Changkyun était assis sur une chaise et regardait la neige fondre doucement aux rayons du soleil. Il aimait la neige et allait attendre son retour avec impatience, surtout que l'hiver était loin d'être fini, les flocons faisaient juste une petite pose se disait il. En bas, il voyait le bonhomme souriant qu'il avait fait avec Kihyun se transformer en eau petit à petit alors qu'un des lapins du parc se faufilait devant pour lui voler la carotte qu'il avait en guise de nez.

   Il sentit les bras de son copain s'enrouler autour de ses épaules et son menton s'appuyer sur le haut de son crâne ce qui le fit doucement sourire. Il se retourna pour voir un Kihyun dont les cheveux humides lui retombaient en frange sur le front, dégageant une odeur fruitée que Changkyun adorait. Lentement, leurs lèvres se rapprochèrent pour entrer en contact et se mouver l'une contre l'autre. Comme à chaque fois, le brun sentit son coeur s'emballer et il se dit qu'il voudrait ressentir cette sensation chaque jour de sa vie. 

   Alors qu'ils se séparaient, Changkyun se tourna à nouveau pour tousser plusieurs fois, faisant froncer les sourcils de Kihyun qui demanda, la voix remplie d'inquiétude :

   « Ça va ? Tu n'es pas malade j'espère ?

   « Non non, ça va, c'est sûrement ton shampoing qui sent trop bon et qui me fait faire une overdose. » Termina t-il avec un regard joueur ayant pour but de faire disparaître son ton inquiet.

    Cela marcha puisque le grisé éclata de rire avant de secouer sa tête humide près de Changkyun qui râla en recevant des gouttelettes d'eau ce qui fit d'autant plus rire son aîné.

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   « Tu ne veux vraiment pas aller voir le médecin ? »

   Changkyun secoua la tête pour la énième fois en avalant une pilule colorée qui avait pour but de cesser sa toux. Il vit Kihyun faire la moue suite à sa réponse négative, il savait que son copain s'inquiétait très facilement et encore plus quand ça le concernait.

    « Eh, ne t'inquiète pas, je vais bien, d'accord ? »

    Le petit marmonna quelque chose d'inaudible ce qui laissait savoir à Changkyun que sa réponse ne l'avait visiblement pas convaincu. Le brun se rapprocha de lui pour le réconforter à sa manière, lui enroulant les bras autour de la nuque et lui déposant de doux baiser dessus. Quel ne fut pas son étonnement quand Kihyun ne répondit pas à cet étreinte et ce contenta de dire dans un long soupir.

   « Je ne rigole pas avec ça Changie, si tu ne vas pas mieux dans trois jours, on va chez le médecin, que tu le veuilles ou non. »

   « Tu veux vraiment payer quelqu'un pour qu'il t'annonce que je suis en parfaite santé ? C'est inutile Hyung. »

   « Mieux vaut prévenir que guérir, c'est ta mère qui me dit ça quand on leur rend visite, tu devrais l'écouter. »

   Leur discussion continua sur de multiples phrases qui s'alternaient entre une affirmation et son contraire pour qu'au final, Changkyun se plie à la volonté de son copain qui commençait sérieusement à s'énerver.

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   Changkyun souffla une énième fois quand la batterie de son téléphone rendit l'âme, les salles d'attente l'avaient toujours fatigué. Il détestait être coincé dans cette pièce remplie de chaises et de gens ne cessant de tousser pour attendre quelqu'un qui allait vous examiner sans gêne sous toutes vos coutures. Il voulait juste rentrer et montrer à Kihyun qu'il n'avait qu'une petite grippe passagère c'était la saison après tout.

   « Au suivant ! » fit la voix féminine de la secrétaire qui passa sa tête dans la salle.

   Le brun se leva péniblement en resserant son écharpe puis pénétra dans la pièce voisine où un homme âgé d'un cinquantaine d'années l'attendait. Il le salua, lui présenta ses symptômes et après les examinations et manipulations étranges du spécialiste sur son corps, il se rassure au bureau et attendit les résultats.

   « Bon, je dois vous avouer que je crains que ce soit plus grave que prévu, je ne pourrais pas encore déterminer ce que c'est, je ne peux pas vous faire de radio, je n'ai pas le matériel nécessaire. Je vais vous donner une ordonnance pour un médicament plus puissant à prendre au cas où et vous devrez vous rendre à l'hôpital pour des analyses plus poussées le plus tôt possible, c'est tout ce que je peux faire pour l'instant. »

   Puis, dépité et après avoir remercier le médecin Changkyun sortit, ses papiers en main, pour rentrer se mettre au chaud.

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   « Alors ? »

   « Yah tu m'as fait peur ! Tu es rentré il y a longtemps ? » cria le brun, surpris pas Kihyun qui l'attendait calmement, assis à la table.

   « Il y a dix minutes mais ce n'est pas important, qu'est ce qu'il t'a dit ? »

   « Je dois aller faire des tests à l'hôpital... » répondit il en baissant la tête un peu honteusement.

   Le grisé se leva pour enlacer son copain de la même manière que celui ci l'avait fait quelques jours plus tôt et lui murmurer tendrement :

   « Ça va aller, tu n'as rien après tout, c'est toi qui me disait ça la semaine dernière. »

   Changkyun savait qu'il essayait lui même de se persuader qu'il n'y avait rien en disant cela, les rôles s'inversaient et pourtant, il était sûr que Kihyun avait raison, c'était bien plus qu'un simple rhume.

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   « Détend toi Changie... » soupira Kihyun en attrapant la main de son cadet pour l'enlacer.

   « Plus facile à dire qu'à faire. » murmura Changkyun.

   L'odeur constante d'anesthésiant qui flottait dans l'air était désagréable et l'attente interminable. Changkyun aimait les hôpitaux encore moins que les médecins. Malgré les mots doux de Kihyun ayant pour but de le rassurer, le jeune brun ne cessait de bouger pour évacuer la pression qui avait prit possession de son corps sans prendre en compte son muscle cardiaque qui s'était improvisé danseur de freestyle. Plus le temps passait et plus son angoisse augmentait, les murs blancs l'entourant lui donnaient le tournis et il retenait sa respiration à chaque fois qu'un médecin s'approchait, de peur que ce soit à son tour.

   Ce ne fut qu'au bout de trois heures d'attente qu'on appela son nom, Changkyun s'était levé d'un pas chancelant et avait perdu toute confiance en lui quand on lui avait annoncé que Kihyun devait rester à l'attendre dans la pièce prévue à cet effet. Ce fut donc tremblant et perdu par l'absence de son copain que l'étudiant fut conduit par une assistante dans une salle remplie de machines étranges où un infirmier plus expérimenté l'attendait.

   De son côté, Kihyun faisait les cent pas. Son esprit était partagé entre la frayeur d'un résultat négatif sur l'état de santé de Changkyun et l'imagination de scénarios plus horribles les uns que les autres. Il était terrifié mais n'osait pas l'avouer à son cadet qui était déjà assez perturbé par les événements. Il priait pour que ce ne soit qu'un petit virus passager qui disparaîtra avec quelques médicaments et le temps même si sa conscience lui hurlait le contraire. L'environnement dans lequel le grisé se trouvait ne l'aidait absolument pas à se sentir mieux entre les pleurs retentissants de certaines familles et l'euphorie du personnel soignant qui s'empressait d'amener poche de sang et vaccin à destination.

   Kihyun se décida enfin à s'asseoir, dans un coin au sol, délaissant les chaises inconfortables fournies. Il détestait ce sentiment d'impuissance, il voulait crier au monde entier que Changkyun ne méritait pas cela. Plus le temps passait et plus la peur le paralysait, il avait l'impression de devenir fou et sa seule envie était de prendre Changkyun dans ses bras. Il ne savait pas ce qu'il se passait et ça ne faisait que le stresser un peu plus.

   Une heure après être arrivé dans cette salle où Kihyun avait testé chaque chaise, incapable de rester calme ne serait ce que cinq minutes, la même assistante qui était venue chercher son fiancé un peu plus tôt appela son nom, l'invitant à la suivre.

   Il sentit son coeur se briser en des millions de petits morceaux à la vue d'un Changkyun brisé par les sanglots. Kihyun s'approcha de lui et le brun se jeta dans ses bras pour mieux y pleurer, il l'agripait avec force, comme si il avait peur qu'il parte. Les craintes de Kihyun se confirmaient et même si il ignorait la cause des larmes de l'étudiant, il appréhendait dorénavant les résultats. Le médecin pénétra dans leur intimité avec un visage bien trop grave au goût du plus âgé puis prit la parole pour lâcher une seule phrase qui eut le même effet qu'une bombe.

   « Votre copain est atteint d'un cancer du poumon, nous ne pouvons plus rien faire, je suis désolé. »

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   « Je suis désolé Hyung... »

   Kihyun avait l'impression que son monde entier s'était écroulé et les larmes incessantes de Changkyun le détruisaient, pour aucune raison valable il se sentait coupable, il s'était fait la promesse de protéger le brun jusqu'à la fin et il avait la frustrante impression de trahir cette promesse. Ils étaient dans le lit, leurs doigts entremêlés, leurs visages se faisant face, leurs fronts recouverts de leurs cheveux se touchant. Kihyun commença alors d'un voix qui se voulait rassurante et douce :

   « Je t'interdis de t'excuser, ce n'est en aucun cas ta faute, c'est bien compris ? Je sais que ça sera dur mais on sera ensemble et je ferai tout ce qui est en mon possible pour que tu ailles le mieux possible. Voyons comment ça évolue mais en attendant, faisons comme si il ne se passait rien, tu veux bien ? »

   Le jeune brun aquiesca puis il dit dans un long soupir de désespoir.

   « J'ai peur... »

   Cette fois ci, Kihyun ne trouva rien à lui répondre, lui aussi avait peur, elle le tétanisait. Pour toute réponse, il vint tendrement déposer un baiser sur le front de son cadet qui lâcha un maigre sourire qui était accompagné d'un unique larme qui s'écrasa sur le matelas. Une seule question tournait dans la tête de Changkyun, combien de temps lui restait il ?

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   « S'il te plaît Changie, mange en un tout petit peu, rien qu'une ou deux cuillerées. »

   « Je te dis que je n'ai pas faim, laisse moi tranquille ! »

   Kihyun sortit rapidement de la chambre pour s'écrouler au sol, ne se préoccupant pas de la nourriture qui venait de rencontrer le parquet. Il pleura un long moment, incapable de se contrôler, c'était beaucoup plus difficile que ce qu'il avait imaginé. Il avait pourtant été prévenu par le médecin, l'absence d'appétit et les fréquents sauts d'humeurs faisaient partit des symptômes, il n'arrivait pourtant pas à l'accepter. Tout dans cet appartement lui rappelait son copain et pourtant celui ci avait tellement changé à cause des différents stades de la maladie qui se complétaient.

   Physiquement déjà, son apparence n'était plus la même et le beau jeune homme brun qu'il était il y a encore quelques semaines disparaissait petit à petit pour laisser la place à un garçon sensible et affaibli par la maladie. Ses joues se creusaient un peu plus chaque jour à cause de son alimentation minime, de lourdes cernes soulignaient son regard à cause de ses nuits agitées par les crises d'asthme qui le prenait régulièrement, ses yeux autrefois pétillants autrefois d'une étincelle de joie de vivre sombrait dans cette même noirceur qui envahissait son esprit et ses cheveux à présent gras retombaient lourdement sur son front, lui donnant une apparence négligée.

   Son caractère variait entre des moments de lucidité dont profitait Kihyun avec joie, des sauts d'humeur désagréables qu'il ne contrôlait pas et des crises d'angoisse où il se lamentait sur son sort. Durant les instants où Changkyun était lui même, son caractère ne changeait pas, les mêmes attitudes attentionnées à l'intention de son copain et la même joie de vivre qu'auparavant. Quand il s'énervait, c'était toujours pour des raisons futiles et il pouvait avoir des propos déplacés, des actions violentes au vis à vis de n'importe qui l'approchant de trop près. Ses crises d'angoisses étaient inquiétantes et Kihyun pouvait passer une heure entière à le calmer avant qu'il ne revienne à lui même.

   Ç'en étant autant attristant que fatiguant et la situation ne s'arrangeait pas avec le temps.

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   « Hyung... J-J'ai mal... »

   Entendre ces supplications étaient l'une des pires tortures pour Kihyun, l'état d'impuissance dans laquelle il se trouvait l'insupportait, il ne pouvait rien y faire et ce n'était certainement pas le fait d'hurler sa frustration qui allait guérir Changkyun. D'une main,  il vint toucher ses cheveux humides pour ensuite la descendre sur son front d'où une chaleur brûlante émanait, le brun avait du mal à respirer et était prit d'une fièvre féroce.

   Kihyun se leva en direction de la salle de bain pour en ramener une serviette humide qu'il déposa sur le haut de la tête de Changkyun qui poussa un petit sourire d'aise. Lentement, sa respiration devint plus calme bien que faible ce qui rassura un petit peu le grisé qui frôlait l'arrêt cardiaque à chaque cri de douleur. Le plus âgé continuait de caresser avec tendresse la chevelure de son cadet en le couvrant d'un regard protecteur qui rassurait le malade.

   « Depuis combien de temps tu n'as pas dormi Kihyun ? » fit Changkyun en se redressent avec une grimace douloureuse à cause de l'une de ses épaule qui faisait des sienne tout en fronçant les sourcils dans l'attente d'une réponse. 

   « Il faut bien que quelqu'un veille sur toi... » murmura l'interpellé d'une voix quelque peu cassée.

   Changkyun ouvrit ses bras et Kihyun se blottit dedans, le grisé faisait beaucoup trop d'efforts pour lui, il avait même arrêté de travailler pour rester avec lui et s'en occuper. Le brun lui avait dit que ses efforts étaient vains puisqu'il était condamné de toute manière mais son aîné ne l'avait pas vu de cet œil là et lui avait ordonné de retirer ces paroles. Mais aujourd'hui, Changkyun allait lui parlé sans rien filtrer, peut être que c'était la dernière fois après tout.

   « Hyung, j'aimerais que tu m'écoutes sans m'interrompre s'il te plaît. » Il prit la plus grande inspiration possible au plus grand malheur de ses poumons abimés et commença. « Tu sais, à chaque fois que je ferme les yeux, la chose dont j'ai le plus peur est de ne plus pouvoir les ouvrir, de ne plus pouvoir te voir, toi et ton sourire d'ange. J'ai peur de ne plus me souvenir de tout ce qu'on a partagé, de tout ce que tu m'as fait vivre. Sans toi, je ne serais plus là depuis longtemps, tu m'as redonné goût à la vie et cette vie passée à tes côtés, je ne la regrette pas le moins du monde. On ne te l'a sûrement pas assez dit durant ta jeunesse mais tu est quelqu'un d'incroyable qui est toujours là quand les autres en ont besoin, tu es talentueux et généreux, tu as tellement de choses qui te rendent fabuleux que je ne pourrais pas toutes les citées. » Il s'arrêta un moment pour lâcher une quinte de toux. « Regarde comment je suis maintenant, bon à rien dans cet état. En réalité, je n'ai pas peur de mourir, j'ai peur de te quitter, un monde sans toi est inconcevable. Même si je te dis ça, je veux que tu me promettes quelque chose. Promet moi de ne pas tenter de me rejoindre une fois que je serais parti, promet moi de te relever et de continuer ta vie, de la reconstruire. Tu y arriveras, j'en suis sûr, tu es fort. Je suis désolé pour toutes les mauvaises choses que je t'ai causé si je pouvais retourner en arrière, la première chose que je ferai serait de les annuler. Tu as été la lumière de ma vie, ma source de bonheur, mon premier et unique amour, mon ange et mon rayon de soleil. Merci pour tout Hyunie, n'oublie jamais que je t'aime à jamais, je serais toujours là pour veiller sur toi.

   Changkyun termina, une larme dévala sa joue, l'émotion sûrement. Il regarda Kihyun qui était toujours blottit dans le creux de see bras, il pleurait. Sanglotant comme si c'était la dernière fois, il ne se contrôlait pas, c'était peut être voulu. Le brun remonta le visage du grisé vers lui à l'aide d'une de ses mains et passa ses doigt sur ses joues pour essuyer les larmes qui les inondaient.

   Puis ils s'embrassèrent. Un baiser passionné et tendre à la fois qui évoquait tout l'amour qu'ils se portaient. Si ils l'avaient pu, ils l'auraient prolongé mais le manque de souffle de Changkyun mit fin à cette action.

   « J-Je t'aime mon Changie, pour toujours. »

   Kihyun s'installa sous les couvertures avec Changkyun puis posa sa tête sur son torse avant de l'enlacer de ses bras. Le brun lui rendit son étreinte et ils s'endormirent ensemble.

   Le battement du cœur de Changkyun raisonnait dans ses oreilles et c'est tout ce que le petit grisé avait besoin d'entendre pour être rassuré.

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  Lorsque ses yeux rencontrèrent l'obscurité de la pièce, Kihyun pensa que tout était trop calme, comme si le temps était suspendu. Il était exactement dans la même position que celle dans laquelle il s'était endormi alors pourquoi il n'entendait pas ce rythme cardiaque qui lui était si important ?

   « Ch-Changie... N-Non... »

   Cela, il l'avait murmuré mais ensuite il cria, hurla à s'en déchirer la gorge, pleura son désespoir et son amour perdu. C'était trop tôt, beaucoup trop tôt, Kihyun ne réalisait pas que plus jamais il n'entendra sa voix, plus jamais il ne verra son sourire, plus jamais il ne pourra le serrer dans ses bras et l'embrasser en le couvrant de mots doux. Penser ça le détruisait, la vie était injuste et il le savait depuis longtemps, aujourd'hui, il n'avait même plus envie de vivre.

   Kihyun regarda longuement le visage stoïque de son amant défunt et il se dit que ses lignes parfaites emprisonnées par la mort ressemblait à une photographie, une photographie qui lui déchirait le cœur.

mE TUEZ PAS SIVOUPLAIT

dernier chapitre cette semaine normalement
il devait y en avoir un autre qui était tout fluffy mais l'inspiration s'est barrée, désolée :(