Chapitre 19 Partie 3

- Oui, elle me revient, elle est ma prise.

- Oh vraiment ? Qui es-tu pour décider ce qui appartient à qui sous mon toit ? Tu l'auras peut-être, mais pas maintenant. Tu m'as déçu larve, beaucoup déçu, ton soldat est un échec. Nous t'avons tous donné beaucoup de moyen, nous avons consenti à te laisser celui que nous voulions tous pour jouet, je me suis privé pour toi. Le résultat ? Tu l'as cassé, nous n'avons aucune garantit de sa réparation. Alors ce jouet, il va d'abord servir aux autres et probablement que quand ils en auront fini, tu auras les restes, peut-être.

- Mais Maître, nous pourrions avec elle faire...

- Ne t'avise pas de me contredire, sans quoi tu pourrais devenir mon jouet ! Va la livrer aux autres, qu'ils s'amusent un peu, si j'apprends que tu t'es amusé avant, tu y laisseras plus que quelques plumes.

Ménéïos râla dans sa barbe, mais la prit par le bras la traînant dans les couloirs, elle eut du mal à le suivre. Il la jeta au milieu d'une douzaine de monstres, il leur rugit dessus, mais ils ne semblèrent pas en prendre ombrage, encerclant la jeune femme, l'observant alors que le volatile s'éloignait.

- Quel joli petit jouet !

- On pourrait la croquer et la manger petit bout par petit bout ?

- Trop maigre, rien à manger. Si nous jouions plutôt comme les humains aiment tant jouer ?

Un tentacule s'enroula le long de la jambe de la jeune femme remontant lentement et visqueusement vers sa jupe, Alia la bombarda de coups de pieds pour le forcer à lâcher, ce fut alors deux immenses pinces coupantes qui la saisirent par les bras pour la soulever alors qu'une langue venait goûter la peau de son cou, les tentacules se saisissant de ses jambes pour l'empêcher de frapper à nouveau. Elle ravala ses larmes, elle ne leur donnerait pas ce plaisir. Le bruit d'un énorme choc fit se figer tout le monde, occuper à leurs jeux ou à l'horreur, personne n'avait entendu l'armure arriver et ce dernier n'avait guère apprécié. Sa voix grave et grondante ne laissait aucun doute sur la menace.

- Gorel !

- Oui Soldat, que puis-je pour vous être agréable ?

Le monstre à tentacules rampa jusqu'à l'armure, veillant à ne pas s'élever plus haut que le genou de ce dernier, il faisait d'étranges pirouettes, cherchant de façon grotesque à s'attirer les bonnes grâces du guerrier.

- Tu sais très bien pourquoi je me traîne dans ton taudis ! Falcon, tu la lâches !

- Le maître nous l'a donné, elle est à nous !

- Je sais, je ne remets pas ça en cause, mais j'ai pour un temps besoin de ce qu'aucun de vous n'a. Je ne l'abimerai pas trop et vous la rendrai dès qu'elle ne sera plus utile.

- Promis ? Bientôt ?

- Bientôt !

- Bien comme il vous plaira, Soldat.

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