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Les jours se succèdent, les baisers se multiplient, s'intensifient, et au bout de plusieurs semaines de relation, il devient de plus en plus difficile pour moi de ne pas perdre mon sang-froid.

- Kyunnie, soupire d'aise mon petit ami

La tête dans son cou, et la main caressant son torse de long en large, par-dessous son t-shirt, je mordille et lèche tout ce qui est à ma portée.

- Changkyun, c-calme-toi, essaye-t-il de me résonner

Je remonte et emprisonne ses lèvres de mes dents. La langue rapidement glissée dans sa bouche, je fais danser nos bouts de chairs humides avec fouge et désir ardent.

Il me pousse finalement un peu plus généreusement, et je fais de nouveau face à la réalité.

Je suis essoufflé, ma poitrine et mon érection me font mal, ma tête bourdonne, et j'étouffe pratiquement sous la température élevée qu'a prit mon corps.

- Excuse-moi, finis-je par soupirer. Je pensais être plus fort, mais finalement, je crois que j'ai atteint mes limites, avoué-je. Si on ne faisait rien, peut-être que ça irait, mais là, on est de plus en plus intime et je commence à ne plus savoir me retenir. Je pense que le mieux pour le moment, c'est qu'on arrête d'être aussi proche, placé-je, en me décollant un peu plus de lui. Je ne voudrais pas être contrôlé uniquement par mes pulsions, au risque de te faire du mal par mégarde, m'inquiété-je réellement, en m'éloignant un peu plus

- A-attend ! panique-t-il. Ne t'éloigne pas, s'il te plaît ! Je-j'ai froid sans toi, dit-il, comme une excuse trouvé dans l'empressement. On a d-du temps libre la semaine prochaine, je vais demander aux garçons de nous laisser le dortoir, d'accord ? S'il te plaît, restons comme ça, je te promets qu'on ira plus aussi loin, termine-t-il, en glissant sa tête dans mon cou

Est-ce que j'ai déjà réussi un jour à lui dire non ?

- D'accord, conclus-je. Bonne nuit mon coeur

- Merci ! Bonne nuit Kyun

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Comme prévu, Kihyun a fait ce qu'il a dit, et ne m'a offert que de chaste baiser durant huit longs jours. 

Sans doute les huit jours les plus frustrants de ma longue vie.
       

Aujourd'hui, nous sommes enfin en repos, et j'angoisse de savoir comment la journée va se dérouler. 

Aujourd'hui, c'est le point culminant de notre relation. Soit ça passe, soit ça casse.

Finalement, j'en viendrais presque à envier les jours précédents.
        

- Bon, reste plus que Hyunwoo et moi, sourit malicieusement Hoseok. Amusez-vous bien, et pas de bêtises ! Enfin, si, faites-en, c'est pour ça qu'on part, pouffe-t-il

- Bonne journée, répond juste mon copain, en levant les yeux au ciel, gêné

- À ce soir, sourit timidement le leader
     

- J'ai envie de préparer des muffins, place timidement le cuisinier en chef. Tu m'aides ?

- Avec plaisir mon cœur, réponds-je

Alors que mon petit ami s'amuse à ajouter les éléments dans le bol, je me place derrière lui, colle mon torse à son dos, la tête posée sur son épaule, et place mes mains sur les siennes, pour l'aider à mélanger la pâte.

- Je sais le faire tout seul tu sais, râle-t-il

- Arrête d'être gêné mon ange, soit un peu romantique, soupiré-je, amusé

Je le retourne en douceur, et colle de nouveau mon corps au sien, les doigts sous son menton, le regard dévorant le sien.

- J'ai pas fini Chan, souffle-t-il, en regardant ailleurs, l'air exaspéré, alors qu'il ne l'est pas du tout

Je supprime l'espace qui nous sépare, et colle mes lèvres aux siennes, l'embrassant timidement, les mains posées sur ses petites joues toutes douces.

Je finis par m'éloigner, avec déception, et continue de le fixer amoureusement.

- Je peux continuer ? demande-t-il, les mains accrochées à mon sweet

- Oui, mais dépêche-toi, tu me manques déjà, susurré-je posément

Ses oreilles rougissent et je suis obligé de sortir de la cuisine pour m'empêcher de le dévorer tout cru.

Appuyer contre le plan de travail, côté extérieur, je l'observe étaler méticuleusement la pâte dans les moules.

- Tu es tellement mignon, avec ton petit tablier, souris-je, malicieusement. Et si tu enlevais le reste de tes vêtements, pour ne laisser que ça ? dis-je, sérieusement

- Arrête tes idioties, claque-t-il en fixant la table

- Quoi, tu préférerais remettre la petite jupette de maid ? souris-je innocemment

- J'vais te lancer le bol sur la tête Im Changkyun, j'te préviens, menace-t-il

- Bon, tant pis, je vais regarder mes photos avec nostalgie, soufflé-je, en me dirigeant vers le couloir

- Pas bougez ! s'écrie-t-il en me pointant de son lèche plat

- Ok, ok, boudé-je, d'une mine tristounette

- Voilà, j'ai fini, sourit-il, satisfait en enfournant le plat dans le four

- Parfait ! On fait l'amour ?

- Arrête ça Kyun, j'te jure, c'est vraiment tout sauf amusant, claque-t-il 

- Excuse-moi, je suis désolé, ça m'aide à dé-stresser, je ne voulais pas te mettre une quelconque pression, expliqué-je en l'approchant, les mains posées sur ses hanches. Qu'est-ce que tu veux faire pendant que les muffins cuisent ? demandé-je en lui embrassant le front, le nez et les joues

Les bras autour de ma nuque, il pose sa tête contre mon front, et soupire doucement

- Préparons le repas pour ce midi, et puis on avisera

- D'accord ~

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- C'était trop bon ! J'suis vraiment trop doué ! m'écrié-je

- Tu as épluché un concombre et mis le kimchi dans un plat, lève-t-il les yeux au ciel

- C'est vrai mon cœur, tu as bien travaillé, tu es le meilleur, le plus beau, et le plus mignon. Je t'aime tellement, lui dicté-je, en soupirant

- Merci, c'est gentil, sourit-il, malicieusement

- Tu es tellement beau que je ne peux même pas t'en vouloir

Son sourire s'illumine un peu plus avant de s'assombrir soudain.

- Je vais à la douche, je reviens, annonce-t-il en bondissant de sa chaise pour se diriger à toute vitesse vers la salle de bain

Il me laisse en plan comme ça, alors qu'on devait passer tout notre temps ensemble. On est rarement seuls, alors il faut qu'on en profite totalement, mais monsieur à l'air d'en avoir décidé autrement.

On a même pas une relation suffisamment sérieuse pour que je me permette de le rejoindre dans la douche.

Ma vie est nulle.
          

Assis dans le canapé, je parcours les réseaux sociaux, tout en attendant mon copain, qui prend manifestement une plombe à se doucher.

Ma patience m'ayant quitté au bout de 34 minutes, je finis par me diriger vers la pièce d'eau, avec la volonté de le faire sortir de là plus vite que son ombre.

Alors que j'ouvre la porte de celle-ci, je suis étonné de retrouver la pièce vide.

Je pars donc à la recherche de Kihyun, en me doutant qu'il devait être dans sa chambre, en train de se changer.

En passant la tête par l'entrebâillement de la porte, je suis bouche-bée lorsque j'aperçois un petit hamster, nu comme un ver, posé sur la couette de mon propre lit.

Il est allongé sensuellement sur le côté, ses parties intimes délicatement cachées par ma peluche Baymax.

Ses courbes parfaites m'électrifient, et je ne peux détacher mes yeux de ce corps que j'aime tant.

- T'as une tête de gros pervers, lève-t-il les yeux au ciel

- Désolé, réponds-je, en fermant la porte pour quitter la pièce

- Stop ! Tu crois que je me serais installé comme ça, comme un idiot, uniquement pour le plaisir ? crie-t-il, alors que je revenais dans la chambre. Tu es aussi romantique que moi manifestement, soupire-t-il, agacé

- Kihyunnie, dis-je, après un certain temps de réflexion. C'est pas une bonne idée, soupiré-je. Tu avais déjà tellement de mal tout à l'heure, alors que je ne faisais que plaisanter. Je ne tiens pas a ce que tu me chauffes, si c'est pour arrêter avant même d'avoir sérieusement commencé. Je ne crois pas avoir la force nécessaire pour arrêter, essayé-je de lui faire comprendre. Ne me tente pas inutilement Kihyun... on est pas prêt pour ça, patiente encore un peu, n'aie pas peur, soit rassuré, je ne te laisserai pas. Je suis bien trop amoureux pour ça, souris-je difficilement, en posant la main sur la poignée

- Non ! Arrête-toi ! S-s'il te plaît ! panique-t-il. J-je suis prêt, je veux être prêt ! Moi aussi j'en ai envie, je suis frustré tout comme toi, mais ma peur m'empêche d'aller plus loin. Mais j'en ai envie, je le sais. Il faut juste que tu me forces un peu. J'ai confiance en toi, tu as le don de m'apaiser, tu as toujours réussi cet exploit, sourit-il, peu sûr de lui. Tu sauras me rassurer, comme tu le fais toujours , alors s'il te plaît, bébé, f-fais moi l'amour 

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