Larme de poète

Larme de poème dont la source est mon coeur,
Que l'encre de tes mots dessine la douleur,
Afin que par mes maux, je t'offre le bonheur,
Et que par mes écrits, je t'épargne l'erreur.
Toi qui lis ces lignes, prends garde à ce discours,
Car seules les faiblesses apparaissent en amour.
Lorsque que l'âme en peine, le poète prend plume,
Il se fait de glace sous le feu de la lune,
Pour que l'on ressente les émotions volages
Qui de jour en jour, obscurcissent son visage.
Quand les mots se chargent de nos plus grands désirs,
La solitude n'est plus que seuil à franchir,
Et c'est tel un funambule que le poète
S'aventure, passionné, sur le fil de sa quête.
Les mots réservent encore bien de mystères
À ceux qui lisent sans voir, et espèrent
La douleur dérisoire après avoir pleuré.
Pour ceux qui lisent entre les lignes effacées,
La douleur du poète n'est plus qu'arabesque,
Et l'amour de ses phrases devient belle fresque.
Tous les hommes ont en eux des onces de tristesse,
Les poètes sont de ces hommes qu'on délaisse,
Et si chacun de leur mots parvient à luire,
C'est parce qu'il laisse la douleur s'agrandir
Avant de nous la retranscrire, en rimes, en vers,
Ornée de l'amour qu'on ne lui a pas offert.
Elle naît sur une simple feuille en papier,
L'histoire d'un poète espérant être aimé.

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