Assise, là dans le noir de la nuit, les larmes qui s'affolent, les cris qui meurent dans la gorge. La vérité est tout autre mais, on ne va pas s'y attarder.

Plus maintenant.

Apres une semaine pendant laquelle j'ai enormement pleuré tout les soirs et ou j'ai eu envie de pleurer tout le temps, je me sens... plus légère. Oui. Plus simple.

Quand j'essaye de me rappeler le mal, la principale cause n'existe plus. Du vent sur mon cœur. Un souvenir moins douloureux. Un pardon imprononçable.

La lumière du jour, je crois que je vais encore la détester, encore un peu. Mais je sais qu'elle me fera sourire dans un futur lointain.

Les insultes, les moqueries, les rabaissement, etc... oui j'ai vécu ça. Oui ça me fait encore un vide béant dans mon âme et ma pureté. Oui.

Les hématomes, les bleus, les coupures, les cris silencieux, le silence bavard et la destruction de mon mentale. Oui. J'ai subit ça tout en étant consciente. Je crois que c'est ça le pire. Quand tu es conscient du mal qui te bouffe petit à petit.

Ouais, je crois que la terre ferme est l'endroit meilleur pour moi après ma mort. Le paradis ne m'acceptera jamais et je le sais, même si je ne pourrai jamais rejoindre les gens que j'ai aimé et que ça me blesse énormément, les enfers non plus.

Les paysages Galiciens, canadiens, argentins, hongrois etc resteront gravé à jamais dans ma mémoire. Je crois même que mon âme va errer la. Ces sanctuaires de paix.

Je sais que je ne pourrai jamais rejoindre les gens que j'ai aimé et sue j'aime encore. Je sais que jamais je ne pourrai rejoindre les gens que j'aurais voulu rencontrer. Eux sont gravés à jamais dans l'histoire tandis que moi, ville créature que je suis, je n'aurais rien apporter.

J'aurais voulu révolutionner l'histoire plus tôt. Oser parler. On ne peut plus revenir en arrière.

Profitons de nos moments présents, pensons à notre avenir et ne regardons plus ce qui a été fait. Osons faire les choses et tant pis les répercutions. Vivons. En tout cas, essayons...