Vous savez ce que l'on dit ? Toutes les histoires ont une fin et je suis plutôt d'accord sur le principe, mais pas vraiment sur la forme, parce que mon histoire à moi, ne vient-elle pas de commencer ?

Papa et Maman sont officiellement mariés et vivent heureux en disputes depuis 3 ans.

Bora 2 a eu des petits donc maintenant, l'appartement est envahi de 5 Bora. C'est un peu le bordel pour les retrouver tous à la fois, mais on leur a mis des colliers de couleurs pour les différencier.

Papy et mamie, fidèles à eux-mêmes continuent à nous rendre visite régulièrement et presse tonton Timéo pour qu'il se trouve quelqu'un. Ce qui ne serait pas plus mal, à son âge maintenant. Il va finir vieux garçon.

Quant à moi...Acacia Iris Adélaïde Joyeau...

"- Ac' t'es là?

- Gaston...Combien de fois t'ai-je dit de ne pas venir dans ma chambre ? Je bosse là ! J'ai une dissert' à rendre pour demain et j'ai un oral à préparer. Qu'est-ce que tu veux ?

- T'emprunter un bouquin pour mon cours.

- T'as tout dans ta chambre, faux prétexte.

- Ouais je sais, je voulais juste te voir, je n'ai pas eu le temps d'aujourd'hui avec les cours et tout ça. Je t'ai seulement aperçu de loin à la bibliothèque tout à l'heure.

- Stalker.

- Le campus est petit, tu sais ?"

Gaston et moi avons atterri "comme par hasard" sur le même campus universitaire. Je ne sais pas si c'est une malédiction, un coup du mauvais sort ou quelque chose dans ce genre-là, mais le fait est que Gaston March est là. Dans mes pattes, encore une fois.

"- Ah voilà ce que je cherche ! Merci !

- Pense à me le ramener !

- Ouais, ouais."

Gaston est devenu étudiant en droit et moi en littérature. J'espère un jour pouvoir écrire quelque chose. Le gros cliché. L'écrivain en lettres. Mais je ne nie pas que ça me plairait bien. Écrire un livre dont je suis l'héroïne ou truc du genre.

"- Roh et c'est foutues toilettes qui ne marchent jamais quand on a besoin."

Je quitte ma chambre universitaire, traverse le couloir et toque à la porte de Gaston. Cette dernière s'entrouvre et je soupçonne le fait qu'il l'est volontairement mal refermée.

"- Gaston ?"

Surement parti prendre un café quelque part ou draguer une des filles du campus.

Bon, autant profiter du fait qu'il ne soit pas là.

"- Acacia t'es là ?"

Petit colis déposé, je sors de la salle de bain dans laquelle je venais de me laver les mains avec un grand sourire.

"- C'est quoi cette odeur ?"

Je pose ma main sur son épaule et lui adresse mon sourire le plus ravi.

"- J'ai fait caca. Merci encore pour tes toilettes!

- Quoi ? Acacia c'est dégoutant !"

On sait tous que certaines histoires d'amour commencent avec une pêche posée chez son voisin.

"- T'es mignon. Je te ferais presque un bisou.

- J'en mérite un pour supporter que tu viennes chier dans ma chambre.

- Mario a traversé des mondes pour Peach, il a eu un bisou sur la joue.

- J'emmerde Mario, je ne suis pas lui.

- Ah non ? Tu ne sautes pas pour tes pièces ?

- Quelle vulgarité..Bon allez, sors de ma chambre.

- Rabajois. Je l'aime bien, elle est plus lumineuse que la mienne. En plus, t'es gonflé de me foutre à la porte quand tu squattes tout le temps ma chambre.

- C'est ton côté "utile" que je squatte, nuance.

- Ma main dans ta face, tu la trouverais utile aussi ?

- Tout de suite la violence. Quand je dis que tu es barbare.

- Mais c'est pour ça que tu m'aimes, non ?"

Réduisant en un pas seulement la distance entre nous, il me regarde de haut avec un demi-sourire amusé.

"- Bien sûr que je t'aime. Pourquoi, tu en doutes ?

- Non, simple vérification d'usage."

Il se décale en éclatant de rire avant de se jeter plus loin sur son fauteuil de bureau.

"- Tu vois, j'avais raison.

- À quel propos ?

- Je nous avais donnés 3 ans. On est dans les temps.

- Vantard.

- N'est-ce pas pour ça que tu m'aimes ?"

Je m'assois à califourchon sur ses genoux et passe mes doigts dans ses mèches rousses et rebelles.

"- Va savoir. Peut-être.

- Tu es pas croyable..."

Je sais, il paraît que j'ai hérité ça de ma mère.

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Hello les Philiviers et Gacacia !

C'est ainsi que nos chemins se séparent avec la fin de "Philippine". Ce fut un immense bonheur d'écrire ces deux tomes, une grande joie de savoir que j'ai pu faire rire autant de gens, de savoir que j'ai pu illuminer des journées pour certains et d'avoir eu autant d'amour tout le long. Merci d'avoir porté ce projet avec moi. Merci d'avoir été tout simplement là.

Merci d'avoir supporté mon humour bizarre (et oui, je n'oublie pas que je dois donner des leçons de clash à certains :) ). Honnêtement, ça me fait un gros quelque chose de mettre un point final à Philippine et de devoir quitter cet univers joyeux, colorés et râleurs. Vraiment.

Mais j'espère que vous lui garderez néanmoins une petite place dans votre coeur dorénavant ! Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi, pour vos mots, vos messages, pour absolument tout ! Vous n'imaginez pas l'importance du moindre de vos messages et de l'impact qu'ils peuvent avoir.

C'est avec toute cette joie qu'on se sépare.

MERCI !