Chapitre 41

- Narration : Sean -

J'arrive chez moi énervé.
Je pose mes clefs dans l'entrée et je me dirige vers le salon principal ou se trouve mon père et...Gabriella. J'étais surpris de la voir ici, que fait-elle chez moi, et avec mon père en plus de ça.

Quand il m'avait appeler il y a quelques minutes de cela, il avait dit vouloir me parler urgeaient. Mais pourquoi est-ce que mon ex était là ?

J'avance et me place face à mon père. Il me jeté un regard noir qui montre qu'il est en colère. Pourquoi ce regard, qu'est-ce que j'ai encore fais ?

Papa : tu as enfin daigné te ramener.

Il est sérieux ? Ça fait à peine une heure. Mais je ne répond pas, je fais tout pour rester le plus calme possible.

Moi : qu'est-ce que tu fiche la toi ?

Je m'étais tourné vers Gabriella qui en voyant mon regard avait baissé les yeux. Elle avait des yeux rouges qui montrait qu'elle avait pleurer ou alors qu'elle manquait juste de sommeil, je ne sais pas.

Moi : t'es sourdes ?!

Papa : Sean, laisse la tranquille et assied toi !

Il avait dit ces mots d'un ton sec, m'obligeant à m'exécuter. Je m'assieds sur le fauteuil sans quitter Gabriella des yeux.

Papa : je savais que tu étais un bon à rien, mais de là à être aussi irresponsable je ne m'y attendais pas.

Je fronce les sourcils.

Moi : de quoi tu parle ?

Papa : je fais pas comme si tu n'étais pas au courant.

Il faisait de grands gestes en pointant Gabriella.

Moi : au courant de quoi ?

Il secoua la tête.

Papa : tu es vraiment pathétique, je n'arrive pas à croire que tu sois vraiment mon fils. Tu n'es qu'un bon à rien.

Qu'il me dise cela, j'avais fini par m'y habituer. Mais qu'il le dise devant cette salope c'était...gênant.

Moi : tu m'as appeler pour m'insulter devant elle ?

Papa : non, je t'ai appeler pour que tu prenne tes responsabilités.

Moi : mes responsabilités ?

Papa : exactement !

Il posa une enveloppe devant moi sur la table.

Papa : ouvre là.

J'ouvrais l'enveloppe, il y avait une photo en noire et blanc qui ressemblait fortement à une échographie. Je fronçais encore plus les sourcils, fixant Gabriella.

Moi : qu'est-ce que c'est ?

Papa : arrête de faire l'idiot, tu sais bien ce que c'est. Je ne sais d'ailleurs pas ce qui est le plus triste dans tout ça. Que tu ait été négligent, ou qu'un bon à rien comme toi ne devienne père.

Les dix derniers mots qu'il prononça me semblaient être un poignard au fond de mon coeur. Je jeta à nouveau un regard noir à Gabriella.

Moi : qu'est-ce que c'est que cette histoire ?

Je la voyais pleurer.

Papa : tu l'as mise enceinte, tu es content maintenant ?

Je me passa la main sur le visage. Non, ce n'est pas possible, elle n'est pas enceinte, pas de moi. Je suis sure de m'être protéger toutes les fois où nous l'avons fait. J'en suis persuader même. Comment c'est possible ?

Moi : c'est impossible.

Papa : tu n'avais qu'à y penser avant de coucher avec cette fille et de la laisser tomber juste après qu'elle fait annoncé sa grossesse.

Moi : quoi ? Mais elle ne m'a rien dit. Je ne savais même pas qu'elle était enceinte.

Papa : et bien maintenant c'est le cas, et crois moi, tu vas tout assumer. Je ne sais pas ce qui t'as pris d'être aussi négligent, mais crois ça ne va plus être le cas. J'ai dit à cette jeune fille que tu allais assumer, et tu vas le faire.

Mon père se leva et se dirigea vers le salon, mais avant il se retourna vers moi.

Papa : quand je pense que j'ai cru que tu pouvais changer.

Il parti, me laissant seul avec Gabriella. A ce moment j'avais juste envie de la frapper. Je voulais juste la tuer pour ce qu'elle venait de faire.

Moi : qu'est-ce qui t'as pris de mentir ? Tu ne m'avais rien dit.

Gabriella : comment j'aurais pu ? Tu n'as d'yeux que pour elle.

Je me passe nerveusement la main dans les cheveux. Je n'arrive pas à croire que c'est vraiment en train d'arriver. Cette fille est folle.

Moi : à chaque fois qu'on a baisé ensemble tous les deux, j'avais pris mes précautions.

Gabriella : tu es le seul garçon avec qui j'ai couché, ça ne peut être que toi.

Moi : tu mens.

Gabriella : tu crois vraiment que je me donnerais tout ce mal ? Sean, je suis enceinte de toi et de personne d'autre. Et ton père est d'accord avec moi.

Je m'approchais d'elle et pris son poignet.

Moi : tu crois que je vais avaler ça ?

Gabriella : oui, parce que tu n'as pas le choix. On va avoir un bébé tous les deux.

Moi : tu n'aura de bébé avec personne !

Gabriella : tu pourra nier autant que tu veux, mais toi et moi on va avoir un bébé. Tu peux te mettre en colère si tu le souhaite, mais ça ne change rien à la réalité.

Elle disait ça en me regardant dans les yeux d'un air de défi.

Moi : putain ferme ta gueule !

Gabriella : tu sais c'est quoi la différence entre cette pute et moi ?

Moi : ne parle plus jamais d'elle, je te préviens !

Je resserra mon emprise sur son poignet, serrant de plus en plus fort.

Gabriella : tu la défend, mais pourtant moi je vais te donner quelque chose qu'elle, elle n'a pas su te donner. Un enfant.

Moi : ferme ta putain de gueule, merde !

Gabriella : elle a tué ton bébé, Sean. Moi au moins j'ai eu la décence de venir te le dire en face. Elle elle t'a menti, elle a tué ce bébé en te cachant le fait qu'il était de toi. Moi je t'offre la chance d'être père. Et ce n'est pas la peine de dire que tu n'es pas prêt à en avoir, parce que ta réaction la dernière fois montre clairement que tu ne voulais pas qu'elle avorte. Tu peux me détester, mais moi au moins je ne suis pas comme elle.

J'étais énervé, mais au fond elle a raison. Ce qu'elle venait de me rappeler, c'était purement vrai. Inaya avait tué cet enfant sans m'en parler. Et elle...elle m'offre la chance de savoir. Tout ce qu'elle venait de dire, c'était uniquement la vérité.

Moi : tu es conne ou quoi ? Ferme ta gueule !

Gabriella : arrête Sean tu me fais mal.

Moi : tu ne la connais pas, tu je sais rien !!

Gabriella : Sean, tu me fais mal merde.

Je lâcha son poignet qui était devenue tout rouge. Elle le Massa avec son autre main avant de se lever, terrifier.

Gabriella : tu es fou ? Tu voulais me tuer ?

Moi : casse toi !

Gabriella : je te laisse l'échographie, prend ça comme un cadeau.

Mais cette fille est carrément folle.

Gabriella : le bébé et moi, on est fatigué. On va rentrer se reposer, demain va être une longue journée.

Je m'approche d'elle alors qu'elle se dirige vers la porte d'entrée pour sortir.

Moi : ne t'avise pas de dire ça à qui que ce soit.

Gabriella : pourquoi ? Je n'ai pas honte d'être enceinte de toi, parce que je t'aime Sean.

Moi : putain vas te faire foutre. Si tu ose dire quoi que ce soir à Inaya ou à n'importe qui d'autre, je te jure que tu vas le regretter.

Gabriella : j'ai pas peur de toi.

Moi : crois moi, tu devrais. Si tu tiens à ta vie et à celle de ton bâtard, fais le.

Gabriella : mon enfant n'est pas un bâtard. Il a un père et une mère.

Moi : casse toi de là.

J'ouvris la porte et la poussa.

Gabriella : tu aura beau nier l'évidence, je vais te donner ce qu'elle, n'a pas pu t'offrir.

Je lui claque la porte au nez avant de monter dans ma chambre, mon père était déjà parti, j'étais donc seul à la maison.

Merde, elle ne peut pas être enceinte. Si Inaya l'apprend, je ne sais pas comment elle va réagir. Mais d'un autre côté, Gabriella attend un bébé, et il est de moi. Je ne suis pas sure, mais le fait qu'elle soit venu en parler à mon père c'est qu'elle sait que c'est vraiment important. Je ne sais pas quoi faire, merde. Elle attend un bébé, mon père veut que j'assume et je n'ai pas l'air d'avoir le choix. Mais qu'est-ce que je vais faire ? Inaya risque de mal le prendre. Fais chier, tout allait bien et il y a ça !

Je prend de l'herbe et je la roule d'une feuille slime pour en faire un joint. Je m'approche de la fenêtre et je fume quelques taffe, j'ai besoin de me détendre. Merde ! Qu'est-ce que je vais faire ? Elle attend un bébé de moi.

Inaya a avorter de mon enfant sans le moindre scrupule. Elle m'a menti et elle a tuer mon enfant. Gabriella fait tout le contraire, mais je ne veux pas d'elle, je ne veux pas avoir un enfant d'elle. Seulement, je ne peux pas perdre ce bébé, ça représente beaucoup pour moi, c'est le seul moyen de montrer à mon père que je vaut mieux que ce qu'il croit que je suis, et aussi de montrer à ma putain de mère qu'elle avait tord. Je veux que cet enfant soit heureux, je veux qu'il ne manque de rien, je n'ai pas le droit d'échouer, surtout pas maintenant que j'ai une seconde chance.

Mais cette partie de moi me montre que je fais erreur et que la seule qui devrait compter c'est elle. Mais comment est-ce qu'elle peut être la seule à compter alors qu'elle m'a menti. Elle était enceinte, elle me l'a caché ! Mais je ne peux pas lui en vouloir, elle avait peur, j'étais horrible. Mais ça ne justifie en rien ce qu'elle a fait.

Je commence à avoir mal à la tête. Toutes ses réflexions me rendent fou. Je fume d'autres taffes, laissant chaque parcelle de ce join prendre pouvoir sur moi. J'ai besoin de ça, j'ai besoin de me détendre.

Je vois que mon téléphone vibre sur la table. Je regarde l'écran, c'est un appel.

Appel entrant : My wife 💙

C'est Inaya. Je ne veux pas lui répondre, pas maintenant, j'ai besoin de réfléchir.
Je prend le téléphone et clique sur le bouton rouge.

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