Chapitre 4 : Spy

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Chapitre 4 : Spy

Aujourd'hui, j'ai décidé que c'était le vrai premier jour. Le vrai premier jour du jeu. Le vrai premier jour des recherches. Tout ce qu'il s'est passé avant aujourd'hui n'était qu'un préambule, qu'un échauffement sans importance. Tout ce qu'il s'est passé avant était futile, mais plus maintenant. Maintenant, je joue vraiment. Je commence les recherches pour trouver qui il est. Parce que maintenant j'ai réalisé que ce jeu avec cet Inconnu est réel. Qu'il est réel et qu'il faut que je parvienne à découvrir son identité.

J'ai compris ça hier lorsque j'ai entendu sa voix au téléphone. Entendre le timbre grave, masculin et profond de sa voix m'a fait prendre conscience que ce n'est pas un simple jeu. Qu'il y a une véritable raison pour qu'il fasse tout ça. Pour que ce jeu existe. J'en suis intiment convaincue. Et je veux découvrir ce que c'est. Encore plus que de découvrir qui se cache derrière ce Lui.

Alors aujourd'hui, c'est décidé. Je commence vraiment le jeu. Je commence vraiment les recherches. Et je vais me donner les moyens qu'il faudra pour que je comprenne le fin mot de cette histoire.

Je joue avec la nourriture dans mon assiette, perdue dans mes pensées. Je n'ai pas faim. J'ai l'estomac noué depuis samedi soir. Depuis que je l'ai eu au téléphone, plus exactement. Je me sens tellement étrange, que j'en ai perdu l'appétit. Il hante continuellement mes pensées, et ça commence à nuire à mon mode de vie. Déjà que mes notes empirent à vue d'oeil depuis qu'il a pris contact avec moi, si j'arrête de m'alimenter ça ne va pas être possible.

J'aimerais savoir comment il arrive à influencer mon quotidien sans même en faire vraiment partie. Comment il a fait pour le retourner et le bouleverser en moins de deux mois. Comment il a fait pour me changer radicalement alors que j'ignore tout de lui. J'ignore tout, même son putain de prénom.

-Alyssa ? la voix voluptueuse de Gabriella, une de mes amies me sort de mes pensées. Tu te dépêches de finir ton plat, s'il te plait ? On aimerait aller réviser le contrôle d'histoire, avec Holly.

Je relève la tête et je lâche ma fourchette, la laissant reposer sur le bord de l'assiette blanche. Une paire d'iris bleue-grise est braquée sur moi, jaugeant mes gestes. Le regard puissant et maquillé de Gabriella, la belle brune du lycée, me questionne. Elle, elle ne fait pas partie des amies que j'ai choisi. Disons plutôt que Holly m'a imposé cette reine de beauté qui sert de diva au lycée l'année passée. J'étais réticente au départ, et je refusais de parler à cette bombe que je jugeais bien trop superficielle pour être intéressante. Mais j'avais faux et finalement, je la supporte. Elle ne fait pas partie de ces beautés écervelés qui ne pensent qu'à avoir une image à la Rihanna et qui crient à la mort lorsqu'elles ont le malheur de se casser un ongle. Non, Gabriella est même agréable, bien que je ne l'inviterais pas à passer une soirée seule chez moi. Disons plutôt que je me suis habituée à sa présence.

-Alors, reprend Gabriella. Tu te dépêches ?

-Hum... Non, c'est bon. J'ai terminé.

-Quoi ? Mais tu n'as rien mangé, Aly ! intervient Holly.

Mes yeux bifurquent sur elle et je lui lance un regard assassin. Elle va pas se mettre à jouer à la maman poule quand même ? J'ai déjà assez de l'Inconnu qui me sermonne lorsque je bois plus de trois shots d'alcool, alors j'ai vraiment pas envie d'en avoir une autre sur le dos.

-J'ai juste pas faim, Holly. J'étais barbouillée hier soir, ça doit avoir un lien, mentis-je.

Elle s'enfonce dans sa chaise, se collant au dossier de cette dernière, avant de replier ses bras sous sa poitrine, suspicieuse.

-Tu racontes des craques, divulgue la blonde.

Je soupire longuement. Ne va-t-elle pas me lâcher ?

-C'est bon, j'te dis. Allez réviser, on se voit après, assuré-je.

-Comment ça « on se voit après » ? demande Gabriella. Tu ne viens pas réviser avec nous ?

Je fais signe que non. J'ai autre chose à faire que de réviser ce test d'histoire que je ne réussirais pas de toutes manières. Ce n'est pas avec les quelques brides de cours que j'ai entendu ces dernières semaines que je pourrais réussir ce contrôle. Alors autant utiliser ce temps pour autre chose. Comme par exemple, continuer mes recherches sur l'Inconnu.

-Non, j'ai réviser à fond ce week-end. Je suis au point, expliqué-je.

-Tu es sûre ? Mais, tu vas faire quoi pendant ce temps ? s'enquit Holly.

-Je sais pas vraiment... Je vais sûrement aller voir le prof de maths. Je n'ai rien compris au cours de ce matin, et j'aimerais qu'il me réexplique deux, trois petites choses, continué-je de baratiner.

-Genre, tu vas demander de l'aide pour les maths ? sourit Gabriella. T'as des vues sur le prof, c'est ça que tu veux dire ?

Alors là, j'aurais tout entendu. Gabriella qui pense que je veux me faire mon professeur de mathématique ? La blague. Il a beau être jeune et séduisant avec son look de garçon négligé, l'idée ne m'a jamais traversé l'esprit que d'avoir une relation quelle qu'elle soit avec lui. Je veux dire... Non. C'est mon professeur. Et j'ai déjà bien assez à gérer entre l'Inconnu super jaloux et Marc qui me colle aux basques.

-Non, ça n'a rien à voir ! m'exclamé-je.

-T'es une petite cachotière, Aly, continue la brune, son sourire s'agrandissant encore et encore sur son visage métis. Tu aurais pu nous dire que tu le trouvais à ton goût.

-Non... Mais qu'est-ce que tu racontes ? Je te promets que c'est faux !

-Elle dit la vérité, Gaby', tranche Holly. Je le sais parce qu'elle a déjà quelqu'un d'autre en vue.

Mon visage se décompose. Vendredi soir, Holly m'avait promis de ne rien révéler de ce que je lui disais et elle vient juste de faire l'inverse. Je suis presque sûre qu'elle se venge parce que je l'ai ignoré ses messages me demandant de lui expliquer ce qu'il s'était passer avec Marc pendant tout le Week-End. Mais qu'aurais-je pu lui dire ? Que nous avons parlé d'un garçon que je ne connais pas mais que je décris comme étant un ami ? Non, très mauvaise idée.

Gabriella regarde longuement Holly, puis me regarde, moi, pour finalement reporter son attention sur la blonde tatouée. Son expression faciale s'altère, comme si elle venait de comprendre les propos de Holly.

-Attends... Ça veut dire qu'il se passe un truc entre Aly et un gars ?

-Ouais, c'est exactement ça. C'est un terminal, à ce qu'il paraît, raconte Holly et je boue intérieurement.

-Sérieusement ? Elle ne m'a rien dit !

-Elle ne m'aurait rien dit à moi non plus si je ne lui avait pas forcer la main, soupire Holly, méprisante.

-Il s'appelle comment ? questionne Holly, plus curieuse que jamais.

-J'en sais rien, mais il...

-HEY ! crié-je pour qu'elles m'entendent au milieu du brouhaha de la cafétéria.

Elles reportent enfin leur attention sur moi, comme si elles venaient de se souvenir de ma présence.

-Fin de la discussion, m'emporté-je. Je ne veux pas en parler, OK ? Ça ne regarde que moi. Je ne dois rien à personne. Si j'ai envie de garder des choses pour moi, je le fais et c'est tout.

-On est tes amies, Aly. Et on dit tout à ses amis, dit Gabriella.

-C'est pas comme ça que je fonctionne, moi.

Les deux filles se regardent longuement, et je perçois toutes sortes de choses mauvaises dans leur regard. Et je ne sais pourquoi, ça me suffit pour me lever, récupérer mon plateau et mon sac.

-Si vous ne pouvez pas comprendre que je veuille garder certaines choses pour moi, je m'en vais. Bonnes révisions, on se voit en cours, décrété-je avant de tourner les talons.

Je me dirige d'un pas décidé vers les portes plateaux sales et je dépose le mien avant de quitter la cantine. Elles m'ont mise en rogne, ces deux là. A parler de ma vie sentimentale sous mes yeux, sans prendre la peine de m'inclure à la discussion... Rhaa ! Et puis merde, ça ne les regarde pas ! Je ne leur doit rien. Je fais ce que je veux, et si j'ai envie de leur cacher des choses, je le fais et c'est tout. Qui sont-elles pour me donner des leçons de morales, sérieusement ?

Je marche rapidement dans les couloirs déserts de l'école. Tous les lycéens sont, soit dehors en train de profiter du soleil printanier, soit à la cafétéria en train de bouffer les légumes à l'eau dégueulasses. Voilà pourquoi les couloirs sont vides. Et j'avoue que cette sensation est étrange, parce qu'habituellement les corridors du lycée sont plus bondés qu'un métro aux heures de pointes. J'avance donc, traversant l'aile gauche du lycée laissé à l'abandon en direction du gymnase.

En fait, si je ne suis pas allée réviser avec les filles, c'est parce que je veux me rendre au gymnase pour étudier la liste des joueurs de foot de terminale. Je veux la consulter et prendre des notes pour mes recherches avenirs. Je ne sais pas pourquoi je ne l'ai pas fait avant, ça fait pourtant des semaines que je sais qu'il fait partie de l'équipe de foot du lycée, mais je ne sais pas... Avant aujourd'hui, je n'avais pas vraiment envie de chercher. Je n'avais pas vraiment pris goût à ce jeu. Je n'y croyais pas, en fait. Mais maintenant, je pense qu'aller consulter cette liste de footballeur est primordiale.

Les battements de mon cœur ont considérablement augmentés, si bien que je les entends résonner dans mon crâne. Tout est si calme, que j'ai l'impression d'être ici illégalement. Tout est si calme autour de moi alors qu'intérieurement, j'ai l'impression que tout résonne, que tout se bouscule, que tout s'emballe. Je déteste cette sensation. J'ai l'impression de ne plus être maitre de moi, que je suis au bord du vide et qu'un simple coup de vent suffirait à me faire tomber.

J'arrive enfin près du gymnase. Le même calme plat et dérangeant réside aussi dans cette partie du bahut et je trouve ça insoutenable. Fébrile, je m'arrête de marcher lorsque j'arrive devant la porte des vestiaires qui donne directement sur le terrain de sport couvert. La liste de l'équipe doit être accrochées à l'intérieur, s'ils n'ont pas changé de système. Je sais que la liste se trouve là parce que l'année dernière je faisais partie de l'équipe féminine de volley-ball et qu'un exemplaire des listes des équipes était toujours accroché dans les vestiaires.

Les vestiaires sont réservés aux sportifs, je le sais. Tout le monde le sait, d'ailleurs. Mais je dois rentrer. Ça ne prendra que deux petites minutes, de toutes manières. Juste le temps que je prenne en photo la liste et c'est tout. Personne ne le saura, tout se passera bien. De toutes façons, il est trop tard pour faire marche arrière maintenant. Je dois aller au bout des choses.

Je pose une main tremblante sur la poignée des vestiaires, puis l'abaisse lentement, jusqu'à ce que la porte s'ouvre. La lumière s'allume en clignotant, et je découvre des affaires, des sacs et des chaussures posés sur les bancs des vestiaires. Une équipe s'entraine. Putain, il faut que je fasse vite. Si je pensais que mon cœur battait fort tout à l'heure, il est en tachycardie maintenant.

Je souffle un coup et je me mets à chercher les listes des équipes. Elles sont accrochées au mur, au même emplacement que l'année dernière. Je me précipite vers ces dernières et les survole aussitôt des yeux à la recherche de celle qui m'intéresse. C'est la seconde en partant de la gauche, et elle est la plus remplie de toutes les listes. Il y a vingt-six noms. Vingt-six noms, et celui de mon Inconnu figure parmi eux. Je reste plusieurs secondes devant la liste, à lire les prénoms des joueurs, sans réussir à les assimiler. Mon cerveau est en pause, en stand-by. Comme si des câbles avaient été débranchés, coupant la connexion avec le reste de mon corps. Mes yeux voient les noms, mais mon cerveau n'arrive pas à les lire et les a identifier.

La porte donnant sur le terrain s'ouvre brusquement, me faisant émerger de ma transe. Pire que ça, ça me fait sursauter et j'ai l'impression que mon cœur va lâcher où au moins sortir de ma poitrine. Je me retourne et je vois Marc entrer dans les vestiaires. Putain de merde, est-ce une blague où le destin semble vouloir nous réunir tout le temps ?

Il est en tenue de sport, les cheveux ramenés en arrière, le souffle court. Il me dévisage un instant, avant de froncer les sourcils.

-Aly ?

Sa voix coupe l'air et vient percuter mon corps de plein fouet. Faîtes que ça soit une blague, faîtes que ça soit une putain de blague ! De toutes les personnes qui auraient pu arrive à l'improviste dans ces vestiaires, il a fallut que ça soit Marc !

-Aly, qu'est-ce que tu fais là ? Reprend-il en faisant un pas vers moi.

J'avale difficilement ma salive et je me dirige vers la sortie, sans prendre le temps de lui répondre. Je le fuis, une fois de plus. Je fuis la discussion parce que j'ai promis à un mec que je ne connais pas que je ne parlerais pas à Marc et quand j'y pense, c'est totalement ridicule. Mais ça ne me suffit pas pour m'arrêter et j'ouvre la porte pour m'extirper des vestiaires, et échapper à Marc. Sauf que ce dernier n'est pas de cet avis et vient claquer la porte pour m'empêcher de sortir. Je me retourne lentement, et il est là. Juste devant moi, une main appuyée contre la porte close créant comme un barreau infranchissable. C'était une mauvaise idée, une putain de mauvaise idée de venir ici.

-Laisse-moi sortir, lâché-je, sachant pertinemment qu'il n'en fera rien.

Il vient coller son autre main à côté de ma tête, m'encerclant et me bloquant contre la porte.

-Pas avant que tu me dises ce que tu fais ici, déclare-t-il. Tu es au courant que cet endroit est strictement réserver aux sportifs ?

-Je sais, oui.

-Alors qu'est-ce que tu fais là ?

Un mensonge, il m'en faut un, et vite. Qu'est-ce que je peux inventer qui soit assez important pour expliquer et pardonner ma présence dans ce lieu interdit ? J'humecte mes lèvres et je laisse mon regard rencontrer celui de Marc. Ses yeux émeraudes me placardent contre la porte tant ils sont impressionnants. Son regard est si expressif, si froid et en même temps si fougueux que s'en est désarmant. De toutes manières, tout est désarmant chez lui. Tout, à commencé par sa proximité.

-Alors ? relance-t-il. Qu'est-ce que tu es venue faire ici ?

-Je... Hum... hésité-je. Je te cherchais.

Une lueur vivace passe dans ses prunelles, puis ses lèvres s'entrouvrent. Il me toise longuement, et je me sens incroyablement mal à l'aise. Il est juste là, à quelques centimètres de moi, si bien qu'il suffirait que l'un de nous deux inspire trop profondément pour que nos poitrines se touchent. Son parfum m'englobe lentement et m'enivre.

-Comment ça « tu me cherchais » ? questionne-t-il.

-Je te cherchais. C'est tout.

-Pourquoi faire ?

-Pour discuter. Et pourquoi pas réitérer notre entrevue de l'autre fois.

Un sourire en coin survole ses lèvres et il secoue la tête. J'ai l'impression que je vais me mettre à suffoquer s'il ne s'écarte pas tout de suite de moi, mais il continue, sans même se rendre compte de mon malaise :

-Si tu me cherchais pourquoi as-tu réagi comme ça lorsque je suis entré ici ?

-Parce que comme tu l'as si bien dit, je ne suis pas censée être dans ces vestiaires, expliqué-je. Je voulais t'attendre à l'extérieur au départ, mais je n'ai pas pu m'empêcher d'entrer.

-Tu savais que j'avais entrainement ? demande-t-il, suspicieux.

Absolument pas, non. Si j'avais su, jamais je ne serais venue...

-Oui, je me suis renseignée sur ton compte, baratiné-je.

-Tu aurais pu te faire griller, t'aurais pas dû entrer ici.

-Je sais.

Il décolle sa main droite de la porte pour replacer une mèche de mes cheveux. Je frisonne et je doute que ça ne soit passer inaperçu. Mais à quoi joue-t-il .

-Alors, tu t'es décidé à ne pas croire ton idiot de copain au Zippo qui dit de la merde sur moi ? lance-t-il soudainement. T'as décidé de me laisser une chance ?

-Je... Je lui ai dit que j'arrêterais de te parler.

Je ne sais pas pourquoi je lui ai révéler la promesse que j'avais faite à mon Inconnu. Sûrement que j'en ressentais le besoin. Ou peut-être car je n'ai pas envie de rester à l'écart de Marc. Peut-être parce qu'il m'attire trop pour cela.

-Tu lui as promis de ne plus m'approcher, mais tu es ici, remarque-t-il.

J'opine. Rien ne devait se passer comme ça et je sais que les répercussions seront grosses. Si l'Inconnu vient à prendre connaissance de ma petite entrevue avec Marc, je suis finie. Le jeu est fini, et je sais que je ne pourrais pas essayer de négocier, cette fois.

-Tu me laisses une chance, alors ? demande-t-il. Tu me laisses une chance de te prouver que je suis celui qui dit la vérité ?

-Oui.

Il sourit et laisse retomber ses bras le long de son corps d'athlète, me libérant de sa cage improvisée.

-Alors c'est oui, déclare-t-il.

-C'est oui ? répété-je.

-Je suis d'accord pour qu'on réitère notre pose cigarette de l'autre fois, Aly.

Il s'écarte d'un pas et je peux enfin respirer. Il se dirige vers un banc et sort une bouteille d'eau d'un des sacs, que je devine être le sien. Il avale une grosse gorgée du liquide transparent et s'essuie la bouche avec le revers de sa main, enlevant le voile humide qui s'était déposé. Puis, Marc revient vers moi, après avoir remis sa bouteille dans son sac.

-Il faut que tu y ailles maintenant, on aurait pas l'air con si quelqu'un d'autre débarquait ici, sourit-il.

-Oui, je m'en vais.

-Je t'enverrais une invitation sur Facebook, pour qu'on puisse discuter. Je t'aurais bien donner mon numéro, mais je suis incapable de m'en souvenir.

Je laisse échapper un rire nerveux alors que ma main cherche à taton la poignée derrière moi.

-Ça me va. J'attendrais, alors, acquiescé-je.

-Cool. Alors, je te dis à plus tard, Aly.

-Ouais. Salut.

Je me retourne rapidement puis je sors des vestiaires. Ma respiration est courte et j'ai l'horrible impression d'être tiraillée de l'intérieur. J'ai merdé. J'ai vraiment merdé, cette fois. Parce que non seulement je n'ai pas pu prendre la photo de la liste mais j'ai dis à Marc que je voulais réitérer notre rendez-vous alors qu'en parallèle, j'ai promis à l'Inconnu de ne plus lui adresser la parole.

-Merde, mais qu'ai-je encore fait ?

***

Hellooo ! Voilà le chapitre 4 ! Les choses vont commencer à avancer maintenant... Alors, vous avez hâte ?:-D J'espère que ce chapitre vous a plu, même s'il ne se passe pas grand chose...

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-Morgane. ♡

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