Partie 6 ✉

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Lui : Tu t'amuses bien, Chérie ?

Alyssa : Ouais, bravo pour votre victoire, c'était formidable.

Lui : Merci.

Alyssa : Non mais franchement ! Je veux dire... Vous avez dominé les pauvres Londoniens pendant tout le match ! C'était presque drôle à voir. Les pauvres, ils doivent se sentir minables...

Lui : Ils ont quand même marqué un but, Aly.

Alyssa : J'ai vu, ouais. C'était de la chance.

Lui : La chance ? Je crois pas en ce truc là.

Alyssa : Comment tu peux ne pas y croire ?

Lui : Je ne sais pas, mais pour moi, c'est des conneries. Je pense que tout se mérite dans la vie. S'ils ont marqué un but, c'est parce qu'ils le méritaient.

Alyssa : Tu es trop bon, Babe.

Lui : Te fous pas de ma gueule, Aly.

Alyssa : Je me fous de ce que tu racontes ! Tu es bourré ou quoi ? Je sais qu'on est à une fête mais quand même ! Vu les conneries que tu dis, tu dois être proche du coma éthylique. Vas-y mollo, s'te plait. J'aimerais vraiment savoir qui tu es avant que tu clamses.

Lui : T'es pas sérieuse là ? Tu te rends compte de ce que tu dis ? T'es en train de parler de ma mort potentielle, je te ferais remarqué ! En plus, j'en suis toujours à ma première bière.

Alyssa : Vraiment, t'es pas encore torché ?

Lui : Non, Aly.

Alyssa : Alors pourquoi tu racontes des conneries pareilles ? Qui ne crois pas en la chance?

Lui : Moi, visiblement.

Alyssa : Et les gens qui gagnent au loto ? C'est pas de la chance ça ?

Lui : Je pense juste qu'il le méritait.

Alyssa : Du mérite ?

Lui : C'est ce que je dis, oui.

Alyssa : Breeef. Je crois que je n'arriverais pas à te faire entendre raison alors contente-toi d'accepter mes félicitation pour votre victoire. Vous avez été super.

Lui : C'est vrai que mon équipe a assurée ce soir.

Alyssa : Je suis sûre que tu as assuré toi aussi.

Lui : Tu crois ?

Alyssa : Ouais, j'en suis persuadée.

Lui : Alors, ton intuition féminine s'est trompée, tu ne devais pas regarder la bonne personne. Je n'ai rien fait de particulier. Aucune action décisive.

Alyssa : Dommage. Un des gars m'a bien plu. J'espérais que c'était toi.

Lui : Qui ?

Alyssa : Celui qui a traversé entièrement le terrain jusqu'aux buts et qui a fait la passe à un autre gars qui a marqué. Il m'a vraiment étonnée.

Lui : Le brun, là ?

Alyssa : Ouais, il me plait bien.

Lui : Il « plait bien » à toutes les filles ce mec. Tu me déçois, Aly.

Alyssa : Pourquoi ?

Lui : T'as les même gouts que tous le monde, je te signale. Le grand brun, baraque de l'équipe de foot, qui magne le ballon mieux que n'importe qui... Le cliché parfait.

Alyssa : Peut-être que j'aime les choses clichées.

Lui : Comme la plupart des filles, en fait.

Alyssa : Parce que les gars ne rêvent pas d'une belle pom pom girl pulpeuse, peut-être ?

Lui : Ouais, on est peut-être tous plus cliché les uns que les autres, en fait.

Alyssa : C'est triste quand on y pense.

Lui : Ouais, mais bon... D'ailleurs, ça va peut-être être cliché ce que je voulais te dire, mais tu es vraiment belle ce soir. Je veux dire, encore plus que d'habitude.

Alyssa : Ouais, c'est cliché, ça aussi. Mais j'aime bien. Merci. J'imagine que tu n'es pas mal non plus.

Lui : Arrête de sourire comme une idiote en envoyant ces messages, on dirait que tu es amoureuse.

Mes lèvres retombent vers le bas, je ne m'étais même pas rendue compte que je souriais. Je relève les yeux de mon portable et je regarde tout autour de moi. Un tas de lycéens dansent devant moi, alors que d'autre s'amusent à s'enfiler des shots de Vodka. D'autres parlent, rient, crient, s'égosillent. Et d'autres encore sont au bord de l'évanouissement. Une bonne soirée, quoi. Mais ce n'est pas ce qui m'intéresse. J'essaie de localiser quelqu'un avec son portable. Quelqu'un susceptible de m'envoyer tous ces messages. Mais personne ne semble occuper sur son téléphone. Je sais qu'assise là où je suis, dans ce canapé rouge défoncé, je ne peux pas voir tout le monde. Mais si je ne peux pas le voir, il n'est pas censé le pouvoir non plus ? Je jette un nouveau coup d'oeil circulaire à l'ensemble de la pièce avant de reporter mon attention sur mon téléphone.

Alyssa : Tu es où ?

Lui : Elle est sérieuse ta question, Chérie ? Tu crois vraiment que je vais te répondre ? Autant te dire directement qui je suis, pendant qu'on y est.

Alyssa : J'ai toujours le droit de rêver.

Lui : Si tu as de la chance tu devrais être capable de me trouver...

Alyssa : Arrête tes conneries.

Lui : Tu sais que tes pommettes sont plus rouges que d'habitude ? Je te fais de l'effet à ce point, ou quoi ?

Alyssa : Mais t'es où à la fin ?

Lui : N'essaye pas de détourner l'attention, ma belle. Ça ne sert à rien. Réponds à ma question, s'il te plait. C'est moi qui te fait cet effet ?

Alyssa : Non, c'est l'alcool. Ça rend mes joues rouges.

Et comme pour témoigner ce que je viens de faire, je brandis mon verre, que j'avais placé entre mes jambes et le secoue légèrement en l'air pour qu'il puisse le voir.

Lui : Fais gaffe à ne pas t'en renverser dessus. Ça colle et je ne suis pas sûr que je pourrais m'empêcher de rire si ça tombe sur toi.

Alyssa : Arrête, je pourrais me foutre de toi uniquement parce que tu bois de la bière. C'est une boisson de femmelette.

Lui : C'est quoi cette expression, Aly ? Ça fait vraiment beauf. Même mes parents utilisent plus ce terme.

Alyssa : Je voulais rester soft, tu comprends ? Je ne voulais pas heurter ta sensibilité.

Lui : Je suis tout sauf un sensible, tu m'entends ?

Alyssa : Je t'entends pas non. Je peux te lire à la rigueur...

Lui : T'es à ton quantième verre, au juste ? Parce que tes vannes sont juste de plus en plus risibles.

Alyssa : Quatre je dirais. A moins que ça ne soit cinq. Je sais plus trop...

Lui : Cinq verres ? T'es vraiment inconsciente, Alyssa. Vu ta morphologie, tu vas prendre plus d'un siècle à décuver.

Alyssa : N'importe quoi ! Regarde j'arrive encore à envoyer des textos. J'ai une grande résistance à l'alcool.

Lui : Tu ne diras plus ça quand tu seras obligée de rester au dessus de la cuvette des chiottes dans quelques heures.

Alyssa : Ça n'arrivera pas.

Lui : Si tu continues comme ça, si. Et ne compte pas sur moi pour te tenir les cheveux pendant que tu rends tes trippes.

Alyssa : Tu es tellement poétique, j'adore.

Lui : C'est les maths mon truc, je te rappelle. Je suis pas poète dans l'âme.

Alyssa : LOL. D'ailleurs, mon verre est vide, je vais m'en rechercher un.

Lui : Non, Aly. Je rigole pas, là. Tu as vraiment assez bu pour le moment. Attends au moins que ça descende un peu.

Alyssa : Joue pas le papa-poule avec moi.

Lui : C'est pas ce que je fais.

Alyssa : Si, c'est ce que tu es en train de faire et ça te va pas du tout.

Lui : Ne m'oblige pas à intervenir.

Alyssa : Si je vais me chercher à boire, tu vas intervenir ? Je n'attends que ça.

Lui : Alyssa. Je ne plaisante pas. Arrête tes gamineries.

Alyssa : Tu viendras même pas, je suis sûre.

Lui : Tu me sous-estimes, on dirait. Tu ne sais pas de quoi je suis capable. Ça, ça ne me fait pas peur. Mais ne m'oblige pas à intervenir pour autant, je suis bien là où je suis. Alors reste bien gentiment là où tu es et continue de me parler.

Je souris lorsque je lis son texto. On va bien rigoler. Je hausse les épaules, parce que je sais qu'il m'observe puis je me lève. Je me sens puissante tout d'un coup. C'est moi qui mène. Et j'adore ça. J'aime tellement ce sentiment que j'aimerai qu'il persiste pour toujours dans ma poitrine. Je lui envoie un dernier texto, souriant de plus belle, avant de me diriger vers la cuisine.

Alyssa : Allez, vas-y. Empêche-moi d'aller me chercher à boire, si tu as les couilles pour.

 ***

Hey !!! Voilà la partie 6 ! Je posterai prochainement la suite du chapitre 1 (Durant lequel vous retrouverez cette partie, parce qu'au cas où vous ne l'auriez pas compris, ce sont des textos qu'ils s'échangent pendant la fête après le match de foot.) J'espère que ça vous a plu ! Que pensez-vous de l'espèce de défi qu'Aly a lancé à L'Inconnu tout à la fin du chapitre ?

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Vous êtes les meilleurs ! PhonePlay a été plusieurs fois 4ème ou 5ème en Fanfic pendant la semaine ** vous êtes géniaux !

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 Arrêtez de toujours dire que c'est court, ça a le don de me casser les cou****. Si vous voulez des chapitres longs, faudra attendre plus que 3 jours entre les chapitres....

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