Chapitre 1 : Match
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Chapitre 1 : Match
Deux semaines que ce jeu entre l'inconnu et moi a débuté. Deux semaines que ce garçon monopolise mes pensées. Deux semaines que je passe le plus clair de mon temps à regarder l'écran de mon téléphone, espérant y découvrir un nouveau message venant de lui. Oui, je pense sans cesse à ce mystérieux garçon. Sans cesse à nos discussions. Sans cesse à qui il pourrait être. C'est simple... A chaque minutes de ma vie, je pense à lui. Plus qu'à l'alcool, plus qu'aux soirées, plus qu'un tabac. Je pense à lui plus qu'à tout autre chose. Il est presque devenu une drogue, pour moi. Une drogue dont je ne connais pas l'aspect, dont je ne connais pas la consistance. Une drogue dont je ne connais pas les causes, non plus. Mais même si j'ignore tout de lui, il est devenu aussi addictif que de la came. Mes amies ont remarqué que j'étais absente en ce moment, comme... Perdue dans mes pensées. Et elles ont tout juste. Même lorsque je suis avec elles, la seule chose à laquelle je pense, c'est à cet inconnu séduisant. A ma cocaïne, si vous préférez. Je me suis même surprise, à plusieurs reprises, à passer en revue les garçons de terminale, en me disant que l'un d'eux est mon inconnu. Que l'un d'eux obnubile mes pensées. Que l'un d'eux rend mon existence moins fade, plus intense et plus stimulante. C'est presque fou à dire, mais en un laps de temps très court, il a pris une place considérable dans ma vie. Ça me fait presque peur, cette façon qu'il a eu de s'initier dans ma vie, de chambouler mes repères et de défaire ma petite routine ennuyante. Il a tout changé... En mieux.
Je griffonne un coin de ma feuille, sans tenir compte du cours qui se déroule devant moi. Je ne sais même pas en quelle matière je suis. En mathématique ? En Anglais ? En technologie, peut-être ? J'en sais foutrement rien parce que je suis encore en train de penser à lui. Je suis incapable de penser à autre chose qu'à mon inconnu et si ça continue comme ça, mes notes ne vont pas tenir le choc. Je veux dire... Je n'écoute rien en cours, je bâcle mes devoirs et je préfère écouter notre musique plutôt que de lire les livres donnés par les profs. Et le pire, c'est que j'arrive à m'en foutre. J'arrive à me dire que ce n'est pas si grave, que j'ai de l'avance dans mes notes. Pourtant je sais que ça peut aller très vite. Je sais que passer d'un quatorze de moyenne à un huit, ça peut arriver très rapidement. Mais je m'en fous, et je continue de penser à lui.
Je vais le voir ce soir. Enfin, je vais au match de foot donc en l'occurrence, je vais le voir. Cette pensée a eu le pouvoir de me donner le sourire toute la journée. Qu'est-ce que je peux être niaise. Moi, Alyssa, réputée froide et solitaire, j'ai réussi à paraître niaise juste parce que je vais assister à un match de foot où il va jouer. Je suis en train de devenir tout ce que je déteste alors que je ne sais même pas qui il est. Je suis tombée bien bas, et encore une fois, ça m'est totalement égal. Et je crois que c'est le pire dans l'histoire.
La sonnerie retentit soudainement, me faisant émerger. Je relève la tête et j'entends vaguement la prof – d'Histoire, finalement – annoncer un contrôle pour la fin de semaine prochaine. Super. Je sens déjà la catastrophe arrivée étant donné que je n'ai rien écouter de ce qu'elle racontait lors des cinq derniers cours. Je rassemble en vitesse toutes mes affaires dans mon sac et je sors le plus rapidement que je le peux de la salle de classe. Ça y'est, la journée est terminée. Enfin. Le match commence à dix-huit heures, soit dans une heure. J'ai donné rendez-vous à Holly, une bonne amie à moi, à mon casier pour qu'on se rejoigne avant d'aller au terrain de foot ensemble. Je me fraie un chemin entre tous les lycéens, franchissant le couloir, pour rejoindre celui où se trouve mon casier.
Je prends cinq bonnes minutes à arriver dans le corridor qui m'intéresse. Il est rempli, comme tous les autres. Voilà ce que j'essaye d'éviter le soir pour avoir mon bus à temps : Toute cette cohue. Je marche jusqu'à mon casier et je m'adosse à ce dernier en attendant Holly. Je la connais, elle n'est pas du genre à se presser, je vais attendre un petit moment. Alors je me décolle de la porte métallique contre laquelle j'étais collée, j'ouvre adroitement mon casier après avoir déverrouillé le cadenas, et je fais mine de farfouiller dedans pour ne pas avoir l'air trop... Comment dire ? D'une pauvre fille qui attend toute seule.
Je me tourne et je pose mes coudes à l'intérieur de mon casier puis je sors mon téléphone de la poche de ma veste et je vais dans mes contacts. Je fais défiler l'écran jusqu'à arriver sur celui s'appelant « lui », et je lui envoie un message, comme ça, pour passer le temps. Bon, aussi parce que je meurs d'envie de lui parler. Je lui envoie un simple « Salut », puisque je n'ai pas l'habitude de commencer la conversation et ça me fait bizarre de me montrer entreprenante pour une fois.
La réponse ne tarde pas à arriver et je sens les pulsations de mon cœur se raviver automatiquement.
Lui : Hey, Chérie. Comment vas-tu ?
Alyssa : Je vais bien et toi ? Prêt pour le match ?
Lui : Absolument oui. Je viens d'arriver dans les vestiaires, on va se mettre en tenue, là.
Alyssa : Tu n'es pas trop stressé ?
Lui : Non, c'est un match amical. L'enjeu est plutôt faible.
Alyssa : Si c'est un match amical, pourquoi vous faîtes une fête si vous gagnez ?
Lui: Parce que chaque occasion est bonne pour une petite soirée, tu ne crois pas, Aly ?
Alyssa : Si, tu as raison. Tu sais chez qui ça se déroule ?
Lui : Ouais, je t'enverrai un texto avec l'adresse si jamais on gagne. Faut que je te laisse, Chérie. Le coach vient d'arriver.
Alyssa : Oh, oui, bien sûr. Bonne chance.
Lui : Merci, Chérie. Je compte sur toi pour nous soutenir... ;)
Je souris avant de ranger mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. Je me retourne, face vers le couloir, et je m'aperçois qu'il y a toujours autant de monde. Tout le monde attend quelqu'un à son casier ou quoi ? Je soupire avant de claquer la porte de mon casier, puis je plonge mes mains dans mes poches. C'est à ce moment que je vois Holly arriver sur ma droite, portant ses bouquins dans ses bras. Elle marche difficilement, une mèche de cheveux échouée sur son visage. Elle a l'air à bout de force. Je suis sûre qu'elle a galérer pour arriver jusqu'ici. Elle arrive à moi et me remets tous ses livres, comme si je servais d'étagère. Merci, Holly.
-Whaou... Ça va ? Demandé-je, sarcastiquement.
Elle s'adosse aux casiers à côté du mien et chasse la mèche qui lui tombait sur la figure. Elle reprend doucement sa respiration avant de lever son pouce en l'air comme pour me dire « Ouais, tout va bien. » Je regarde rapidement tous les livres qu'elle m'a remis et j'ai presque un haut le cœur. Physique-Chimie, Mathématiques, Sciences et vie de la Terre... Tous ces trucs à apprendre que je déteste. Je ne sais pas comment elle fait pour supporter sa première S, je veux dire... C'est clairement du suicide cette section. Et je repense à mon inconnu. Il est en terminale S lui, et à ce qu'il prétend, il se débrouille très bien.
-Tu te remets ou je dois appeler une ambulance, Holly ? la taquiné-je.
-Non... souffle-t-elle. Je crois que ça va aller. T'as de l'eau ?
-Non, désolée.
-Merde, tu crois que les toilettes sont ouvertes ?
-On pourra acheter des boissons au match, tu ne crois pas ?
-Si, mais je ne suis pas sûre de pouvoir tenir jusque là.
-Tu as traversé le lycée, pas couru un marathon, je te rappelle. Je suis sûre que tu peux survivre encore dix minutes sans eau.
Cette fois, elle lève son majeur pour me faire comprendre le fin fond de sa pensée. Je me contente de lui sourire de manière exagérée et de lui remettre son tas de livre.
-Tiens, je ne vais pas porter tes affaires. Où est ton sac ?
-Je sais pas exactement.
-Attends... Tu veux dire que tu l'as perdu ? questionné-je.
-Non, je dirais plutôt que Jason me l'a volé. J'avais laissé mon sac dans mon casier pour le temps du midi et quand je suis revenue... Plus de sac. Jason a laissé toutes mes affaires dans mon casier avec un mot disant « puisque tu ne peux pas venir me voir ce soir, tu serras obligée de passer pendant le week-end pour venir chercher ton précieux sac. »
-Il est vraiment pathétique ton mec, tu le sais ça ?
-Essaye de t'en trouver un, on en reparlera après, peste-t-elle.
Je lève les yeux au ciel, montrant mon exaspération. Si elle savait... De plus, je suis persuadée qu'elle préférerait mille fois avoir la relation que j'ai avec mon Inconnu plutôt que celle qu'elle entretient avec ce débile de première prénommé Jason.
-Le match est à quelle heure déjà ? demande Holly.
-Dix-huit heures, mais il faut y être un peu avant pour avoir de bonnes places.
-On y va tout de suite, alors ? Comme ça, ça nous donnera le temps d'aller chercher à boire et à manger.
-Ça me va. Tu veux mettre un truc dans mon sac ? Je veux dire... Ça doit être encombrant.
-Tu serais un amour, Aly.
Aly. Tout le monde dans mon entourage me donne ce surnom et je ne m'y étais jamais attardée avant qu'il ne l'utilise. Ça a une toute autre signification pour moi maintenant. Je veux dire... Ça sonne tellement intime de le voir m'appeler comme ça. Holly claque des doigts devant mes yeux pour me ramener à moi et je souffle un « désolée » avant de retirer mon sac de mes épaules et de l'ouvrir. Elle y engouffre sa trousse et deux de ses livres avant de me remercier.
-Bon on y va avant que je ne me déshydrate complètement ! s'exclame mon amie.
Je referme rapidement mon sac et le remets sur mes épaules. Puis, on quitte le lycée, bousculant et faisant râler les gens sur notre passage. On marche côté à côté, suivant le chemin pour rejoindre le grand terrain de foot du lycée. Il y a déjà une multitude d'adolescents autour des tribunes. On se croirait presque à la foire avec la musique, les marchants de friandises et de boissons et les pom pom girls qui se trémoussent sur le terrain pour faire patienter le publique. Holly m'entraine directement vers une des personnes vendant des confiseries. Elle commande une bouteille d'eau et moi, une canette de Coca-Cola, ma boisson -non alcoolisée- préférée. A peine trente secondes après que nous ayons payés, Holly a déjà bu la moitié de sa bouteille. Elle était peut-être vraiment près de la déshydratation tout compte fait... Nous marchons autour du terrain, pour rejoindre les tribunes mais Holly aperçois un groupe d'amis à elle, et elle me tire jusqu'à eux.
-Hey ! Vous aussi vous venez voir le match ? demande-t-elle en arrivant à leur niveau.
Un des garçons présents lui répond, mais je n'écoute pas ce qu'il dit. On ne peut pas vraiment dire que j'apprécie ces lycéens, moi aussi, je suis plutôt du genre... Exclusive. Je n'aime pas grand monde, seulement un cercle restreint de personnes, en fait. Et je m'en porte bien. Je n'ai jamais compris l'intérêt d'avoir une quantité astronomique de copains, quand on peut avoir quelques bons amis sur qui on peut compter. Je me contente donc de sourire, et d'hocher la tête de temps à autre pour avoir l'air un minimum présente dans la discussion.
Quand je commence à en avoir marre de tenir la chandelle, je sors mon téléphone et je consulte l'heure. Il est un peu plus de dix-sept heures quarante, et je sens mon cœur s'accélérer automatiquement. Je vais bientôt le voir. Je tape gentiment l'épaule de Holly, pour obtenir son attention quelques secondes. Elle tourne brièvement la tête vers moi et je lui montre le cadrant de mon téléphone, à l'endroit où il y a marqué l'heure.
-Je pense qu'on devrait aller nous asseoir avant d'être obligée de rester debout pendant tout le match, expliqué-je. Les gradins sont presque pleins, maintenant.
-Laisse-moi encore une minute, Aly. J'arrive.
Je soupire et je croise mes bras sous ma poitrine. Je jette un coup d'oeil vers le terrain de foot et j' observe les pom pom girls qui continuent à répéter inlassablement leur enchainement. Elles ont l'air de le connaître si bien qu'on dirait presque un automatisme pour elles. En même temps, avec le nombre d'heures qu'elles passent à répéter par semaine, l'inverse serait troublant. Je ne sais pas où elles trouvent tout ce courage pour faire ces cours supplémentaires, ça doit être tellement... Rébarbatif.
Holly quitte finalement son groupe d'amis, à mon plus grand bonheur, et nous allons enfin nous assoir. Il était temps, le match commence dans un peu plus de dix minutes. Nous sommes placées au deuxième rang, à croire que tout le monde préfère les places du haut. Je pose mon sac de cours à mes pieds et désert la cravate de mon uniforme. Puis, j'ouvre ma canette et en bois une grosse gorgée. Hmmm.
Holly me donne un coup de coude dans le bras et tend sa main vers moi avant de demander :
-Tu m'en passes une gorgée ? J'ai encore soif.
Je jette un coup d'oeil à sa bouteille d'eau... Qui est où d'ailleurs ?
-Tu as fdéjà ini ta bouteille ? Tu n'avais pas bu depuis l'an zéro ou quoi ?
-HAHA, très drôle, Person, siffle-t-elle. Fais pas ton égoïste et donne moi à boire.
Je lui remets ma canette en souriant faussement, alors qu'un grésillement provenant des énormes hauts parleurs accrochés partout dans le stade se fait entendre. Puis, quelques secondes après, une voix prend la place de ce long grésillement peu agréable.
« Merci à tous pour votre présence, ce soir. Nous rappelons que le match confronte le lycée d'Oxford au pensionnat de Londres. Nous espérons que vous passerez une bonne soirée. Je vous pris d'offrir un accueil chaleureux aux équipes de Londres et d'Oxford. »
Une vague d'applaudissements spontanés suit cette annonce puis les garçons de l'équipe de Londres entrent sur le terrain. Je les reconnais à leur tenue de foot, de couleur rouge sang. Ceux du lycée sont blancs et noirs, tout le monde le sais. Nous les applaudissons légèrement, mais nous gardons toute notre énergie pour notre équipe. Les joueurs de notre lycée suivent rapidement et je tape plus fort dans mes mains. Holly à l'air enthousiaste, elle aussi. Elle cri même avec certains autres lycéens pour acclamer nos favoris.
J'observe chacun des joueurs, et je sais qu'il est là. Parmi eux. C'est l'un de ces garçons. Je souris doucement. J'attends que mon intuition féminine guide mes yeux sur une personne en particulier, comme me l'avait conseillé mon Inconnu, mais rien. Je n'ai aucune foutue idée de qui il peut être. S'il est le blond à la fin du rang ou le gars à la peau basanée en tête de ligne. Je n'ai aucune idée de comment il est physiquement, il ne m'a jamais rien dit, à part le fait qu'il est musclé mais... Ils le sont tous. Plus ou moins c'est sûr, mais ils ont tous des corps sveltes et tout en muscles. Je m'attarde sur chacun d'eux et les détail du mieux que je le peux. Certains regardent vers les tribunes – dans ma direction, en l'occurrence – alors que d'autres gardent leur regard fixé vers leurs adversaires. J'avoue que j'ai du mal à m'imaginer que l'un d'eux est mon inconnu. Que l'un d'eux a manigancer ce jeu sordide avec les filles du lycée. Que l'un d'eux occupe continuellement mes pensées.
Tous les garçons se serrent la main puis ils se mettent en ligne par équipe, face à face. Un des arbitres se met entre eux et procède à l'engagement. Il pose le ballon au milieu des deux lignes et demande aux capitaines de chaque équipe de s'avancer. Il tire au sort, ou quelque chose comme ça, et le match débute après un long coup de sifflet. Le capitaine de l'équipe de Londres s'accapare la balle et commence déjà à courir vers les buts de ses adversaires. Une vague de sifflements désapprobateur inonde les gradins, témoignant le mécontentement des lycéens de mon école.
Un des joueurs de notre équipe récupère habillement le ballon et le passe à un de ses coéquipiers. Les encouragements fusent autour de nous, emplissant le stade intensément...
*
Il ne reste plus que cinq minutes. Cinq minutes et le suspens est à son comble. Un but partout. Voilà le score. Mais notre équipe surmène l'autre. Les pauvres Londoniens font de leur mieux pour protéger leur cage. C'est presque un exploit qu'ils aient pu marquer un but. En tout cas, depuis le début de la seconde mi-temps, ils se contentent de protéger leur but. Ils ne lancent plus aucune offensive et le match commence à devenir long... J'espère vraiment que l'un des gars de notre équipe va marquer, j'ai vraiment envie de faire la fête. J'ai réussi à inventer un mensonge crédible auprès de mes parents, et je serais déçue si je l'avais utilisé pour rien. Parce que tout bon menteur sait qu'il ne faut pas utiliser deux fois la même excuse.
Je sors de mes pensées à cause des cris d'acclamation autour de moi. Mes yeux sont immédiatement attirés par un grand brun qui traverse l'intégralité du terrain en direction des buts. La balle à ses pieds, il fonce tel une fusée dans la nuit noire. Son corps svelte se dessine sur la pelouse verte, et j'ai presque l'impression que ses pieds ne touchent pas le sol. Il est si rapide. Je suis sa progression des yeux, stupéfaite. Il feint tous les autres joueurs. Il leur fait crorie qu'il va passer à gauche pour passer à droite, et vis et versa. Je n'avais jamais vu un garçon se démener comme ça. Il approche petit à petit des buts et fait soudainement la passe à un de ses coéquipiers. Ce dernier tire à l'aveuglette en direction des cages, de manière imprécise, aléatoire.
Le silence retombe soudainement, comme si chaque respiration des supporteurs avaient été coupées en même temps que l'envoie de ce ballon. Des centaines de paires d'yeux convergent sur le ballon qui roule dans l'herbe tendre. Puis, doucement il va s'échouer dans le filet du but de nos adversaires.
Les cris reprennent vivement et tout le monde se lève. Je viens de réaliser que nous avons marqué à deux minutes de la fin. On peut presque dire qu'on a gagné et un sourire se répand sur mon visage. Je me lève à mon tour et j'applaudis en regardant tous les joueurs qui se sautent dans les bras. A ma gauche, Holly tape tellement fort dans ses mains qu'elle doit s'éclater les paumes. Mais ça n'a pas l'air de la préoccuper et elle rit à gorge déployée.
Le jeu reprend, mais cette fois, les rôles sont inversés. Ce sont les Londoniens qui essaient de marquer, et nos joueurs qui défendent les cages. Et ça marche. Le coup de sifflet retentit soudainement, annonçant la fin du jeu.
Nous avons gagné... Nous allons fêter ça, ce soir et je ne peux être plus ravie. Je vais aller à la même fête que lui. Je ne peux imaginer la soirée qui nous attend...
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Hey !!! Voilà le début du chapitre 1 ! Je posterai surement dans le Week-End une partie texto ! J'espère que ça vous a plu !
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Je sais qu'il n'y a pas trop de moments entre l'Inconnu et Aly, mais ne vous inquiétez pas, ça va arriver !
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