Chapitre 49 - Vengeance et Amour dans l'air
Vous vous dites sûrement "Acacia n'est pas ce genre de fille, elle n'ira pas jusqu'au chalet de Gaston" ou encore "Tant pis pour lui, il a perdu, il faut qu'il assume sa défaite", "Philippine t'autoriseras certainement pas ce genre de chose et Judith non plus" et vous savez quoi ? Vous avez raison.
Ma mère n'apprécie certainement pas le fait que je ne sois pas au chalet et je m'attends à la voir arriver comme une furie à tout moment tandis que je me tiens devant le chalet des March.
"- Je savais que tu viendrais."
Au moins un de nous deux qui a une certitude.
"- Entre, ne reste pas dehors.
- Ta mère ?
- Bloquée par Jean-Rémi qui lui a demandé une danse"
Au moins quelqu'un qui veut bien d'elle.
"- Donc ? On se la joue comment ?
- Je ne sais pas ce que tu attends de moi Gaston March, mais j'étais juste venir te dire que je n'allais pas m'abaisser à ce genre de chose. Sur ce, bonne soirée"
Je me retourne vers la porte, mais ce dernier se précipite contre elle et me bloque la route.
"- Attends ! Tu n'as quand même pas fait tout ce chemin juste pour me dire ça Acacia ?
- Si, pourquoi sinon ?
- Si tu ne voulais pas, il te suffisait de rester chez toi, tu le sais. Si tu es venue, c'est que tu attends quelque chose, n'est-ce pas ? Ose dire que je me trompe.
- Ok. Tu te trompes."
Tu crois sérieusement que tu m'intéresses ? Ce qu'il ne faut pas entendre.
"- Ça ne te ressemble pas...Partir comme ça...
- Ah parce que tu crois me connaître mieux que je ne me connais moi-même ? Intéressant.
- Ce n'est juste pas logique.
- Venant d'un garçon qui ne sait pas se servir de sa fourchette sans la confondre avec une truelle, t'es mal placé pour me parler de logique.
- Tu vas me dire que tu ne ressens rien ? Pas même un petit quelque chose?
- Ah si, si je ressens effectivement quelque chose quand je te vois, ça me donne des gazes d'ailleurs."
Il est grand temps que la gente masculine apprenne à rester à sa place. Vous nous prenez pour qui ? Pour des filles faciles ? Pour des filles que vous pouvez draguer impunément en pensant que votre charme à deux balles va fonctionner sur nous ?
Vous savez, on attend peut-être plus le Prince Charmant, mais ce n'est pas pour autant qu'on s'intéresse aux 7 nains réunis dans un corps.
"- Dis-moi, tu t'es fait plaquer par ta Laurie pour me courir après ? T'as pas un peu de dignité ?"
On reconnaît là les traits familiaux. Sa mère et mon père ? On en parle ou pas ?
"- Ce n'est pas pareil.
- Tiens donc. En quoi ? Je peux savoir ?
- Laurie...ok elle est jolie, mais elle est chiante. Elle est artificiellement superficielle.
- Ça ne veut rien dire, mais je comprends l'idée.
- Et toi...Toi t'es Acacia. T'es un bloc de béton. T'es brut de décoffrage ! Et ça...ça me plaît. Je veux dire, j'ai l'impression qu'il vaut sans cesse t'impressionner pour te plaire.
- Tu peux dire tous les mots doux et gentils du monde, Gaston. Ça ne prends juste pas sur moi.
- Pourquoi ?
- Parce que ! C'est comme si on donnait un Kinder à un enfant alors qu'il veut la plaquette de Milka. Tu vois le genre ?
- Développe...
- T'es mon ami d'enfance. C'est tout.
- Oses-tu m'enfermer dans cette sombre, humide et sordide prison qu'est la friendzone ?
- Je serais ta geôlière, vois-le comme ça.
- Tu sais que je peux te piquer les clés si tu t'approches de trop près ?
- J'aimerais voir ça."
Et sans crier gare. Sans prévenir. Sans même annoncer ses intentions premières, Gaston March m'embrasse.
"- Gaston !
- Oses dire que tu n'as pas aimé !
- Mais ça ne va pas bien dans ta tête !
- Oh allez...Acacia....
- Non, va te faire ! "
Je le savais ou du moins, je m'en doutais. Je n'aurai pas dû venir. Je n'aurai même pas dû y penser. L'idée n'aurait pas dû m'effleurer l'esprit...Je n'aurai jamais dû....
Rentrant au chalet, toute la famille était en train de papoter tranquillement tandis que je me précipite dans ma chambre.
"- Acacia ? Ça ne va pas ?
- JE VAIS LE TUER !"
Il n'aurait jamais dû me faire ça et pour m'avoir voler mon premier baiser, je me vengerais.
Tu connais peut-être ma mère, mais tu ne me connais pas moi et ce que je te prépare, tu ne t'y attendras pas.
Mon corps est un temple que tu n'aurais jamais dû souiller.
Je vais te le faire regretter.
**********
Coucou les Philiviers !
Alors je viens aux nouvelles pour vous car on arrive au chapitre 49 avec une petite fin très spéciale !
Le chapitre 50 amorce le début du mariage de Philippine et Olivier, et bien sûr Acacia n'a pas fini de faire parler d'elle et de se baiser volé par Gaston.
Je tiens à m'excuser auprès de vous pour le manque de chapitres, mais pour ceux qui me suivent sur les réseaux sociaux, vous savez qu'en ce moment, je suis entrain de monter ma propre communauté d'écrivains afin d'aider au mieux les jeunes plumes et d'accueillir tout ceux et celles qui le désirent. A l'heure actuelle, j'en suis encore à la construction du site internet, mais l'idée de "communauté" prends forme chaque jour un peu plus.
Encore un petit pas et on y sera !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top