Partie 20 ✉




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Alyssa : Tes plus grands rêves, c'est quoi ?

Lui : J'en sais trop rien. Je suis pas un grand rêveur, Aly. A la base, je n'aime même pas ce que signifie le mot « rêve ». Parce que lorsqu'on parle de « rêve » on voit quelque chose de quasi impossible à réaliser, quelque chose de quasi impossible à avoir et je n'aime pas ça. J'aime penser qu'on est capable de tout avoir si on s'en donne les moyens. Alors je ne favorise pas le terme « rêve », parce que pour moi un rêve, c'est quelque chose d'irréalisable. Et à mes yeux, tout doit être réalisable.

Alyssa : Je n'avais jamais vu les choses sous cet angle. On m'a toujours appris à rêver et à réaliser mes souhaits depuis ma tendre enfance.

Lui : Si ce sont des choses réalisables, ce ne sont pas des rêves, Aly.

Alyssa : J'ai toujours appelé ces souhaits rêves. Parce que pour moi c'est important d'avoir des objectifs quasi impossible, comme tu dis. Ça nous pousse à nous dépasser pour les voir se réaliser.

Lui : Le truc, c'est que peu de gens résonnent comme toi. La plupart pensent que leurs rêves doivent en rester. Parce que dans leur tête c'est intouchable et ça le restera. Alors que s'ils s'en donnaient réellement les moyens ils les atteindraient, leurs rêves.

Alyssa : Je ferais tout pour réaliser mes rêves, moi.

Lui : Quels sont-ils ?

Alyssa : Quitter mes parents, m'émanciper rapidement pour vivre ma vie comme je la vois. Leur prouver que ce n'est pas parce que je ne suis pas avocate, comme ils aimeraient que je sois, que je ne pourrais pas m'épanouir professionnellement parlant. Que je peux faire des grands choses en étant une littéraire. Que je peux écrire des articles de presse, ou des scénarios cinématographiques digne des plus grands. Je veux rencontrer des grands écrivains qui pourront m'apprendre les ficelles du métier. J'aimerais juste prouver à mes parents que je peux faire des grandes choses sans être la fille qu'ils auraient aimer que je sois. Que ce n'est pas parce que je ne deviens pas ce qu'ils avaient prévu que je suis vouée à avoir une carrière merdique. Voilà, je rêve de ce genre de chose.

Lui : Ouais, c'est ce genre de rêve dont je parlais. Ceux-là, tu peux les voir s'exaucer si tu t'en donnes les moyens. Mais la plupart du temps, quand les gens pensent rêve, ils ne voient pas ce genre de chose.

Alyssa : Que voient-ils alors ?

Lui : Ils voient des choses plus fantaisistes, plus incroyables. Ils voient des rêves comme  gagner au loto, marcher sur la Lune, être l'égérie d'une grande marque de luxe, avoir des dizaines de voitures, posséder plusieurs maisons aux quatre coins de la Terre, devenir célèbre, être aimé de tous sans vraiment l'avoir mériter, posséder un parc d'attractions privé. Voilà, ce que les personnes voient quand on parle de rêves. Et là ils sont quasi irréalisables.


-Alyssa ?


Je relève la tête de mon portable et tombe sur Gabriella vêtue d'une longue robe violette. Elle tourne sur elle même, faisant légèrement virevolter les pans du tissus mauve avant de me faire face à nouveau.


-Tu l'as trouve comment ? demande-t-elle souriante.

-Belle. Elle te va bien, dis-je l'air détaché.


Son sourire s'estompe et elle baisse la tête pour regarder le vêtement qui l'habille.


-Tu as dit ça pour les trois dernières robes que j'ai essayées. Tu peux me le dire si tu ne l'aime pas, tu sais ?

-Elles sont toutes jolies, c'est tout. Peu importe celle que tu prendras, je suis sûre que tu seras parfaite, répliqué-je.


Les lèvres de Gabriella s'incurvent vers le haut, tandis qu'elle se dirige vers la cabine d'essaye dans laquelle elle enfile des robes depuis près de trois quart d'heure. Sa longue chevelure brune cache son dos que la robe laisse voir, et elle tient le bas de sa robe pour ne pas marcher dessus.


-Elles te vont toutes bien, mais j'ai une préférence pour la robe blanche, lancé-je alors qu'elle allait entrer dans la cabine.


Elle se retourne immédiatement vers moi et me toise longuement, arborant un air dubitatif.


-La blanche ? répète-t-elle.

-Oui. C'est celle que je préfère sur toi.

-Merci, Aly.


Je hoche la tête, lui disant silencieusement qu'elle n'a pas à me remercier, et Gaby retourne dans la cabine. Je secoue la tête de droite à gauche en souriant bêtement avant de récupérer mon téléphone pour reprendre ma conversation avec mon Inconnu.


Alyssa : Que fais-tu ?

Lui : J'écoute de la musique et toi ?

Alyssa : Je fais du shopping avec Gabriella et Holly. On s'achète nos robes pour le bal.


Nous sommes venues ici, Holly, Gabriella et moi pour acheter nos robes pour le bal masqué. Oui, le jour J est dans un peu moins de deux semaines et nous profitons de ce mercredi après-midi pour aller faire nos emplettes. Et on a bien fait de s'y prendre à l'avance parce que nous en sommes à notre troisième magasins et pour le moment, je n'ai vu aucune robe susceptible de me plaire. Si Gabriella s'éternise dans les cabines d'essayage et Holly dans les rayons, je préfère m'assoir dans un fauteuil en les attendant après n'avoir que survoler des yeux les stands. Je suis comme ça, je fonctionne au coup de cœur. Si le vêtement ne me plait pas au premier coup d'oeil, c'est fichu. C'est pour ça que ma garde robe n'est pas très remplie. Je tourne avec les mêmes vielles fringues depuis des années mais je ne m'en souci pas plus que ça. La mode, ça n'a jamais été mon truc.


Lui : Du shopping ? Vous achetez quoi ?

Alyssa : Rien, pour l'instant. On regarde les robes pour le bal de la semaine prochaine mais aucune de nous n'a encore trouvé la perle rare.

Lui : Je vois... J'imagine que choisir une robe est plus complexe que de choisir un costume. C'est vrai, je veux dire, il y a des tas de couleurs de robes, des tas de formes, et des tas de matières. Je comprends que vous ayez du mal à choisir.

Alyssa : Oui, tu as tout compris. Bien que la mienne ait une restriction de couleur, j'ai quand même un mal fou à trouver. Rien ne m'a tapé à l'oeil.

Lui : Ça viendra, j'en suis certain.

Alyssa : Je n'en serais pas si sûr, si j'étais toi. Je suis vraiment difficile en terme de vêtement.

Lui : Ah oui ?

Alyssa : Oui. J'aimerais bien que la marraine de Cendrillon vienne me confectionner une robe parfaite en un coup de baguette magique.

Lui : Oh, c'est vrai que ça serait super, Chérie.

Alyssa : Te fous pas de ma gueule, toi. C'est facile pour vous, les mecs.

Lui : Ouais, encore une inégalité. Si j'étais toi je déposerais une plainte.

Alyssa : T'es vraiment con.

Lui : Je sais, Aly. Pour me faire pardonner, la prochaine fois, je t'aiderais à choisir ta robe.

Alyssa : Qui te dis qu'il y aura une prochaine fois ?

Lui : Je le sais. On refera des fêtes ensemble.

Alyssa : Qu'est-ce qui te fait croire ça ?

Lui : Mon intuition. C'est notre destin d'être ensemble.

Alyssa : Tu ne vas pas me faire avaler que tu crois au destin. Tu ne crois ni à la chance ni aux rêves et sûrement à pleins d'autres choses que j'ignore alors je refuse de penser que tu crois au destin.

Lui : Tu n'as pas tout a fait tort. Tu commences à me connaître, et j'aime bien ça. C'est vrai, je ne crois pas au destin, non plus. Je ne pense pas que tout soit écrit préalablement et que rien ne puisse être changer au dernier moment.

Alyssa : T'es con par moment, mais tu sembles intelligent. T'es sûr que t'es pas un littéraire ? Tu résonnes comme un philosophe certaines fois, c'est assez... Déroutant.

Lui : Un littéraire ? Moi ? Non, Chérie. Sûrement pas. Ce n'est pas parce que je ne crois pas à la chance, aux rêves ou même au destin, que je suis un philosophe. Je le sens juste dans mes veines, qu'on fera des choses ensemble. Qu'on est pas près de voir nos chemins se séparer.


-Alyssa ! Je crois que j'ai trouvé la robe parfaite !


Je lève les yeux pour voir Holly émerger des dédales de rayons en brandissant une robe en dentelle rose poudrée. Elle sautille jusqu'à moi et balance son sac à main sur mes genoux.


-Je vais l'essayer ! J'arriiiive ! chantonne-t-elle en s'engouffrant dans une des cabines, aux cotés de Gabriella.


Je ferme les yeux, ne revenant pas de la réaction enfantine de mon amie. Je pose le sac que cette dernière vient de balancer sur mes genoux à mes pieds, avant de m'avachir à nouveau dans le fauteuil. Bon, je crois que si Holly se met à l'essayage, je ne vais plus avoir de temps à consacrer à l'Inconnu. C'était déjà dur d'en gérer une, alors deux... Je reporte mon attention sur mon portable pour lui envoyer un dernier message :


Alyssa : Nos chemins vont se séparer pour le moment, en tout cas. Je dois te laisser. Je suis la « styliste personnelle » des filles et elles me demandent sans arrêt mon avis. Je risque d'être prise un petit moment. On se parle ce soir ?

Lui : D'accord, Chérie. A ce soir.


**


Voilà la partie 20 ! Il ne se passe pas grand chose, je vous l'accorde, et l'atmosphère est plutôt légère... Mais bon, je pense que ça fait du bien des chapitres comme ça de temps en temps !


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