- Comment tu vas toi ? Demande Sunny en entrant dans ma chambre. 

J'hausse les épaules, assise sur mon lit. 

- J'ai eu vraiment très peur. Je ferais comment moi sans toi ? Il baisse la tête en jouant avec ses mains. J'ai besoin de ma colloc d'utérus, aussi casse couille qu'elle puisse être. 

Je souris et ouvre mes bras, il me fonce dedans et je tombe à la renverse, lui sur moi alors que je rigole. 

- Je suis désolé. On s'engueule plus jamais à partir d'aujourd'hui. 

- Tu crois qu'on va y arriver ? Je demande. 

- J'ai pas beaucoup d'espoir, mais on peut essayer. 

- Okay. Je pouffe de rire. 

On se redresse et il me regarde contrarié. 

- Il t'a vraiment rien fait ce type hein ? 

- Non. Il a rien fait. 

- D'accord. Il hoche la tête. Et Pond alors ? 

Je souris à pleine dents. 

- Quoi ? 

- Depuis quand t'a des sentiments pour lui ? 

- Je crois bien que c'est depuis ce fameux soir où il m'a aidé. Il m'a ramené chez lui et m'a prit mon téléphone pour que je ne puisse pas m'échapper. Maintenant je réalise qu'il voulait juste passer du temps avec moi. On a mangé, on a dansé, on a rit. Puis on a dormi. Il m'a fait oublier la peur que j'avais eu. Puis quand les gars ont débarqué le lendemain matin, Ten et moi on a décidé qu'on allait le faire chier. Mais en fait... J'avais juste envie de passer du temps avec lui sans me l'avouer. 

Il sourit doucement. 

- Je le vois dans ses yeux quand il te regarde tu sais. Je fronce légèrement les sourcils. Il te regarde comme si t'étais l'une des merveilles du monde. 

- Vraiment ? 

- Ouais, je crois qu'il t'aime vraiment beaucoup. 

Mon sourire ne fait que s'agrandir. Notre mère apparaît à la porte et mon sourire retombe, ainsi que celui de Sunny. 

***

- Tu te rends compte ? Elle a fait tout ça. Ils divorcent, et maintenant elle veut qu'on rencontre ce type ! 

Je fais les cent pas dans le salon de Pond alors qu'il me regarde faire. 

- Est-ce que t'a envie de le voir ce mec ? 

- J'en sais rien. Je soupire. Je le connais pas. 

- Mmh, ça ne change pas le fait que ce soit ton père biologique. Pense-y, il savait pas non plus. Tu peux pas vraiment lui en vouloir. 

- C'est pas à lui que j'en veux. Je me tourne vers lui. Je sais pas si j'ai envie de le connaître. Personne ne peut remplacer mon père. 

- Il va pas le remplacer. C'est impossible. Mais peut-être qu'il pourrait t'apporter des réponses à certaines de tes questions. 

Il me tire et je tombe sur ses genoux. J'entoure sa nuque en le regardant tristement alors qu'il fait la moue.

- Mais si tu sens qu'au fond de toi... Tu n'as pas envie de le connaître, alors ne le fais pas. Peu importe ce que tu choisis, je te soutiendrais. Quelle que soit ta décision. 

Je souris légèrement. 

- T'es le meilleur. 

- Non, c'est toi qui est la meilleure. 

Je penche la tête et l'embrasse. Ses mains passent de ma taille à mes hanches, et glissent sous mon t-shirt, pour venir caresser ma peau. Mes mains se déplacent dans ses cheveux, alors que mon bassin bouge de lui même, comme par reflexe. Ses doigts se plantent dans ma chair et il m'arrête. 

- Si tu fais ça, je vais pas pouvoir me retenir. 

- Désolée. Je rougis. 

Il sourit et je le défie du regard. 

- Et si j'avais pas envie que tu te retiennes ? 

Il prend une grande inspiration en détournant la tête. 

- Stella me dit pas des trucs comme ça, mon cœur va exploser. 

Je pose ma main sur sa joue et lui fait tourner la tête vers moi. 

- J'en ai envie Pond. Toi, là, maintenant. Tout de suite. 

Il me fixe avec envie et se jette sur mes lèvres en me renversant dans le sofa. Sa tête descend dans mon cou alors que je m'accroche à lui, découvrant toutes ces nouvelles sensations. Il mordille la peau de mon cou et je gémis, un peu fort. 

J'ouvre grand les yeux gênée alors qu'il relève la tête. Il sourit alors que je le frappe à l'épaule. 

- Me mords pas ! 

- Bah quoi ? Je crois que t'a bien aimé. 

Je rougis et il retire son t-shirt. Je regarde son torse alors que mon désir ne fait que s'animer. Il retire aussi mon t-shirt. 

- T'a pas de soutif ? Il demande surpris. 

- Je déteste ça. 

Il continue de m'embrasser, passant de mon cou, à mes clavicules, à ma poitrine. Il ne laissait pas un centimètre lui échapper. 

- Pond... Je soupire d'aise. 

Il me relève et me porte jusqu'à sa chambre. Il me pose sur le lit et m'enlève mon pantalon avant de retirer le sien. Il revient au dessus de moi et me regarde concerné. 

- On est pas obligés d'aller jusqu'au bout si tu le sens pas. 

- J'en ai envie. 

Il sourit et m'embrasse de nouveau avant d'explorer mon corps de ses mains habiles.