Bonus 1
LISEZ LA NOTE À LA FIN S'IL VOUS PLAIT :)
(Vidéo PhonePlay dans les médias, dîtes moi ce que vous en pensez ♡ )
Le dîner d'hier s'est bien passé. J'appréhendais un peu la rencontre d'Harry avec mes parents. Non pas que j'ai honte de lui ou quelque chose dans le genre, loin de là. Disons juste que mes parents sont des personnes très exigeantes et astreignantes. J'avais peur que le feeling ne passe pas qu'ils me fassent comprendre qu'ils ne me laisseraient pas partir en vacance avec Harry. Mais heureusement pour moi, ça s'est bien passé. Ma mère était conquise dès le début – du moins c'est ce que l'étincelle dans ses yeux m'a laissé suggérer – et mon père l'a été au moment où Harry a mentionné sa facilité incroyable pour les mathématiques. C'est vrai que les capacités intellectuelles de mon « ex-Inconnu » l'ont bien aidé à se faire une place dans le cœur de mes chers parents. Ils ont toujours été très à cheval sur la scolarité et le fait qu'Harry soit bon élève, a été un énorme plus.
Pour ce qui est de notre rencontre, nous avons racontés des craques. Gros, qui plus est. Harry et moi avons allié plusieurs éléments réels à un tissu de mensonges pour que le tout reste un minimum vraisemblable. Pour faire court, nous avons raconté que Marc, le jumeau d'Harry, nous avait présenté après un match de foot du lycée pour que nous fassions connaissance. De là, nous avions supposément échangé nos numéros et avions tissé des liens principalement par messages. Oui, cette notion est vraie. Harry comme moi, voulons que le côté SMS et relation virtuelle reste intact même dans notre histoire fictive. Enfin bon, nous avons conclus en disant que nous nous sommes revus plusieurs fois au vue de nos affinités et que de là, le coup de cœur que nous avons l'un pour l'autre avait fait le reste. Ma mère était charmé par cette histoire qu'elle a comparé à un conte de fée contemporain. Qu'elle appelle cela comme elle veut, à mes yeux cette histoire restera une belle connerie qu'Harry et moi avons pris un malin plaisir à inventer.
Je sens mon portable vibrer dans la poche de mon jean, m'arrachant de mes révisions. Je relève la tête de mon livre d'Histoire et attrape mon téléphone. Un nouveau message.
Lui : As-tu commencé à préparer tes valises, Chérie ?
Je ne peux m'empêcher de sourire en lisant son message. Mon cœur se met à battre plus fort dans ma poitrine et une bouffée de chaleur me prend. J'ai souvent ce genre de réactions en ce moment. Ce genre de réactions incompréhensibles et qui me dépasse complètement. Il me met dans un état pitoyable, c'est dingue... Il y a quelques mois, l'idée qu'une personne ressente ce genre de choses vis à vis d'une autre, m'aurait donné la nausée. Mais maintenant... Je suis obligée de comprendre puisque j'en suis moi même victime. C'est fou à quel point l'être humain est faible, quand on y pense. Il a beau se croire tout puissant, immortel et imbattable, ce n'est pas le cas. Il suffit que ses sentiments en décident autrement pour qu'il se retrouve aussi inoffensif et sans défense qu'un chaton qui vient de naître. L'Amour est sûrement le sentiment le plus détestable parmi tous les autres. Parce que oui, une fois que tu tombes amoureux de quelqu'un, tu serais capable de te mettre à genoux et de faire tout ce que la personne désire dans la peur de la perdre.
Je peux donc affirmer que si quelqu'un prétend que l'être humain est plus fort que tout, il n'est jamais tombé amoureux.
Alyssa : Pas encore, non... J'ai le nez plongé dans les révisions.
Lui : Ça ne m'étonne pas ! Tu n'as rien fichu du trimestre, tu es obligée de tout rattraper maintenant !
Alyssa : Des deux derniers trimestres, tu veux dire. A partir du moment où on a commencé ce satané jeu, je n'ai plus été capable de rien.
Lui : Oh vraiment ? Je suis profondément désolé !
Alyssa : Oui, tu peux l'être, c'est bien la moindre des choses. A cause de toi, ma moyenne à fait un vol plané.
Lui : Ça m'est égal, que ta moyenne est chutée. J'ai bien fait de t'envoyer ces messages et de me montrer si insistant. Sans ça, nous n'en serions pas là.
Alyssa : Ne me fais pas ce coup là ! Ça ne change en rien le fait que tu es à l'origine de mon échec scolaire.
Lui : Tu es en échec scolaire ?
Alyssa : Non, pas du tout. Mais cette conversation sonne beaucoup plus dramatique si je dis que je le suis. Alors oui, à cause de toi, je suis en échec scolaire, Shields.
Lui : « Ça sonne beaucoup plus dramatique, patati patata... » T'es vraiment spéciale comme fille, c'est dingue.
Alyssa : Ah oui, tu crois ?
Lui : Oui, la plus spéciale que j'ai eu l'occasion de rencontrer. Et c'est bien pour ça que tu es ma copine. Je ne suis pas du genre à aimer la banalité, tu sais ?
Alyssa : Je croyais l'avoir compris, effectivement. On ne voit pas deux garçons aborder des filles comme toi, tu le fais.
Lui : Je suis sûr que c'est ça qui t'a fait craquer pour moi.
Alyssa : Qui t'a dit que je craque pour toi ?
Lui : Oh ma Chérie, tu as bien plus fait que craquer pour moi. Et il suffirait que j'effleure ta cuisse de mes doigts pour le prouver à n'importe qui. Quiconque le verrait au premier regard que tu craques pour moi. Ça se voit comme un nez au milieu de la figure. Et tu sais pourquoi ? Parce que ta respiration se fait erratique lorsque je suis près de toi, ton cœur s'emballe et tes yeux pétillent de mille feux.
Alyssa : Tu racontes n'importe quoi.
Lui : Bien sûr que non, et je suis bien placé pour le savoir. Parce qu'Aly, je suis dans le même cas quand tu es près de moi. Je suis aussi instable que tu peux l'être, parce que moi aussi, je craque pour toi.
Et voilà que mon cœur en refait des siennes. Il est incapable de battre normalement, cet imbécile !
Alyssa : Et toi, tu as commencé ta valise ?
Lui : Ouais. En fait, je l'ai commencé hier soir en rentrant chez moi.
Alyssa : Juste après le dîner ?
Lui : Oui, juste après. Comme tes parents m'ont donné l'accord de t'emmener, je n'ai pas perdu une seconde pour la commencer. Je crois que c'est l'excitation et la hâte qui veulent ça...
Alyssa : Et tu l'as fini ?
Lui : Non, j'ai vite arrêter.
Alyssa : Pourquoi ?
Lui : Parce que je devais préparer autre chose.
Alyssa : Quoi ?
Lui : Tu en poses beaucoup de questions, c'est incroyables !
Alyssa : Ce n'est pas de ma faute si tu me rends curieuse !
Lui : Tu devrais apprendre à contrôler ça, Aly.
Alyssa : Je sais...
Je me mords la lèvre. J'ai envie de savoir ce qu'il préparait maintenant. Et je sens que ça va m'obséder si je n'arrête pas d'y penser rapidement. Tout de suite, je veux dire. Il faut que je parle d'autre chose avant de devenir parano.
Alyssa : Hum... Je peux te poser une autre question ?
Lui : Tu es incroyable, Alyssa Person, tu ne t'arrêtes jamais ! Mais vas-y, dis-moi, si ça peut te faire plaisir.
Alyssa : Où est-ce que tu vas passer tes examens comme tu es scolarisé à domicile ?
Lui : Mes parents ont trouvé un petit lycée en banlieue et ils m'ont inscrit en tant que candidat libre.
Alyssa : D'accord.
Je jette un coup d'oeil à ma montre et m'aperçois qu'il est presque dix-neuf heures trente. Je vais devoir y aller. Ce soir, je rejoins Holly chez elle pour dîner puis réviser pendant toute la soirée. Ma mère pense que réviser avec une amie pourrait me motiver, et j'ai donc demander à Holly si elle était d'accord avec ça.
Alyssa : Je n'avais pas vu l'heure, je dois aller chez Holly pour réviser. On se parle plus tard ?
Lui : Bien sûr. Tu me feras le plaisir de passer par ta boîte aux lettres en partant. Il se pourrait que mon occupation d'hier soir s'y trouve...
Mon cœur ne fait qu'un tour et je me lève précipitamment de ma chaise. Je rassemble le plus rapidement mes affaires et les plonges dans mon sac de cours que je balance sur mon épaule une fois fermé. Je sors de ma chambre, rejoins la mezzanine et dévale les escaliers. Je dis rapidement au revoir à mes parents, attrape un trousseau de clés de la maison et je vais dehors. Je cherche, les doigts fébriles, celles de la boîte aux lettres. Une fois trouvée, je reprends ma marche rapide jusqu'au portail. J'insère la clé dans la serrure de la boite et ouvre la petite porte métallique. Il n'y a qu'une lettre à l'intérieur, ce qui n'est pas étonnant puisqu'il n'est pas censé y avoir de courrier le Dimanche.
J'attrape l'enveloppe et l'observe attentivement. Il y a marqué dessus dans cette écriture qui correspond si bien à Harry...
« A ma coéquipière ? A ma Chérie ? A ma survivante ? Non, à ma Aly. »
Je souris et secoue la tête. Je retourne l'enveloppe et arrache le haut pour l'ouvrir. J'en sors une feuille blanche pliée minutieusement en trois parties égales. Je la déplie délicatement et découvre la belle écriture d'Harry qui recouvre la totalité du papier. Je prends une grande inspiration et commence à lire les quelques mots que mon amants m'a écrit, tandis que mes foutus doigts se mettent à trembler manquant de me faire lâcher la lettre plus d'une fois...
« Aly,
Je sais ce que tu vas penser en lisant cela... »
**
Voilà un petit bonus de PhonePlay parce que ça me manquait ! J'espère que ça vous a plu ! Donc comme vous l'aurez compris, la lettre que va lire Alyssa est celle de l'épilogue !
Je voulais vous informer que je reviendrais prochainement poster une partie sur cette histoire pour vous parler de quelque chose d'important, donc restez connectés ! (Ça devrait arriver d'ici deux semaines).
En attendant, je vous invite à aller lire ma nouvelle fiction DarkAshes (il y a déjà 6 chapitres) ! J'aimerais beaucoup d'avis, ça me ferait vraiment plaisir !
Comme d'habitude, n'hésitez pas à me dire si ce petit bonus vous a plu (je l'espère en tout cas) et que si c'est le cas, n'hésitez pas à voter, ça me fait toujours très plaisir !
Gros bisous !
-Morgane.
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