Partie 19 ✉
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( Écouter avec Echo de Jason Walker (J'ai pas réussi à mettre en médias, sorry ) -> )
Le bal approche et je suis totalement perdue. Il me reste trois semaines. Trois semaines pour découvrir qui est l'Inconnu en ayant pratiquement aucun indice. Les seules choses que je sais, c'est Marc qui me les a dites. Mais je ne sais pas si ces informations sont vraies. Je n'en sais foutrement rien. Je ne pense pas pouvoir lui faire confiance, mais d'un côté, pourquoi devrais-je privilégier les paroles de l'Inconnu ? Je ne le connais pas, après tout, et je n'ai rien qui me prouve sa sincérité. Si ça se trouve, il choisi réellement ses coéquipières en fonction des vues de Marc sur les filles. C'est plausible quand on y pense mais je n'arrive pas à y croire. Non. Pour moi, Marc a toujours été le menteur et Lui, celui qui dit la vérité. Je sais que c'est sûrement stupide et naïf de faire confiance à quelqu'un que je ne connais pas mais que pourrais-je y faire ? J'éprouve des sentiments si forts à son égard, que tout me pousse à l'idéaliser tant bien même que je ne le connais pas. Je n'y peux rien. Je l'ai dans la peau et je ne peux me résoudre à penser qu'il mente. Cette pensée m'est insupportable. C'est pour ça que j'ai très mal réagi lorsque Marc a avancé ces propos au sujet de l'Inconnu. Comme lorsqu'il a dit « Il fait ça parce qu'il a toujours été jaloux de moi et qu'il veut me faire chier en draguant les filles qui me plaisent et en me faisant passer un connard de première auprès d'elles » ou encore « Qu'il t'utilise pour me blesser. Qu'il t'utilise pour me faire mal. Qu'il s'en fout de toi et que je ne suis pas l'enfoiré pour qui il essaie de me faire passer. »
J'ai pensé, sur le coup, que c'était vrai, que Lui était réellement jaloux de Marc et que c'était sa motivation pour le jeu. Mais j'ai finalement écarté cette éventualité de mon esprit en repensant à une certaine chose : Marc ne m'avait encore jamais adressé la parole lorsque j'avais débuté le jeu. Alors comment l'Inconnu pouvait-il savoir qu'il avait des vues sur moi ? C'est insensé, ça ne colle pas. Ou alors ce n'est que dans mon esprit que ça ne colle pas et que je vais droit dans le mur. En tout cas, j'ai décidé de faire abstraction des aveux de Marc et de ne pas en parler à l'Inconnu. Je vais faire comme si je n'avais jamais eu cette conversation avec l'ennemi juré de Lui.
Il y a deux jours, je me suis payée le culot d'aller voir Marc, pour lui demander de me révéler l'identité de l'Inconnu. Je savais que c'était mal de me servir de Marc après tout ce que je lui avais envoyé dans la gueule ces dernières semaines. Après lui avoir dit que je ne voulais plus lui parler, plus le voir et l'exclure complètement de ma vie. Je savais qu'il ne le prendrait pas bien mais j'ai tout de même pris mon courage à deux mains et j'y suis allée. Il avait une tête de merlan fris lorsque je lui ai demandé très clairement de me dire qui il était. Je ne lui ai pas adressé un « bonjour » ou un « s'il te plait » et je crois que ça lui a déplut. Il m'a prit à part de son groupe dans lequel je m'étais incrustée pour lui poser la question, et m'a lancé un « sérieusement ? » que je ne risque pas d'oublier. Sa voix était tellement sèche et son expression faciale si dépitée que j'ai presque failli me renfrogner et lui adresser mes excuses pour avoir été si grossière. Je sais que je n'avais pas été très douce, ni très polie avec lui jusque là mais je voulais tellement qu'il me fournisse une réponse que je n'avais pas pris la peine de me munir de pincettes pour l'aborder. Et je lui avais demander ça, sans même le saluer ou m'excuser. Je voulais simplement qu'il me donne une réponse à la question. Mais j'ai eu beau argumenter, Marc ne m'a rien dit. Et il a fini en disant, je le cite, « Si je ne peux pas t'avoir, il ne t'aura pas non plus. » et il a tourné les talons.
Maintenant, je n'ai plus aucun moyen de découvrir son identité, puisque nous sommes en vacances. C'est bien la première fois de ma scolarité que j'aurais préféré continuer les cours jusqu'à la fin de l'année sans avoir de break. Mes parents ne sont pas en vacances eux, alors je ne vais rien faire de spécial. Je ne vais rien faire, en fait. Je vais trainer sur mon ordinateur pendant deux semaines jusqu'à ce que la sclère de mes yeux soit devenue totalement rouge. Terrifiant.
Tout à l'heure, je me suis décidée à sortie de ma maison pour aller fumer. Je suis allée dans un parc près de chez moi pour ne pas risquer de laisser des mégots trainer. Parce que si ma mère ou mon père découvre que je fume encore, je suis persuadée qu'ils n'hésiteront pas à m'envoyer dans un pensionnat avec des barreaux aux fenêtres pour m'éviter de me bousiller les poumons. Je veux dire vraiment. Je pense qu'ils seraient vraiment capable de faire ça. Alors je préfère ne prendre aucun risque et sortir de chez moi pour fumer. De plus, je pense que ça ne me fera pas de mal de quitter un peu de ma chambre et de m'aérer la tête.
Je suis actuellement assise sur un banc, une cigarette entre les lèvres en train d'admirer le parc qui s'éveille petit à petit. Oui, j'ai l'impression qu'il s'éveille. L'hiver, tout semble endormi. Il n'y a plus aucun signe de vie, plus aucune once de chaleur ou d'existence. Tout semble endormi et désert. Puis au printemps, tout semble s'éveiller, et j'adore ça. Et là, tout revis. Il y a de nouveau des fleurs, des feuilles, des animaux et je me sens bien.
Malgré le fait que la nature semble s'éveiller sous mes yeux tout est calme. Tout est calme, si ce n'est les quelques oiseaux qui chantent dans les arbres, mais ce presque-silence m'apaise. J'aime ça, le silence. C'est la seule chose à laquelle j'ai le droit. Personne n'est jamais chez moi, et tout est toujours calme. Alors je m'y suis habituée et je me sens en sécurité lorsque l'environnement dans lequel je suis est aussi calme qu'un lac en été. Lorsqu'il n'y a pas de bruit, pas même celui d'une respiration à mes cotés.
Une vibration dans ma poche me fait sortir dans mes pensées. J'extirpe mon Iphone du renfermement dans lequel je l'avais glisser et j'allume l'écran pour découvrir qui est le destinataire de ce message. A ma plus grande surprise - vous noterez l'ironie - c'est un texto de Lui.
Lui : Salut ma Belle, comment vas-tu en ce début de vacances ?
Alyssa : Je vais bien. Il fait beau, alors je me sens bien. Et toi, comment vas-tu ?
Lui : Ça va. Tu vas me manquer, Aly pendant ces deux semaines. Ne plus te voir pendant si longtemps... Je ne suis pas sûr de pouvoir tenir.
Alyssa : Bien sûr que si tu tiendras. Ça fait des mois que je dois tenir sans te voir et j'y arrive. Bon, je t'avoue que je commence à perdre patience. Ça fait trois mois maintenant que nous jouons et j'aimerais bien que tout ça aboutisse à quelque chose.
Lui : Je sais, Aly. Tu es très forte, Chérie.
Alyssa : Il t'est déjà arriver de jouer aussi longtemps avec une fille ?
Lui : Non.
Alyssa : Pourquoi ?
Lui : Parce qu'elles craquaient toutes pour Marc avant. Aucune n'a tenue plus de deux mois.
Alyssa : Je suis un peu une « survivante » alors ?
Lui : On peut dire ça oui. Tu es ma survivante.
Alyssa : J'aime quand tu dis ça... Toi, tu es mon Inconnu.
Lui : Qu'as tu prévu de faire pendant les vacances, ma Survivante ?
Alyssa : Je n'en sais trop rien... Je vais rester chez moi, sûrement. Et aller faire du shopping avec Holly et Gabriella. On veut trouver nos robes pour le bal masqué.
Lui : Ça à l'air cool. N'oublie pas, une robe bleue.
Alyssa : Une robe bleue oui, je sais. Je ferais de mon mieux pour trouver une robe qui te plaira.
Lui : Tu me plairais en portant un sac à patate, tu sais ?
Alyssa : N'importe quoi. Tu n'imagines pas comment un sac à patate me grossirait ?
Je souris avant de prendre une taffe de cigarette et de fermer un instant les yeux. Le soleil tape sur ma peau blanche qui n'a pas vu de rayons lumineux naturels depuis des mois. Ce que ça fait du bien...
Lui : Je suis sûr que tu serais belle avec un sac à patate en guise de robe, Aly.
Alyssa : Peut-être, mais je préfère l'idée de la robe bleue.
Lui : Évidemment.
Alyssa : Je veux que tu t'habilles en noir, moi. C'est ma couleur préférée alors je veux que tu la porte.
Lui : Un smoking noir, ça devrait être facile à trouver.
Alyssa : Je sais... Ce n'est pas très original, mais aussi difficile que cela puisse paraître, j'aime les choses classiques dans certains cas.
Lui : Ne t'en fais pas, Chérie. Je serais en smoking noir, comme tu me l'as demandé.
Alyssa : Je pense que tu seras parfait.
Lui : J'ai intérêt à l'être si je ne veux pas me sentir trop ridicule à tes côtés.
Alyssa : T'es con.
Lui : Je suis pas con. C'est les sentiments qui me rendent niais, mais je suis pas con, Aly.
Les sentiments. Mon cœur s'échauffe dans ma poitrine et je la sens. Cette sensation. Je sens cette sensation dans mon ventre. Ce sentiment incroyable que mes organes vitaux s'éveillent. Oui, j'ai l'impression qu'ils se réveillent pour la première fois en dix-sept ans. Après toutes ces années à végéter dans mon ventre, j'ai l'impression qu'ils prennent vie. Comme le paysage, comme le parc, comme tout Londres, j'ai l'impression que je renais. Tout se qui m'entoure et tout se qui me constitue renait. Je n'ai jamais ressentit ça, jamais jusqu'à ce qu'Il me dise ça.
Alyssa : Je rêve ou tu viens de dire que tu as des sentiments pour moi ?
Lui : C'est ce que j'ai dit ? Ah oui, il faut croire. Fais comme si tu ne savais rien, je veux pouvoir te le dire pour de vrai. Je veux pouvoir te susurrer ce que je ressens pour toi au creux de ton oreille ce soir là.
Alyssa : Comment ça « ce soir là » ?
Lui : Avant que je ne te réponde, je veux que tu me promette quelque chose.
Alyssa : Oui, tout ce que tu veux.
Lui : Quand tu sauras qui je suis, je veux que tu me promettes de me laisser t'expliquer tout un tas de choses. Et je veux que tu m'écoutes sans poser de questions, et sans t'énerver. Promis ?
Alyssa : Pourquoi m'énerverais-je ?
Lui : Tu comprendras en temps et en heures, Aly. Contente-toi de me jurer de me laisser t'expliquer.
Alyssa : Jurer.
Je réponds ça comme ça. Sans réfléchir. Je jure quelque chose, sans penser aux repercutions. Mais je n'arrive pas à m'en faire, ni même à m'en soucier. Parce que mes organes éveillés me dictent quoi faire.
Alyssa : Maintenant dis-moi ce que tu veux dire par « ce soir là » ?
Lui : En fait... J'ai longuement réfléchi, Alyssa. Et j'ai fini par prendre une décision. Le soir du bal, ça sera le dernier soir du jeu. Et le premier soir de « nous ». Que tu trouves par toi même où non, tu sauras mon identité ce soir là...
**
Voilà la partie 19 ! J'ai tout écrit ce soir, pour vous ! J'espère que ça vous plait !
Oui, comme vous l'aurez compris, vous saurez tout dans peu de temps ! Encore un peu de patience mes amours !
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PS : J'ai décidé d'écrire des chapitres inédits à l'histoire que vous découvrirez si PhonePlay sort en livre ! Comme ça, ça vous donnera une raison de le relire, haha !
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ISTA : DShootingStars
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