Chapitre 5 : Fucking List


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(A écouter avec Trust Issues de The Weeknd → Voir médias)


Je suis retournée dans les vestiaires du lycée ce midi et, cette fois, j'ai réussi à prendre cette liste en photo. Je n'ai pas trainé une seconde, je me suis contentée de faire ce pourquoi j'étais là. Je ne me suis pas laissée entrainer dans état second comme l'autre fois. Parce que merde, se faire chopper dans les vestiaires par quelqu'un, je veux bien une fois, mais pas deux. Alors je me suis dépêchée le plus possible et j'ai réussi à prendre plusieurs clichés de cette foutue liste sans rencontrer ne serait-ce qu'une épreuve. Je me suis retenue toute la journée pour ne pas consulter les photos, et commencer mon analyse de la liste. Je me suis dit, que, de toutes manières, il valait mieux que j'attendes d'avoir un ordinateur à disposition, donc, d'être chez moi pour débuter les recherches. L'après-midi a été un supplice, j'ai essayé d'écouter les cours, mais je n'ai pas réussi. J'étais bien trop occupée à penser à cette liste, à l'Inconnu, à Marc, à ce jeu... Comme d'habitude, j'ai envie de dire. Mais cet après-midi, c'était plus intense. Parce que j'ai dans mon portable, l'outil clé pour trouver qui est le garçon qui occupe la moindre de mes pensées.


En sortant du lycée, je me suis dépêchée de rejoindre l'arrêt de bus pour rentrer chez-moi. J'ai couru tellement vite, que je sentais mon sang battre dans ma tête. Mais ça en valait la peine, parce que je n'ai pas rater le bus de dix-sept heures — malgré ce con de professeur d'Anglais, qui nous avait retenu en fin de cours, pour je ne sais qu'elle raison.


Je viens d'arriver dans la grande propriété de mes parents. Ils ne sont pas là, évidemment. Il rentre tard le soir, tellement tard que parfois il arrive que je ne les vois pas pendant trois jours d'affilés alors que nous sommes dans la même maison. C'est comme ça depuis ma tendre enfance, mais je n'arrive pas à ne pas aimer ça. Je devrais être triste de passer aussi peu de temps avec eux, mais je ne le suis pas. Au contraire, moins je les vois, mieux je me porte. J'aime trop l'indépendance que m'offre leur absente, la tranquillité et la liberté...


Je pénètre dans la maison vide et silencieuse. J'allume la lumière du vestibule après avoir verrouillé la porte d'entrée derrière moi, puis, je monte les escaliers deux à deux, pour rejoindre l'étage. J'arrive sur la mezzanine spacieuse qui débouche sur ma partie du manoir — ma chambre, ma salle de bain, mon dressing. Mes parents dorment à droite, de l'autre côté de la mezzanine. Nous vivons dans deux mondes différents et distincts, je l'ai toujours su. Rien que l'architecture de notre maison, illustre mes dires. Ils sont d'un côté, je suis de l'autre. Ils pensent quelque chose, je crois l'inverse. Ils vivent à droite de la mezzanine, du côté dictatoriale et vieux jeu, alors que je vis à gauche qui est tout l'opposé.


Oui, je suis le parfait opposé de mes parents et je m'en fous.


J'entre donc dans ma partie de la maison, et je marche silencieusement jusqu'à ma chambre. Dans quelques instants, je vais pouvoir lire cette liste et je vais pouvoir me faire une idée d'à quoi ressemble mon Inconnu. Je ne peux m'empêcher de frémir d'excitation. Depuis le temps que j'attendais ça, depuis le temps que j'attendais de trouver un indice phare sur lui...


Je pénètre dans ma chambre plongée dans l'obscurité la plus totale. J'ouvre les volets à l'aide de la télécommande prévue à cet effet avant de poser mon sac de cours près de mon bureau. Les faisceaux de lumière s'écoulent lentement dans la pièce, illuminant ma chambre d'un halo jaune. Je retire mes Converse et je vais m'allonger sur mon lit. Mon ordinateur portable est abandonné sur les édredons, comme d'habitude, ne faisant qu'augmenter mon impatience. Je l'ouvre sans plus attendre et je compose mon mot de passe pour accéder à ma cession. Le bureau apparaît et je m'empresse d'appuyer sur l'onglet « Safari » pour aller sur Internet. Je tape dans la barre de recherche « Facebook », puis je clique sur le premier lien proposé pour arriver sur la page d'accueil du site. Je suis déjà connectée, prête à débuter mes recherches. Je sors alors mon portable de la poche arrière de mon jean et je vais chercher la photo correspondant à la liste des joueurs de foot. Ça y est, tout est prêt.


Je relève le premier nom de la liste.


NOM : Adam

PRÉNOM : Brandon

CLASSE : Terminal 6


Je tape son nom sur Facebook pour aller voir son profil. Je prends le premier, celui avec qui j'ai le plus d'amis en commun et je tombe sur sa page. C'est un garçon que j'ai déjà aperçu dans les couloirs, je l'ai vu au match de football de l'autre fois, également. Mais je sais que ce n'est pas lui. Il est en couple. Sur sa photo de profil, il est avec une certaine « Clara Jones ». En description du cliché, il a ajouté une citation fleur bleue témoignant son amour cette dite Clara.


Je m'apprête à rentrer le second nom de la liste « Steven Allen », mais je reçois une invitation d'ami, qui change mes plans. Je fronce les sourcils, déconcentrée dans ma recherche et j'appuie sur l'onglet qui affiche un petit « 1 », ne pouvant contenir ma curiosité. Mon cœur rate un battement lorsque je lis le nom de « Marc ». C'est Marc. Il m'avait bien dit, lorsqu'il m'avait chopper dans les vestiaires, qu'il m'inviterait sur Facebook, mais ça m'était totalement sorti de la tête. J'étais tellement préoccupée ces derniers temps, que j'avais totalement oublié.


Mon cœur tambourine follement dans ma poitrine, aussi rapidement qu'un cheval au galop. Merde. Que suis censée faire ? Si je ne réponds pas à son invitation, Marc risque de ne pas comprendre et il viendra me voir demain, au lycée, pour que je lui fournisse des explications. Ce n'est pas ce que je veux. Parce qu'il y aurait des chances qu'il nous voit ensemble. Et je ne veux pas risquer de le perdre parce que je n'ai pas répondu à l'invitation de Marc. Alors, j'appuie sur « accepter » et je soupire longuement.


A peine quelques secondes plus tard, Marc m'envoie un message :


Marc : Salut, Aly !


Je ferme un instant les yeux avant de passer mes mains dans mes cheveux. Alors voilà, il va me taper la discute, et je ne pourrais pas continuer mes recherches tranquillement. Putain de merde, il a le don de toujours tomber au mauvais moment celui là. Mais bon, j'aurais dû me douter que ça n'aurait pas été si simple. Je lui réponds finalement, après plusieurs secondes d'hésitation :


Alyssa : Salut.

Marc : Comment vas-tu ?

Alyssa : Je vais bien et toi ?

Marc : Je vais bien, moi aussi. Comme promis, je t'ai invité. Je ne t'ai pas oublié :)

Alyssa : Oui, j'ai vu.

Marc : Il faut dire qu'il aurait été difficile pour moi te t'oublier.


J'avale difficilement ma salive en lisant son dernier message. Cette fois, il n'y a plus aucun doute : il me drague. Et ouvertement en plus. Je pensais que les lourdauds que j'ai pu rencontrer jusque là, étaient directs, mais alors lui... Il détient le gros lot. Le seul truc qui le différencie des autres est sa technique d'approche. Mais je décide de ne pas relever sa remarque, en enchainant rapidement :


Alyssa : Que fais-tu ?

Marc : Je traines sur Facebook et toi ?


« J'espionne des garçons sur Facebook pour découvrir qui est un gars avec qui je joue depuis presque deux mois, et toi ? » Voilà ce que je fais. Mais je me vois très, très mal le lui dire.


Alyssa : Moi aussi.

Marc : D'accord. Veux-tu mon numéro, maintenant que je l'ai sous la main ?

Alyssa : Ouais, pourquoi pas.


Quelques secondes après, il m'envoie un message avec son numéro de téléphone. Je le rentre dans mon portable, en veillant à ne pas faire d'erreur puis lui renvoie un message :


Alyssa : Merci.

Marc : Je t'en pris, c'est plus facile pour communiquer.

Alyssa : Ouais.

Marc : Tu sais Aly, je suis vraiment content que tu m'aies laissé une chance et que tu n'aies pas écouter ton ami au Zippo.

Alyssa : J'écoute mon ami et je le crois.

Marc : Alors pourquoi es-tu en train de discuter avec moi ? Pourquoi veux-tu passer du temps avec moi — Enfin, je crois que c'est le cas vu ce que tu m'as dit dans les vestiaires, l'autre fois — si tu le crois ?

Alyssa : Peut-être qu'il a émis un faux jugement sur toi.

Marc : C'est vraiment ce que tu penses, ou ce que tu aimerais penser ?

Alyssa : Je le pense vraiment. Je pense vraiment que c'est possible. Qu'il t'aie juger à la légère. Peut-être même qu'il ne te connais pas réellement.

Marc : Dis-moi son nom, je te dirais si je le connais.

Alyssa : Non. Je ne le peux pas.

Marc : Pourquoi ne le peux-tu pas, Aly ? Il t'a interdit de me le dire ?

Alyssa : Je n'étais pas censée en parler, ouais. J'peux pas te dire son nom.

Marc : Comme tu voudras... Mais je finirais par savoir qui est ce type, et je ne gênerais pas pour aller lui dire deux mots.

Alyssa : Tu ne trouveras pas qui il est.

Marc : C'est ce dont tu essayes de te convaincre, Aly. Mais crois-moi, quand je veux quelque chose, je l'obtiens.

Alyssa : Si tu le dis. Enfin bref, je pense juste qu'il est possible que tu sois comme mon ami te décrit. Mais si c'est vraiment le cas, je veux m'en rendre compte par moi même.

Marc : Pourquoi ?

Alyssa : Parce que je veux savoir qui de se paie ma tête, Marc.

Marc : Tu veux découvrir qui ment, hein ? C'est comme une sorte de jeu, pas vrai ?


J'arrête de bouger. « Une sorte de jeu. » Je ne sais pas pourquoi, mais lorsqu'il m'envoie ce message, je fais immédiatement le lien avec l'Inconnu. Et ça fait tilt dans ma tête, d'un coup. Si ça se trouve, Marc et l'Inconnu ne sont pas partenaires de jeu. Ils ne sont peut-être pas deux rivaux, ou deux joueurs de l'équipe de foot du lycée ayant quelques différents mais peut-être bien que Marc et l'Inconnu ne sont qu'une seule est unique personne.


Je sens mes membres trembler fortement, si bien que j'ai l'impression qu'ils convulsent littéralement. Si ça se trouve, l'Inconnu est Marc. Si ça se trouve ils ne sont qu'une seule est même personne, et que je me fais berner depuis le début.


Et plus les secondes passent, plus tout semble clair dans ma tête. Tout semble aussi clair de l'eau de roche. Il faut que je concentre mes recherches de ce côté. Parce que si Marc et l'Inconnu n'était qu'une seule et même personne, ça expliquerait tant de chose. Ça expliquerait tout.


Putain, ça ne peut pas être ça...


**


HEY ! Le chapitre 5 est dans la place ! (Désolée du retard, j'ai eu du mal à l'écrire). Que pensez-vous de tout ça ?


La fiction aura deux mois dans 4 jours, et j'ai déjà l'impression d'avoir tout vécu avec cette fiction ! Merci de l'emmener au sommet un peu plus chaque jours... Vous êtes géniaux, tous autant que vous êtes.


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