Chapitre 8 : Beautiful Night

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(A écouter avec Fallen de Jeorge Mendez —> Voir médias)


A P R È S


Cela fait exactement une semaine que je sais qui est l'Inconnu et depuis ce jour là, on ne s'est pas revu. On ne s'est pas revu parce que nous avons décidé, d'un commun accord, qu'il était préférable que notre relation reste secrète. Aussi bien pour notre entourage que pour nos amis plus proches. Ni Harry, ni moi ne voulons prendre le risque que la nouvelle concernant notre relation remonte jusqu'aux oreilles haineuses de Marc. La dernière chose que je veux, c'est qu'il vienne s'immiscer entre Harry et moi. Et je suis persuadée qu'il le fera, au moment même où il apprendra que l'on s'est rencontré. Il viendra et fera de son mieux pour nous éloigner, parce qu'il m'a dit très clairement, que s'il ne pouvait pas m'avoir, Harry ne m'aurait pas non plus. Alors, je ferais tout ce qui est nécessaire pour garder cette partie de ma vie dissimulée.


Je sais que vu comme ça, beaucoup pourrait penser que notre relation est vouée à l'échec. Je le crois aussi, en fait. Comme on dit, loin des yeux, loin du cœur. Mais pour nous, c'est différent. Parce qu'on a jamais eu besoin de se voir et de se parler en face pour s'apprécier. On continue de discuter tous les soirs par messages, et ça nous suffit. On s'envoie des textos comme on l'a toujours fait et je pourrais presque dire qu'on passe tout notre temps à ça. On s'envoye des messages plus doux les uns que les autres, pour compenser le fait que l'on ne puisse pas ce voir. On continue de se parler, comme si nous ne nous étions jamais rencontré et pour le moment, ça nous convient. Je me sens bien, malgré le fait que je n'ai pas pu le revoir depuis le bal. Parce que tous ces messages, c'est nous, et ça l'a toujours été. Alors ça ne me dérange pas plus que ça de devoir attendre pour le revoir. Ça ne fera que rendre la prochaine fois plus belle...


Je relève la tête, lorsque je sens mon portable vibrer à mes côtés. Je tends mon bras pour récupérer le portable posé à l'autre bout de mon bureau, me couchant presque sur la table couverte de cahiers et de livres. Parce que ouais, je bossais. Aussi étonnant que cela puisse être, il m'arrive de réviser. Et je crois que si je le fais, c'est parce que je me sens bien. Je me sens bien depuis la semaine dernière.


Lui : J'ai vraiment envie de te voir ce soir, Alyssa.


Mon cœur se met immédiatement à battre plus vite. Il me dit souvent qu'il a envie de me voir depuis le début de la semaine, et à chaque fois, on fini par s'inventer des rendez-vous parfaits qui nous aide, en quelques sortes, à patienter. Je sais qu'on ne tiendra pas très longtemps, et que tôt ou tard, l'un de nous va craquer.


Alyssa : Moi aussi. Plus les jours passent, plus j'en ai envie.


Je rédige ma réponse, les doigts fébriles. Si ça ne tenait qu'à moi, je serais dans ses bras pour sentir sa chaleur contre moi. Si ça ne tenait qu'à moi, on serait ensemble, dans un parc ou dans un café, peut-être. Tout ce que je sais, c'est que si ça ne tenait qu'à moi, nous serions l'un avec l'autre à ce moment même.


Lui : Il fait beau ce soir. Ça te dis qu'on sorte ?


Je jette un rapide coup d'oeil vers mon radio réveil qui repose sur la table de chevet près de mon grand lit esprit baroque. Il affiche 22h09. Un frisson d'adrénaline court le long de mon échine et je réponds :


Alyssa : Oui. On va où ?

Lui : Où tu voudras. Peut importe l'endroit, au fond.

Alyssa : Au lycée.

Lui : Au lycée ?

Alyssa : Au terrain de foot, plus précisément.

Lui : Pourquoi aller là bas ?

Alyssa : Parce que c'est là bas que j'ai pensé te voir pour la première fois. Et parce que j'ai toujours voulu savoir ce que ça faisait de se retrouver seul au beau milieu d'un terrain de foot.

Lui : D'accord, on s'y retrouve dans combien de temps ?

Alyssa : Dans une vingtaine de minutes, ça te va ?

Lui : Ouais, c'est parfait. J'ai hâte d'y être, Aly.


Je ne réponds pas à son dernier message et je me lève pour me préparer. Ça me laisse jusqu'à 22h35, pour arriver là bas. J'enfile un long gilet que j'avais laissé trainer sur le dossier de ma chaise avant d'attraper une paire de Converse blanches salies par le temps. Je l'enfile rapidement avant de récupérer mon téléphone. Je l'enfouie d'un geste rapide dans une des poches arrière de mon jeans avant de me diriger vers le balcon. Je fais un bref détour pour éteindre la lumière et faire croire à mes parents que je dors avant d'ouvrir la porte-fenêtre de ma chambre. J'arrive sur le balcon et je reprends mon souffle en regardant le vide qui me sépare du jardin. Il doit y a voir quelques mètres, mais je ne peux m'empêcher d'avoir légèrement peur. Je suis déjà descendue par ce balcon puisque j'ai déjà fait le mur, mais cette fois, c'est différent. De toutes manières, tout semble différent depuis la semaine dernière. J'ai l'impression que le fait d'avoir rencontrer mon Inconnu m'a complètement changé et m'a rendue, en quelques sortes plus raisonnable.


J'enjambe la balustrade du balcon et je me laisse tomber au sol comme je le faisais avant. Je me réceptionne lourdement sur l'herbe et je reste immobile quelques secondes, accroupie une main par terre, comme m'assurer que personne ne m'ait entendue. Une fois que je suis sûre qu'il n'y a pas de risque je me relève et je contourne la maison pour sortir la propriété privée de mes parents. J'attrape mon vélo, posé contre le tronc d'arbre du grand chêne près de l'entrée, comme à son habitude. Je le fais rouler à mes côtés jusqu'au grillage. J'ouvre rapidement la porte du portail, qui grince lugubrement. Je serre les dents, espérant que mes parents n'ont rien entendue puis je sors. Je referme derrière moi avant de monter habilement sur mon vélo. Je regarde une dernière fois ma maison et jette un coup d'oeil à mon portable pour vérifier l'heure. Il est 22h23. Je suis dans les temps. Je prends ma respiration et commence à rouler en direction du lycée...


En quinze minutes, j'y suis. Je suis déjà légèrement en retard alors je me dépêche de laisser mon vélo devant le lycée, en prenant tout de même le soin de le sécuriser en l'accrochant à un poteau avec un antivol. Je trottine ensuite jusqu'au terrain de foot. Tout semble différent la nuit. Le lycée ne semble pas être le même endroit que d'habitude, l'allée conduisant au terrain de foot non plus. Ça fait bizarre de venir ici le soir, lorsqu'il n'y a personne. Tout semble plus triste, plus sombre, sans vie. Ça fait presque froid dans le dos, quand on y pense. Mais rien que l'idée que, dans quelques instants, je reverrai Harry me donne le courage nécessaire pour rejoindre le terrain de foot. Quand j'arrive, je découvre qu'il n'est pas encore là. Je baisse les yeux vers la vaste étendue d'herbe parfaitement coupée qui prend naissance juste devant mes pieds. Je me penche, passe sous la barrière qui encadre le terrain et je fais quelques pas sur le gazon. L'odeur d'herbe fraichement coupée englobe mes sens et je ferme un instant les yeux, me délectant du vent frais du soir. Je respire profondément et je me sens soudainement apaisée. J'ouvre lentement mes yeux et les poses sur le ciel étoilé, le regard rêveur. Putain ce que c'est beau. Je pourrais rester ici toute la nuit à regarder les astres, quels qu'ils soient, briller pâlement dans le ciel si sombre.

-Salut, Aly.


Je sursaute avant de me retourner précipitamment, dans la direction d'où provient la voix. Et je le vois. Harry marche vers moi, un sourire collé sur son visage, les mains enfoncées dans les poches de sa veste en cuir, la démarche assurée. Ses cheveux flottent au gré du vent alors qu'il passe sous la barrière pour rejoindre le terrain, à son tour.


-Salut, je réponds lorsqu'il arrive face à moi.


Il embrasse ma joue et je sens un millier de picotements se propager là où il a posé ses lèvres. Je lève les yeux vers lui et je me sens tellement petite à ses côtés parce qu'il me dépasse de presque une tête. Je ne m'étais pas rendue compte qu'il était si grand la dernière fois, parce que je portais des talons. Alors que là, avec mes Converses, je me sens comme une enfant à côté d'un adulte. Mais cette sensation d'infériorité ne dure pas, puisqu'il s'assoit dans l'herbe à côté de moi. J'en fais de même, le regard braqué sur lui, profitant de chaque seconde qui me permettent d'être à ses côtés. Il me regarde aussi et ses pupilles brillent d'une telle force que je ne peux m'empêcher de détourner le regard.


-Tu m'as manqué, susurre-t-il soudainement.

-A moi aussi.

-Tu es belle ce soir, Aly.


Je détourne le regard pour la simple et bonne raison que mon cœur s'emballe trop. J'ai l'impression de transpirer tellement j'ai chaud. J'aimerais pouvoir réagir normalement, j'aimerais pouvoir lui répondre que, lui aussi il est beau à en crever, mais je n'y arrive pas. Je n'arrive pas à dégoiser un mot comme s'il m'intimidait, ou comme si quelque chose d'invisible m'intimait au silence.


-Ça fait bizarre de venir ici lorsqu'il n'y a personne, dit Harry comme pour changer de sujet de discussion.


Je reporte mes yeux vers lui et je m'aperçois qu'il regarde le ciel, avec des yeux d'enfants impressionnés. Je me mords la lèvre et lui réponds :


-Ouais. C'est... Étrange. Mais tout dans notre relation est étrange.


Ses yeux retrouvent immédiatement les miens lorsque je finis ma phrase. Il a l'air surpris par mes mots et par la connotation qu'ils laissent suggérer. Harry hausse un sourcil l'air de dire « dis m'en plus » puis il verbalise ses pensée en disant :


-Étrange ? Comment ça ?

-Et bien... On va dire que peut de personne voient leur relation naitre comme la notre.

-C'est vrai que c'est un peu particulier. Mais de là à dire que c'est « étrange »...

-Je ne parlais pas que de ça, me défendis-je.

-J'avais cru comprendre, Aly, dit-il sur un ton plus doux. J'aime juste te taquiner.

-Moi c'est ça que j'avais cru comprendre.


La douce mélodie de son rire s'élève dans l'air et je sens la chaire de poule se dresser sur ma peau. Il secoue brièvement la tête, les yeux baissés et les lèvres toujours incurvées vers le haut.


-J'ai apporté quelque chose, annonce-t-il en relevant le menton dans ma direction.

-Quoi ?


Il fouille dans une des poches de sa veste en cuir et en extrait son téléphone. Je reste dubitative un moment, mais je comprends rapidement où il veut en venir lorsqu'il sort également des écouteurs.


-Ça te dit d'écouter un peu de musique ? questionne-t-il.

-Oui.


C'est tout ce que j'arrive à dire alors que je l'observe défaire les nœuds qui se sont créer avec les fils des écouteurs. Il se débat quelques instants et un sourire niais prend place sur mon visage. Ses longs doigts bougent avec précision et je suis presque fascinée par tant de méticulosité. Quand il arrive à ses fins, il me tend un écouteur. Je le prends et nos mains se frôlent. Les émeraudes d'Harry trouvent les miennes et je sais à ce moment même qu'il a lui aussi ressenti la décharge électrique qui nous a traversé lors de notre touché. Parce que oui, malgré tout ce qu'on a pu partagé ces trois derniers mois, entre autre des messages, des secrets et les sentiments que l'on a l'un pour l'autre, on s'est à peine touché. A part l'étreinte de la dernière fois, nos peaux ne sont presque jamais rencontrées.


La respiration coupée, je finis par mettre l'écouteur dans mon oreille et Harry fait de même. Puis il parcoure toutes les musiques répertoriées dans son téléphone jusqu'à ce qu'il tombe sur celle qu'il souhaite écouter. Il appuie dessus et la mélodie commence à résonner dans les écouteurs. Ma gorge se sert lorsque j'entends les premières notes de la chanson. De notre chanson. Je savais qu'Harry la mettrait, mais je ne peux m'empêcher de trembler. Il me l'avait promis. Il m'avait promis qu'un jour, on écouterait cette chanson ensemble et qu'il m'embrasserait dessus. J'ai la gorge qui se sert et j'ai une envie surdimensionnée qu'Harry tourne la tête vers moi et qu'il prenne mes lèvres en otage. The Weeknd commence à chanter et les paroles lascives, presque érotiques de la chanson me mettent mal à l'aise pour la première fois. Parce qu'écouter une chanson qui sous-entend très clairement le sexe lorsque l'on est seul, ça ne pose pas vraiment de problème, mais lorsqu'on est plusieurs... C'est une autre affaire. Pourtant, ça n'a pas l'air de poser un problème à Harry qui regarde le ciel noir et sa Lune pratiquement pleine. J'essaye de faire abstraction de tout et j'avale difficilement ma salive. Tout va bien, Alyssa.


Je sens soudainement le bras d'Harry passer dans mon dos puis sa main se poser délicatement sur ma hanche. Il me rapproche de lui jusqu'à ce qu'on soit collé l'un à l'autre. L'étreinte étriquée dans laquelle il m'a prise me laisse déboussolée. Ma poitrine se lève à un rythme anormal et je suis pratiquement sûre qu'Harry peut sentir mon cœur battre à tout rompre. Je continue de l'observer, le souffle pratiquement coupé et je déteste ça. Je déteste cette situation. Il a l'air si calme, totalement maître de la situation, alors que j'ai le sentiment oppressant d'être suspendue au bord d'un précipice. C'est peut-être ça d'être amoureux. C'est peut-être ça que ça fait d'être attacher à quelqu'un au point d'être troublé par sa présence. C'est peut-être cette impression d'être constamment au bord d'un précipice sensationnel.


Harry tourne lentement la tête vers moi et je sens mon cœur faire une embardée dans ma cage thoracique. Ses yeux reflètent une émotion si indescriptible, si déconcertante et à la fois si douce que je voudrais que ce moment ne s'arrête jamais. Je suis touchée de plein fouet à chaque fois que je le regarde dans le blanc des yeux. Parce qu'il a un regard inoubliable. Ses iris sont d'un vert que quinconce jalouserait et ses prunelles sont d'un brillant que même les étoiles pourraient envier.


Le souffle chaud qu'expire Harry s'échoue sur ma peau tellement nous sommes près et c'est la chose de trop. J'ai le cerveau en bordel, tout est embrouillé là dedans. Ce gars me met dans un tel état qu'il m'est impossible de rester impassible.


-Tu sais, je tiens toujours mes promesses,Alyssa, il murmure soudainement.


Ça y est, je frisonne. Ses doigts caressent gentiment ma hanche et la chaleur qui se dégage de ce touché est insoutenable. J'ai besoin de plus.


-Je t'ai promis qu'un jour, je t'embrasserais en écoutant cette chanson, continue-t-il.


Je le toise intensément, avec tout l'espoir du monde renfermé dans les pupilles. Le vent souffle un peu plus fort que tout à l'heure et me cheveux virevoltent follement autour de nous. Une de mes mèches vient se mêler à celles d'Harry et ça le fait sourire. Mais il reprend vite son air sérieux en replaçant la mèche clandestine derrière mon oreille.


-Tiens cette promesse alors, je l'encourage.


Je ne peux plus attendre. Chaque seconde qui passe est un supplice. Je veux simplement sentir la chaleur de ses lèvres contre les miennes, peut importe le prix qu'il faut payer pour que j'obtienne ce baiser. Même si ça ne dure qu'un quart de seconde, c'est ce que je veux. Et je serais capable de donner n'importe quoi pour qu'il celle ses lèvres aux miennes dans la seconde.


-Je n'ai pas l'intention de briser cet engagement, Aly. Je meurs d'envie de t'embrasser depuis le début de ce rendez-vous.


Je prends cette phrase comme une autorisation et finalement, je craque. Je ne lui laisse pas le temps de tenir sa promesse puisque c'est moi qui l'embrasse. Nos lèvres entre violemment en collision et je sens quelque chose en moi exploser. La douceur des lèvres d'Harry est transcendante, inespérée. La main de ce dernier vient se poser sur ma joue alors qu'il intensifie notre baiser. Sa langue se fraie un chemin entre mes lèvres pour rencontrer la mienne et je gémis silencieusement. La vigueur de notre baiser est tel que nos écouteurs sont arrachés et que le calme de la nature nous frappe de l'intérieur. Ce calme nous frappe parce que les sensations sont si considérables et si intenses que notre état spirituel est tout sauf calme. La différence est si importante que ma tête commence à tourner, mais je m'en fiche. Je continue d'embrasser les lèvres d'Harry de peur d'en être privée à jamais si je m'écarte ne serait-ce que pour reprendre ma respiration. Il finit par m'allonger dans l'herbe tout en continuant de m'embrasser. Il est au dessus de moi, se retenant à l'aide de ses avants bras pour éviter de m'écraser. Et j'adore ça. Je passe doucement mes mains dans ses cheveux d'un brun hypnotisant et je tire légèrement dessus. Cette fois, c'est lui qui gémis et ça me fait sourire.


On finit par se détacher, non sans difficulté. Harry se couche à mes côtés, mais me colle à lui, ne laissant pas un centimètre de vide entre nous. J'entremêle mes jambes aux siennes et pose ma tête sur son torse légèrement musclé.


Son cœur bat vite. Son cœur bat fort. 


Ce baiser était émotionnellement retournant et si je n'étais pas autant essoufflée, je l'embrasserais à nouveau. Je reste là longuement à écouter son cœur battre aussi rapidement que le mien pendant qu'on reprend lentement nos esprits. La température s'adoucit progressivement et il commence à faire froid. Mais ça me fait un bien fout. Ça me fait un de ces biens qu'il fasse frais parce que mon corps était clairement en état de surchauffe.


-Tu ne m'as pas laissé tenir ma promesse, souffle Harry.


Je souris parce que c'est vrai. J'ai été tellement impatiente que je ne lui ai pas laissé le temps de m'embrasser. C'est moi qui l'ai fait et en conséquent, c'est un peu comme si il n'avait pas laissé réaliser sa promesse. Mais je m'en fous, le résultat est le même : j'ai eu ce que je voulais et ça a duré bien plus longtemps qu'un quart de seconde.


-Je sais. Mais tu as répondu à un autre de tes engagements, rappelé-je.

-Lequel ?

-Celui de me faire aimer ce baiser. Celui-là, tu l'as tenu à cent pour cent.


Il rigole doucement et me sert un peu plus fort contre lui. Il presse ses lèvres sur mon front et je ferme inconsciemment les yeux...


Ce soir là, on est resté au lycée longtemps. Couchés dans l'herbe du terrain de foot profitant de la présence de l'autre. On est resté là longtemps, à admirer le ciel étoilé, à se câliner et à se voler des baisers de temps à autres. On a juste profité de la présence de l'autre parce que demain, il faudra à nouveau se cacher. Parce que demain, il faudra faire comme si de rien n'était. Parce que demain, il faudra que j'affronte le regard de ma famille, de mes amis et de Marc sans laisser rien paraître. Et putain, ce que c'est difficile...


**


Voilà le chapitre que j'imagine, beaucoup attendaient ! Je me suis vachement appliquée pour ce chapitre, j'espère qu'il vous aura plu mes Amours !  (Ne pensez pas que le baiser arrive trop vite, je crois que j'explique assez bien leurs sentiments dans les dernières chapitres pour que vous compreniez que ce n'est pas trop rapide).


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