Chapitre 3 : Cigarette
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Chapitre 3 :
La discussion que j'ai partagé avec mon Inconnu cette nuit hante mon esprit. Les messages qu'il m'a envoyé tourbillonnent dans ma tête à une allure folle, se cognant de tout côté contre mon crâne. J'y ai pensé pendant la presque totalité de la journée et je commence à avoir mal à la tête à force de cogiter dessus. Il m'a dit hier, qu'il me laisserait entendre sa voix prochainement. Il m'en a fait la promesse, mais j'ai le pré-sentiment qu'il ne la tiendra pas. Comme il me l'a fait remarqué, ça serait me donner trop d'indices sur lui en même temps. Donc je pense qu'il ne tiendra pas sa promesse et qu'il ne me laissera pas entendre sa voix, qu'il décrit raque et douce. Je sais qu'il a menti et quelque chose en moi n'aime pas ça. Depuis quelques jours, j'ai l'impression de l'énerver. Vraiment. J'ai l'impression qu'il en a marre que je prenne mon temps pour trouver qui il est. Mais je sais qu'au fond de lui, il ne veut pas que je découvre son identité. Parce que ça voudrait dire que son jeu est définitivement terminé. Ça voudrait dire qu'il serait obligé d'obtempérer à la moindre de mes exigences. Et je suis intimement convaincue que ce n'est pas ce qu'il veut.
C'est pour ça que je suis arrivée à cette conclusion : S'il joue, s'il est pressé que j'entre dans son jeu, ce n'est pas pour que je découvre qui il est, mais pour que je m'intéresse à lui. Voilà mon raisonnement, et il me paraît crédible. Il veut simplement que quelqu'un s'intéresse à lui. Il veut peut-être que je tombe amoureuse de lui ou un autre truc stupide du genre. Ou alors, je n'y suis pas du tout, et il a une autre idée derrière la tête, ce qui ne m'étonnerait pas venant de lui.
-Aly ? la voix douce et éraillée de Holly m'interpelle, me faisant émerger de mes pensées.
Je relève la tête vers elle et je rencontre ses yeux verts anis. Ses iris luisent fougueusement sous les derniers rayons du soleil déclinant à l'ouest. Son visage est crispé lorsqu'elle me fixe longuement, comme si elle jaugeait ma réaction.
-Tu ne m'écoutais pas, hein ? réalise-t-elle soudainement.
Je ne peux m'empêcher de me sentir coupable. A force de rester paralysée dans le tourbillon de mes pensées, je finis par être totalement absente. Je secoue honteusement la tête et Holly soupire. Elle détourne le regard et secoue à son tour sa tête.
-Qu'est-ce que tu disais... ? risqué-je.
-C'est bon, Aly. J'en parlerai à quelqu'un d'autre.
Je mords ma lèvre avant de réajuster la bretelle de mon sac sur mon épaule. Nous marchons lentement côte à côte vers chez nous. Nous avons quitté le lycée plus d'une heure après l'heure de fermeture du bahut et nous sommes rester trainer devant. J'aurais préféré rentrer directement, et profiter de la seule soirée où mes parents ne sont pas là, mais Holly a tellement insisté pour que je reste que je n'ai pu que me résigner.
Je serre les poings puis je fais rapidement un pas devant Holly, posant fermement mes mais sur ses épaules pour la stopper. Elle hausse un de ses sourcils blonds, l'air suspicieux.
-Quoi ? lâche-t-elle.
-Dis-moi, je t'écoute.
-Non, ça sert à rien. Je vois bien que tu t'en fous de ce que je te dis.
-Je ne m'en fou absolument pas, Holly. Ça n'a rien à voir. C'est juste que j'ai la tête ailleurs en ce moment.
-Ça, j'avais cru remarqué, pouffe-t-elle.
Je lâche ses épaules et je laisse retomber mes bras mollement de par et d'autre de mon corps, vaincue. Elle a le droit d'être en colère. Qui ne le serait pas de toutes façons ? Depuis que l'Inconnu est entré dans ma vie, je ne suis plus la même. Je suis la première à le remarquer alors je peux comprendre que Holly soit en colère contre moi. Mais je ne veux pas la perdre pour un foutu jeu sordide.
-Pourquoi as-tu changé, Aly ? On s'entendait si bien, souffle-t-elle, maussade.
-Je suis toujours la même, d'accord ? C'est juste qu'en ce moment, j'ai beaucoup de trucs à gérer et je suis souvent perdue dans mes pensées.
-Qu'est-ce que t'as à gérer, au juste ?
-Des crises familiales, annoncé-je simplement.
-Des crises familiales ? C'est tout ? Te fous pas de ma gueule, Alyssa ? T'as toujours eu des problèmes familiaux, c'est pas pour ça que tu as changé. Je veux la vraie raison.
La vraie raison ? C'est ça qu'elle veut ? Elle veut que je lui dise que je joue à une jeu glauque avec un parfait inconnu qui est peut-être un psychopathe en manque, et que ça me plait ? Aucune chance. Elle me prendrait pour une folle. Je baisse les yeux quelques instants, essayant de trouver une excuse. Enfin, un mensonge, pour être exacte. Puis je relève soudainement la tête vers mon amie. J'ai trouvé.
-Et bien... Je crois que je suis tombée amoureuse.
Voilà mon excuse - qui est, en passant, l'un des plus gros mensonges que je n'ai jamais inventé - mais ça semble convaincre Holly. Son visage s'illumine d'un sourire radieux, plein de vie et d'espoir. Elle attrape une de mes mains et sert vigoureusement ma paume dans la sienne.
-Amoureuse ? Genre vraiment ?
-J'sais pas, Holly. Ça m'était jamais arrivé avant.
-Mais c'est super ! Je comprends que tu sois perdue dans tes pensées, je l'étais aussi avant de me mettre avec Jason.
Et c'est reparti. Elle va me reparler de son con de copain pendant une demie-heure. Elle va me dire à quel point c'est bien d'être amoureux et tout ce que ça lui apporte d'être en couple. Et puis, bien évidemment, elle va me demander de qui je suis supposée être « amoureuse ». Putain, dans quoi est-ce que je me suis encore embarquée ?
-Vas-y, raconte-moi tout ! commence-t-elle, aussi excitée qu'une puce. Qui est-ce ?
-Holly...
-Tu veux pas me le dire ? Je vois... Alors, peut-être que tu peux me dire où est-ce que tu l'as rencontré ?
-Hum... A un... Une soirée. Je l'ai rencontré à une soirée, il y a deux semaines.
-Whaou ! Et alors, c'est lui qui t'as fait des avances ?
-Ouais, j'imagine.
-Mais allez, Aly ! Dis-moi en plus ! Je suis ton amie, je n'en parlerai à personne. Juré !
Elle dit ça en levant sa main droite comme pour authentifier ses paroles. Il faut que j'invente une histoire de toutes pièces en un minimum de temps et dieu seul sait que ce n'est pas mon fort. Que quelqu'un me vienne en aide !
-Hum... Il est venu me demander du feu, expliqué-je. Puis on a discuté.
J'ai sorti ça comme ça. J'ai pris la première chose qui me passait par la tête et ce n'était peut-être pas une bonne idée. Parce que, merde, je suis clairement en train de parler de Marc, là. La soirée, le fait qu'il me demande du feu... Je suis en train de décrire ce qu'il s'est passé cette nuit là.
Et puis merde, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée tout compte fait.
-Je le connais ? demande Holly, friande d'obtenir plus d'informations.
-Non, il est en terminal.
-Un terminal ? Tu te fais pas chier, dis-moi ! Alors, tu crois que t'as une chance avec lui ?
-J'espère. Il me plait vraiment.
Et brusquement, Holly me prend dans ses bras. Elle me sert vivement contre elle, si bien qu'elle me broie les côtes. Comment est-ce possible qu'elle soit heureuse à ce point pour une chose ne la concernant pas ?
-Mais c'est génial ! J'étais sûre que quelqu'un t'avais tapé dans l'oeil. Je le sentais, s'extasie-t-elle en me lâchant enfin.
-N'en parle à personne, OK ? Je n'aimerais vraiment pas que tout le lycée soit au courant.
-Pour qui tu me prends, à la fin ? Bien sûr que je ne dirais rien. Ça reste entre toi et moi.
Elle me fait un clin d'oeil et elle recommence à me dire à quel point elle est heureuse pour moi. Mais, comme à mon habitude, je ne l'écoute plus. Mais cette fois j'ai une excuse valable : Il est là. Marc est là bas. Il marche vers nous, les mains enfoncées dans les poches étroites de son jean stretch, le regard braqué vers le sol. Holly ne le voit pas, puisqu'elle est dos à lui, mais elle se rend vite compte que je ne la regarde plus et tourne la tête pour voir ce que je fixe. Ou plutôt qui je fixe. Elle l'observe quelques instants avant de reporter son attention sur moi. La jolie blonde m'interroge du regard et je ne sais comment, elle comprend que je parlais de lui, un peu plus tôt.
-C'est lui, pas vrai ? demande-t-elle.
Mais je suis incapable de répondre parce que je ne cesse de me demander qu'est-ce qu'il fout là. C'est vrai quoi, les cours sont finis depuis plus d'une heure, alors que fait-il encore ici à une heure pareille ? Holly passe sa main devant mes yeux et la secoue énergiquement pour me ramener à moi.
-C'est lui, hein ?
Toujours pas de réponse de ma part.
-OK, j'ai compris. Je te laisse. bonne chance, sourit-elle.
-NON.
Elle arque un sourcil avant de jeter un autre coup d'oeil vers Marc, qui n'est plus très loin de nous maintenant.
-Fais pas ta timide, Alyssa. Ça va aller. Appelle-moi ce soir pour me raconter. Ne feint pas d'oublier, parce que moi, je n'oublierais pas.
Puis elle claque un bisous sur ma joue et s'en va aussi rapidement qu'une pluie passagère. Je reste paralysée en plein milieu de ce trottoir alors que Marc n'est plus qu'à une vingtaine de mètres de moi. Il relève soudainement la tête et ma respiration s'arrête. Il me dévisage, les sourcils froncés et le regard froid. Putain de merde.
Je me retourne difficilement, telle un automate, et je me mets à marcher - ou à m'enfuir - loin de lui. Holly a déjà disparue de mon champ de vision, comme si elle s'était volatilisé. Les pulsations de mon cœur s'accélèrent dans ma poitrine et mes poumons semblent s'embraser. Je suis seule avec lui. Je foule le bitume aussi rapidement que mes petites jambes me le permettent. Mes cheveux bruns me tombent dans la figure, mais je ne prends pas le temps de les replacer, parce que je n'ai vraiment pas envie d'avoir à faire à Marc ce soir. Pas après tout ce que mon Inconnu m'a dit à son sujet. Pas après tous les avertissements qu'il m'a donné. Je lui fais confiance, et s'il me dit que ce gars n'est qu'un coureur de jupon, je le crois. Mais, alors que j'allais tourner à gauche, je l'entends m'appeler de sa voix enjôleuse :
-Aly ?
J'avale ma salive et je traverse la chaussée en trottinant pour rejoindre le trottoir d'en face. Comme si cette simple route aurait le pouvoir de tenir ce mec affreusement beau loin de moi. Conneries, oui. Il traverse à son tour, sans la moindre difficulté, et me rattrape finalement en empoignant mon bras. Je me retourne vers lui, le visage paralysé. Je récupère ma respiration, légèrement sifflotante alors qu'un sourire en coin vient fendre son visage digne de celui d'un Apollon.
-J'étais sûre que c'était toi, dit-il.
Il balaye mes cheveux derrière mon visage et je ne peux m'empêcher de frémir sous son léger toucher.
-Tu me fuis ou quoi ? blague-t-il.
-Et toi, tu me traques ?
Il hausse un de ses fins sourcils bruns avant de desserrer son emprise autour de mon bras.
-Ça se pourrait bien, répond-il, sûr de lui.
-Qu'est-ce que tu veux ?
-On pourrait... Discuter ? divulgue-t-il, d'un ton charmeur.
-Pourquoi ? On se connait pas.
-Et alors ? On peut au moins partager un instant clope.
-J'en ai plus.
-On peut se partager une clope, alors.
Partager une clope avec lui ? Sérieusement ? Poser mes lèvres là où il les aurait placer au préalable ? Je ne suis pas sûre que l'Inconnu apprécie. S'il l'apprend, il sera sûrement en colère, peut-être même qu'il voudra arrêter de jouer avec moi. Mais j'ai vraiment envie d'une cigarette, et puis, comment pourrait-il le savoir ?
-Alors, ça te tente, Alyssa ?
-OK. De toute façon, mon bus n'arrivera pas avant vingt minutes.
-Cool.
Nous nous adossons à un muret appartenant à une habitation et Marc sort de sa poche son paquet de Marlboro. Il en sort une cigarette et la coince entre ses belles lèvres rouges et pulpeuses. Je n'avais jamais fait attention à sa bouche jusque là mais merde, est-ce qu'il y a ne serait-ce qu'une seule chose sur son visage n'étant pas parfaitement belle ? Je reste bloquée sur ses lèvres charnues un moment, avant de m'obliger à détourner le regard. Mes mains commencent à devenir moite et je suis de moins en moins à l'aise. Que se passe-t-il à la fin ?
-T'as du feu ? demande-t-il.
-T'en as pas, toi ?
-Faut croire que non. Si j'en avais je ne t'en demanderai pas, tu sais ?
Il sourit de plus belle et je sens mes joues s'échauffer. Ça ne m'étonnerait pas que je finisse aussi rouge qu'une pivoine avec toutes ses réflexions plus osées les unes que les autres. Alors, doucement, je sors de la poche de mon manteau le Zippo que mon Inconnu m'a offert. Je le tends à Marc qui l'attrape délicatement. Il reste aussi ébahi devant de briquet, que j'avais pu l'être la première fois que je l'ai vu. Il fait tourner l'objet argenté entre ses longs doigts sveltes, avant de faire claquer le capuchon, dévoilant une flamme rougeoyante.
-On a nouveau briquet, à ce que je vois. Il est magnifique.
-Merci. On me l'a offert.
Il décroche son regard du Zippo pour le poser sur moi.
-Qui te l'a offert ?
-Un... Un ami.
-Un ami ? Il doit vraiment tenir à toi pour t'offrir une petite merveille comme celle-là.
-C'est ce que je me suis dit.
La flamme continue de s'évaporer dans l'air frais du soir, dansant au gré du vent d'hiver. Marc met finalement le bout de sa cigarette au dessus du feu, et laisse la clope s'embraser. Il tire ensuite une grosse taffe en fermant les yeux, se délectant sûrement de la sensation de la nicotine dans sa gorge. Puis il expire la fumée par sa bouche et par son nez, d'une manière incroyablement sexy. Puis il me tend la cigarette en souriant.
-Qu'est-ce que tu faisais près du lycée à une heure pareille ? demande-t-il, au moment où je prends une bouffée de la cigarette.
-Et toi ?
-Je t'ai posé la question en premier. Je te réponds, dès que tu l'auras fait, toi.
-Et bien, je trainais avec une amie.
-C'est tout ?
-Ouais. Il n'y a rien de beaucoup plus excitant à faire près du lycée.
-Pas faux.
-Et toi, alors ? Tu faisais quoi ? redemandé-je.
-J'étais au terrain de foot.
Je recrache la fumée et je lui rends sa cigarette. Bien sûr qu'il était au terrain de foot.
-Tout à l'heure, tu me fuyais ? Reprit-il soudainement.
Je tourne ma tête vers lui et je le fixe longuement. Il tire une nouvelle taffe qu'il garde très longtemps dans sa gorge en regardant l'horizon s'assombrir. Son profil est fin, impeccable, sublime. Son nez est droit, ses lèvres rebondies et sa mâchoire forte et massive. Il souffle un nuage fantomatique dans les airs avant de tourner les yeux vers moi.
-Alors, tu me fuyais, Aly ?
-A ton avis ?
-C'est ce que j'ai eu l'impression que tu faisais mais si oui, pourquoi le faisais-tu ?
-Ça c'est une bonne question, approuvé-je.
-Oui, je trouve aussi. As-tu une réponse à me donner ?
-Oui.
Ses deux prunelles sont braquées sur mon visage d'une manière pesante. J'ai presque du mal à respirer depuis qu'il a posé son regard farouche sur moi. Il est si déstabilisant, si imposant qu'un simple de ces regards suffit à me déstabiliser.
-Quelqu'un m'a dit que je devais rester à l'écart, articulé-je d'une lenteur déconcertante.
Je le regarde attentivement, jaugeant ses réactions vis-à-vis de ma révélation. Mais rien. Il n'oscille même pas. A croire qu'il n'est pas étonné qu'on puisse des choses comme ça sur lui. Et je crois que c'est cette réaction, que je redoutais le plus.
-Qui t'as dit ça ?
-L'ami qui m'a offert le Zippo.
-Et alors, tu le crois ?
-Pourquoi ne le croirais-je pas ?
-Et pourquoi le croirais-tu ?
-Parce qu'il est mon ami.
-C'est vrai. Mais si je te dis que tu n'as pas de raison de me fuir. Que je ne suis pas dangereux ou... Je ne sais pas ce qu'il a pu te dire. Tu me croirais ?
-Je sais pas.
-Pourquoi le croirais-tu lui plutôt que moi ?
Je hausse les épaules.
-Qui te dit qu'il n'invente pas des choses à mon sujet pour me mettre des bâtons dans les roues ? Qui te dit qu'il n'a pas simplement peur que je m'intéresse à toi ?
-C'est... C'est le cas ? demandé-je, avant d'avaler difficilement ma salive.
-Ça se pourrait.
-J'aime pas quand tu dis ça.
-Je sais. Personne n'aime ça.
Il me redonne la cigarette. Je pose mes lèvres là où Marc vient de les poser et inspire doucement le poison de la clope. Je regarde le soleil décliné progressivement, et m'apprête à répliquer lorsque je me rends compte qu'il doit bientôt être l'heure d'aller rejoindre mon bus. Je jette un dernier coup d'oeil à Marc et lui tend la cigarette quasiment achevée.
-Je dois y aller. Le dernier bus qui passe par ici arrive dans cinq minutes. Et l'arrêt de bus et à presque autant de temps, donc il faut que je m'en aille.
-D'accord, pas de problème. Merci d'avoir accepter de partager une cigarette avec moi.
-Ouais, c'était cool.
Il me sourit gentiment et je me décolle du muret de brique. Je lui dis au revoir et je commence à marcher en direction de l'arrêt de bus. Je sens le regard émeraude de Marc brulait mon dos si bien que je ne suis presque pas étonnée lorsque sa voix retentit une dernière fois.
-Le crois pas, ton ami au Zippo. Il raconte de la merde.
Je ne me retourne pas et j'accélère le pas jusqu'à l'arrêt de bus....
En arrivant chez moi, j'ai découvert un message de l'Inconnu envoyé il y a une dizaine de minutes. Il disait :
Lui : T'es une menteuse, Alyssa.
***
Voilà le chapitre 3 de PhonePlay ! J'espère que ça vous a plu !
Je me suis dit que ça vous feriez plaisir si je postais un chapitre ce soir, étant donné ce qu'il se passe en ce moment... Quoi qu'il arrive, restez forte, mes Amours.
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