Chapitre 38

Mon père est rentré hier de son voyage. Même si ça ne m'enchante pas tellement, je dois avouer que je suis heureuse qu'il soit rentré.

Nous sommes tous à table. Par tous je veux dire Anwar, Farah, Brad, mon père et moi. Papa connaît bien Brad du coup ça ne pose pas de problèmes qu'il soit à la maison.

Papa : Farah, chérie ?

Farah leva les yeux vers lui après avoir retirer sa fourchette de sa bouche.

Farah : hmm ?

Papa : plus que je sais à quel point tu aime les arts, je t'ai trouver une activité que tu pourrais faire mes week-end, après mes cours qu'est-ce que tu en pense ?

Farah : quelle activité ?

Papa : la femme de Patrick vient d'ouvrir une galerie. Que dirais-tu d'être son assistante une fois par semaine le samedi après midi ?

Je regarda ma soeur qui n'avait pas l'air très enchanté par la nouvelle.

Farah : la femme de... Patrick ?

Papa : oui, Elena.

Farah secoua la tête et mon père fronça les sourcils.

Papa : tu n'es pas contente ?

Farah : non, ça ne m'intéresse pas.

Papa : ah oui ? Et depuis quand ?

Farah : depuis que tu n'oblige q rester ici alors que je ne veux pas rester.

Un froid s'installa dans la pièce, mettant les garçons et moi mal à l'aise.

Papa : tu es capricieuse.

Farah : juste parce que je préfère rester loin de lui ?

Papa fronça les sourcils et moi aussi. Ma soeur plaça sa main sur sa bouche avant de baisser la tête d'un air à la fois gênée mais aussi honteux.

Papa : rester loin de lui ? De qui tu parles ?

Le visage de ma soeur se lit à rougir. Ça veut non seulement dire qu'elle est gênée, mais aussi qu'elle en a trop dit.

Papa : Farah, je te parle.

Farah : j'ai rien à te dire !

Elle avait presque hurlé ce qui d'ailleurs ne lui ressemble pas. Comme elle était près de moi, je posa ma main sur la sienne. Je pouvais sentir qu'elle tremblait.

Moi : calme toi.

Farah : je ne veux pas me calmer. Vous ne comprenez pas que je ne suis pas heureuse ici ?!

Elle se leva de table et monta les escaliers énervé.

Moi : bravo papa !

Papa leva les bras en l'air.

Papa : mais enfin, qu'est-ce que j'ai fais ?

Moi: pourquoi tu fais des choses dans son dos ? Elle ne veut pas, ne la force pas.

Papa : je fais ce qui est bien pour elle.

Je roula des yeux.

Moi : bien sure, comme tu as fait ce qu'il fallait pour maman ?

Le visage de mon père se crispa.

Brad : Naya..

Moi : pas de Naya qui tienne. Il croit toujours tout savoir sur tout le monde mieux que les concernés eux-même. Tu as dit que maman avait besoin d'aide et tu m'as abandonné dans cet hôpital comme un lache. Tu l'as mise la bas et t'es jamais aller la voir, pas même une fois.

Papa : tu ne sais pas de quoi tu parles!

Moi : évidemment, c'est moi qui ne sais as de quoi je parle. Super !

Je me leva de table à mon tour malgré les regards désapprobateurs de mon ami et de mon cousin.

Je monta les escaliers en courant, suivit de près par le petit Fakir. Il courait dans mes pieds, ne me lâchant pas d'une semelle.

Je partis devant la chambre de ma soeur et j'entrais après avoir cogner. Elle était sur son lit, la tête enfoui sous les oreillers blanc. Je m'approche d'elle et posa ma main sur son dos que je caressais tendrement.

Moi : hey...

Elle leva la tête difficilement. Des yeux étaient triste mais elle ne pleurait pas. Je la connais, je sais qu'il y a quelque chose qu'elle ne me dit pas. Elle me cache quelque chose j'en suis persuadé. Mais quoi ?

Moi : qu'est-ce qu'il y a Habiba ? Pourquoi tu étais aussi en colère ?

Farah : papa m'énerve. Il veut me forcer à faire des choses que je ne veux pas faire. Je n'ai jamais mon mot à dire avec lui. C'est toujours lui qui décide de tout à la place de tout le monde.

Moi : je sais que ce n'est pas facile.

De nous deux ma soeur a toujours été plus timide, plus respectueuse et plus douce. Alors si elle a réagit de la sorte, c'est qu'il y a vraiment quelque chose qui la tracasse. Mais quelque chose me dit que cette chose n'est pas forcément liée à mon père. Je suis persuadée qu'il y a autre chose derrière, mais quoi ?

Moi : qu'est e que tu ne me dis pas Farah ?

Elle baissa les yeux, je mit ma main dans sa jolie chevelure brune.

Farah : rien.

Moi : tu mens.

Farah : non.

Moi : je te connais Habiba. Tu ne sais ps mentir. Dis moi ce qu'il y a que je puisse t'aider.

Elle secoua la tête.

Farah : tu ne peux pas m'aider. Personne ne peut m'aider.

Sa voix était saccadée à tel point que je pouvais en sentir les tremblements.

Moi : si, moi.

Elle ne répondit pas et enfoui sa tête dans le creux de mon cou silencieusement. Je n'insista pas, j'attendrais qu'elle veuille bien m'en parler d'elle même. En attendant tout ce que je peux faire en tant que grande soeur c'est la consoler et la rassurer. C'est ça mon rôle : prendre soin d'elle et vérifier qu'elle aille bien. C'est ce que ma mère voulait, et c'est aussi ce que je veux.
Son bonheur passe avant tout.

Elle quitta mon cou et se redressa.

Farah : qu'est-ce que tu as eu ?

Moi : de quoi tu parles ?

Farah : tu as des traces violettes dans le cou, regarde.

Merde, je pensais que ça partirait mais apparemment non. Je dois mettre encore de la pommade, mais déjà c'est moins visible et heureusement.

Moi : oh ça ? J'ai fais une allergie, t'inquiète pas.

Farah : au fait, t'étais où hier ? T'as pas dormi à la maison on était inquiet.

Je caressa ses cheveux.

Moi : j'étais chez Sean.

À quoi bon lui mentir. Je lui dis tout en général. Elle et moi sommes vraiment très proche.

Farah : Sean ? L'ami de Drew que tu déteste ?

Moi : oui, mais je ne le déteste plus, au contraire.

Elle écarquilla les yeux.

Farah : au contraire ? Ça veut dire que toi et lui vous... êtes ensemble ?

Moi : pas vraiment. On en a pas discuter.

Farah : wow.

Je replace bien mes cheveux pour que ça ne se voit plus, et je me redresse du lit apres que j'ai embrasser le front de ma soeur.

Moi : je suis fatiguée, je vais me coucher. Dors bien Habiba.

Farah : merci, bonne nuit à toi aussi.

Je quitte sa chambre pour regagner la mienne. Je me déshabille et je prend une bonne douche chaude en insistant sur là savon apaisant.

Quand je finis, je met mon peignoir et je me brosse les cheveu. Puis, j'applique la pommade que j'ai acheter pour les bleus.

Quand Sean est défoncé c'est vraiment une autre personne. Je sais qu'il n'avait pas voulu me faire mal lorsque hier nous avions fait l'amour. Il était en colère, et il a passer toute sa colère dans ses mouvements. Je ne lui en veux pas, je ne pourrais d'ailleurs jamais lui en vouloir pour ça. Il m'avait prévenu, et malgré tout, j'avais envie de le faire et sincèrement, je ne regrette rien du tout.

J'enfile un short noir et un débardeur blanc puis des chaussettes et quand j'ai terminer de faire une queue de cheval avec mes cheveux, je me glisse sous les draps froid de mon lit et je prend mon téléphone.

J'ai quelques messages.

De : Drew.
" t'es vraiment qu'une traînée, mais crois moi je vais te faire payer ce que tu as eu le culot de me faire."

De : Gabriella
" j'arrive toujours pas à croire ce que tu as fais. Je pensais que nous étions amis"

De : Sean
" je suis désolé pour hier"

De : Daniel
" il faut qu'on parle. Je te demande pardon. J'aurais jamais du dire ce que j'ai dis.."

De : Nicki 😻
" Baby ? T'as pas repondu au téléphone de la journee... Ça va ?"

Ouah, ça en fait beaucoup. Le message de Drew je le supprime, j'ai vraiment pas envie de parler avec lui ni même d'écouter ses sonneries. Je ne vois pas ce qu'il peut me faire de pire que ce au il a déjà fait. Non mais sérieusement, je n'arrive toujours pas à croire qu'il m'ait gifler. Mais j'ai vraiment fait de la grosse merde aussi. Coucher avec le meilleur pote de son mec c'est pas quelque chose à faire.

Mais après je ne peux pas dire que je regrette parce que malgré tout, Sean je l'aime, c'est évident. Malgré toutes les crasses, je l'aime. J'ai même l'impression que c'est lui que j'attendais pendant tout ce temps. C'est des choses que je ne saurais expliquer tellement moi même ça me dépasse.

Gabriella c'est vrai que j'ai merdé avec elle. Mais quand avec Sean ça a commencé, ils n'étaient déjà plus ensemble. Je ne peux pas être responsable de tout ce qui se passe. Oui j'ai gaffer, oui j'ai fais une erreur, mais non tout n'est pas de ma faute.

Je répond à certains messages.

A : Sean
" c'est rien, je ne t'en veux pas je t'ai dis. Arrête de te prendre la tête avec ça, je vais bien et toi aussi, c'est tout ce qui compte ❤️"

A : Daniel
" tu m'as vraiment blessée Daniel. J'avais confiance en toi..."

A : Nicki 😻
" t'inquiète tout va bien. Je te raconte demain, ne t'inquiète pas... 😘😘"

De : Sean
" tu sais hier quand tu m'as appeler bébé et que j'ai dis que je détestais ça ? Et bien j'ai menti...j'ai adoré "

Je souris en voyant son message.

A : Sean
" est-ce que je peux te poser une question ?"

De : Sean
" ouais."

A : Sean
" on en est où tous les deux ? Parce qu'il se passe toutes ses choses mais on en a jamais parlé tous les deux. Je veux dire je t'ai dis ce que je ressentais... Mais toi tu n'as rien dit. Enfin...tu comprend ce que je veux dire, non ? Je suis perdue, j'aimerais vraiment savoir où j'en suis par rapport à toi"

Je du attendre une dizaine de minutes avant qu'il ne me réponde.

De : Sean
" tu es à moi.."

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