ça. Tu m'avais dit à quel point tu souhaitais montrer à tes parents qu'ils avaient tord, et tu m'avais expliquer à quel point un bébé c'était important. Mais c'est juste que...j'ai du mal à accepter le fait qu'une autre soit enceinte de toi alors qu'on est ensemble. Mais....mais tu as raison, je suis égoïste.
Sean : t'es pas égoïste.
Moi : j'aurais dû te soutenir.
Sean : je n'aurais pas....pas du t'insulter.
Moi : arrête, ne pleure plus s'il te plait. Sean, calme toi mon coeur.
Je le serait fort contre moi, le berçant comme si c'était un bébé, comme si c'était mon bébé. Sa respiration se calmait au fur et à mesure. Nous étions tous les deux à même le sol, ce moment était juste étrange.
Sean : tu...tu veux encore de moi ?
Je souris même si je savais qu'il ne pouvait pas me voir.
Moi : bien sure, je...je ne veux que toi.
Je déposa un baiser sur son front, puis il s'endormie la, dans mes bras. Heureusement pour moi, Brad est arrivé. Je lui ai un peu expliquer sans trop rentrer dans les détails, et il m'a aider à le monter dans ma chambre pour l'allonger sur mon lit. Je l'ai remercier et j'ai fermer la porte de ma chambre à clefs. J'ai retirer ses chaussures et sa chemise, puis je me suis allonger à côté de lui. J'étais dos à lui quand j'ai senti sa main me tenir par la taille puis me serrer à lui. Et c'est comme ça que nous nous sommes endormis fous les deux.
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