Quand je me rappelle tout ce dont j'ai vécu...

je pleurs.
Comme avant que j'écrive ce chapitre.
J'ai pleuré.
En silence.

Parce que j'arriverai jamais a oublié ce qui c'est passé.

On me répète toujours que je vais apprendre à oublier.

C'est totalement faux.

Comment pourrais-je oublier ce qui c'est passer pendant tout ce temps?

Quand je m'en rappelle, c'est comme si la lame que j'ai voulu m'enfoncer dans le cœur à 8ans est en train de s'acharner contre mon petit corps.

Ces milliers de regards haineux me reviennent alors que je n'avais que 3ans.

Cette solitude qui m'accompagnait toujours.

Cette follie qui s'est installée en moi.

Ces mots marquant mon esprits.

Ces geste me brûlant toujours autant la peau.

Je traine un lourd passé derrière moi que je n'arrive pas à détacher de mon cœur.

Chaque parcelle de mon corps est marqué par mon passé.

Mes yeux voient toujours ces scènes horribles défilant.

Mes yeux qui se rappelle de chaque larmes sorties.

Tout ce que j'ai perdu.

J'ai si mal que je repense à ça.

Tout        ça.

Mais n'allez pas croire que je ne veux pas guérir.

Je me débarrasse de ces pensées obscures en écrivant.

Et je veux partager au publique ce que j'ai vecu.

Je ne sais pas à quoi ça va me servir car en parler ne me fait aucun effet, j'ai toujours cette ombre dans mon cerveau, mais j'en parle quand meme.

SI vous êtes Soulez des gens qui se morfondent sur leur sorts, qui ne pense qu'à leur dépression, et bien sachez d'abords pourquoi on s'attarde toujours là dessus.

Vous n'avez sûrement pas vécu ce que nous, victime d'harcèlement en tout genre, avons subi pour être marqué aussi psychologiquement et physiquement.

Si vous vous en foutez complètement de nous, si vous vous avez une belle vie, nous aussi on s'en fou de vous.

Si vous ne faites pas attention à nous, pourquoi nous on le ferais ?

Vous n'êtes pas le centre du monde, vous n'êtes qu'un humain comme tout le monde. Le statut social ne compte pas quand un enfant pleurs à côté de vous. L'argent ne compte pas quand un enfant se coupe à côté de vous.

Alors arrêtez de dire que nous ne sommes que des humains qui ne penses qu'à la mort, car nous voulons guérir à plus profond de nous.