Chapitre 30
- Narration : Farah -
Je referma la porte derrière moi.
Les obsèques étaient terminer depuis déjà deux jours. Nous avions incinérer puis enterrer ma mère, et tout le monde étaient repartis chez eux.
Je voulais descendre rejoindre ma soeur et mon cousin en bas, mais je fus surprise par Patrick qui venait d'arriver dans le couloir. Je sursauta et m'arrêtais net. J'avais la chair de poule.
Patrick : Farah !
Je ne le regardais pas, je restais la tête baissée.
J'avais énormément leur de lui.
Il fit un pas en avant, et moi je reculais d'un pas.
Patrick : n'aie pas peur, je ne te ferais pas de mal.
Menteur.
Patrick : tu vas...bien ?
Il s'approcha encore de moi. Et comme j'étais déjà contre le mur, je ne pouvais pas reculer davantage. Il leva sa main et la posa sur mon visage.
Je commençais à trembler. Il posa ses doigts sur mon visage.
Moi : je vous en prie...
Patrick : je ne te ferais pas de mal.
Il s'approcha de moi et me serra dans ses bras, j'avais juste envie de fuir. Mais je ne pouvais pas et je le savais bien.
Patrick : tu es magnifique.
Moi : j'aimerais parti.
Patrick : déjà ?
Il me caressa mes cheveux et posa sa main sur ma nuque pour m'enlacer. Je tremblais comme une petite feuille.
Je ne répondis pas.
Patrick : tu m'as manqué, tu sais ?
Moi : s'il vous plaît...
Il enfoui sa tête dans mes cheveux. Je le tendis renifler et je ferma les yeux.
Non, je vous en prie pas ça.
Patrick : tu sens tellement bon.
Moi : ne me faite pas de mal, s'il vous plaît.
Patrick : je ne te fais pas de mal ma chérie, tu le sais voyons ?
Il glissa ses doigts de mes cheveu à mes joues, puis mon menton, mon cou et enfin mon épaule. J'avais la chair de poule et la gorge nouée.
Patrick : je ne te fais que du bien, tu le sais non ?
Ma respiration s'accéléraient, j'avais vraiment peur.
... : Farah tu viens ?!
La voix de ma soeur le fit sursauter, et moi aussi.
On en tendis des pas dans les escaliers et il se dépêcha de rentrer dans une des pièces.
Naya arriva vers moi. J'étais toujours adossé contre le mur, terrifiée.
Elle fronça les sourcils en me voyant.
Naya : tu n'entendais pas quand je t'appelais.
Moi : je...si.
Elle s'approcha de moi.
Naya : tout va bien ?
Moi : oui, oui tout va bien.
Elle me prit la main.
Naya : t'es sure ? Tu trembles tu as l'air terrifier.
Moi : non, j'ai juste...froid.
Naya : et pourtant il fait trente degré.
Je ne répondis pas et pris sa main.
On descendit les escaliers pour aller dans la salle à manger ou le repas était déjà servit.
Il y avait mon père et mon cousin Anwar. Après la mort de ma mère, il avait décider de rester un peu chez nous jusqu'à ce que je parte.
Seulement, je n'ai pas envie de partir. Je ne veux pas retourner en Suisse.
Mais je n'ai pas le choix. C'est le seul endroit où je peux être en sécurité.
Je m'assieds à ma place et quelques minutes plus tard, Patrick revint. À chaque fois que je le vois, j'ai peur et je repense à tout ce qui s'est passé.
Cet homme me fait peur, je le déteste.
Papa : maintenant qu'on est tous la, il faut que je vous dise quelque chose de vraiment important.
Ma soeur regarda mon père en roulant des yeux.
Naya : quoi ?
Papa soupira.
Papa : je sais que la mort de votre mère vous à affecter et que c'est difficile pour vous. Mais je veux qu'on aille de l'avant.
Patrick : tu as raison Mohammed, c'est la meilleure solution.
Mais de quoi il se mêle ?
Papa : j'ai décidé que ce serait mieux pour tout le monde si toi, Farah restait ici avec nous au lieu de repartir en pension. Tu serais beaucoup mieux auprès de ta famille que toute seule la bas.
Quoi ?
Non, hors de question.
En face de moi ma soeur souriait. Elle avait toujours voulu que je reste ici.
Moi : mais papa...
Papa : j'en ai discuter avec Patrick et il est du même avis que moi.
Mais pourquoi Patrick se mêle de ça ?
Papa : Ce serait mieux pour toi d'être auprès de ton père, et de ta soeur.
Naya : je suis d'accord, reste avec moi Farah...
Elle me prit la main, nous étions face à face.
Anwar : mon oncle, je pourrais rester ici un moment moi aussi ?
Papa : tant que tu veux, fiston.
Anwar sourit.
J'aime beaucoup mon cousin.
On a été élevé comme des frères.
Ma mère l'adorait et lui aussi.
Moi : je préfère finir l'année la bas et revenir ensuite.
Papa : non, à quoi sa servirait ? Tu reste une bonne fois plus que tu es là.
Moi : j'ai déjà commencé la bas.
Patrick : ce n'est pas grave. Tu finiras ici.
Moi : j'ai pas envie de rester papa.
Je ne veux pas.
Surtout pas avec lui dans les parages.
Papa : j'ai pris ma décision Farah. Tu restera là. Tes affaires nous seront envoyé très prochainement.
J'étais en colère.
Moi : alors j'ai pas mon mot à dire ?
Naya : Farah...
Moi : j'aurais jamais dû venir. J'aurais dû vous laisser enterrer maman et j'aurais dû rester la bas.
A l'intérieur je bouillais.
Merde.
- Narration : Inaya -
Le reste du déjeuner était bizarre.
Farah était bizarre aussi. Je sais pas ce qu'elle a, mais je m'inquiète pour elle. Elle dit que tout va bien, mais une partie de moi me dit que non. Je la connais, c'est ma petite soeur. Je sais qu'il y a quelque chose qui ne va pas, mais elle ne m'en parle pas.
Du coup cette après midi elle est aller prendre l'air avec Anwar. On a de la chance de l'avoir, il aide beaucoup ma soeur et maintenant qu'elle va rester ici, je suis sûre qu'il lui sera d'une grande aide et d'un grand soutient. Surtout qu'il va rester à la maison.
A la fin du repas, monsieur mon père nous a aussi annoncer qu'il allait partir quelques jours en Palestine, parce qu'il devait y faire sa cérémonie de veuvage où je ne sais pas. J'ai pas demander et je m'en fiche, j'ai juste retenu qu'il partait après demain.
Je suis contente que ma soeur reste. J'aime pas la savoir loin de moi, alors ça me rassure, je pouvais veiller sur elle du mieux que je peux comme me l'a demander maman. C'est le seul de ses voeux que je peux réaliser. Les autres c'est mort, il n y a pas de bébé.
Plus que je n'ai plus de téléphone, pour prendre de mes nouvelles mes amis passaient par Nicole qui venait souvent à la maison. J'ai manqué une semaine de cours, c'est chaud quand même. Mais heureusement elle me passait les cours et tout ça, alors j'ai pu rattraper le retard. Et comme ma famille la connaît, ça ne posait pas de problèmes.
En parlant d'elle. Elle vient me chercher aujourd'hui pour qu'on aille en ville. Je voulais m'acheter un nouveau téléphone et reprendre la même ligne.
Sa voiture se gare dans l'allée et je vais la rejoindre. Elle me fait la bise, et moi je met ma ceinture de sécurité.
Nicki : ça va ?
Moi : ouais.
Nicki : cool. Carla et Gabriella t'embrassent.
Moi : c'est gentil.
Nicki : tu reviens en cours lundi, non ?
Moi : oui, je reviens lundi.
Nicki : tant mieux, j'ai hâte que tu revienne ma belle.
Moi : merci.
Nicki : Drew aussi d'ailleurs.
Pendant tout le deuil je ne pouvais pas voir Drew. Je n'ai pas le droit de voir de garçon pendant le deuil, c'est strictement interdit.
Mais il y a quelque chose que je n'ai pas compris : il ne me manquait pas. C'est bizarre, il ne m'a pas manqué un seul instant. C'est à peine si j'ai penser à lui.
Moi : oui, moi aussi.
Je le disais, mais je ne sais pas si je le pense vraiment.
Tout est tellement mélangé dans ma tête en ce moment.
Même si j'ai du mal, je dois avouer que je ne pense qu'à une seule personne et c'est Sean. Je n'arrive pas à le sortir de ma tête et ça m'énerve.
On arrive en ville et on va dans le Apple Store pour que je reprennent un téléphone. Ensuite on va à la compagnie de téléphonie et je demande à reprendre mon numéro. Je leur explique que mon téléphone était tombé dans l'eau et que j'avais besoin d'un nouveau. Je payais, et on quitta la boutique.
On marchais en ville quand on vit Daniel. Il n'étais pas seul, il était accompagné.
Nicki : je ne rêve pas, c'est bien Daniel ?
Moi : je crois bien, ouais.
Nicki : mais qu'est-ce qu'il...
Elle se tue d'elle-même.
Daniel était avec Clark, ils se tenaient la main. Attendez, je ne rêve pas ! Clark et Daniel sont ...en couple ? Je savais que Clark était gay, mais pas Daniel.
Certes on le soupçonnait d'être un peu efféminé, mais on avait jamais rien affirmer. Mais le fait qu'il nous cache ça, ça me choque.
Nicki : j'arrive pas à y croire.
Moi : moi non plus.
Franchement, ça me tue.
Je ne sais pas comment réagir. Heureusement qu'il ne nous a pas vu.
Nicki : viens on va le voir.
Moi : hors de question.
Nicki se retourna sur moi. Je tira sur son bras.
Moi : ça ne nous regarde pas, partons.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top