• Ch.19 - La Piqûre •

Je courrais avec Alby en direction du griffeurs quand je sentis une présence. Je tournais la tête lorsque je remarquais que la présence était en fait un coureur. Je ne savais pas lequel mais j'étais à peu près sûre que c'était Minho. J'haussais les épaules et me détournais.

Je regardais les alentours et estimais que nous arriverions en fin de matinée.

- Tu y arrives ? C'est pas trop dur Alby ? m'inquiète-je.

- Non ça va.

Tu parles... Alby gardait un bon rythme mais soufflait fortement.

- On peut ralentir un peti...

- Je t'ai dit que ça va ! me coupa-t-il.

Je grognai face à son ordre et accélérais le pas.

J'avais eu raison car, en fin de matinée, nous arrivons en vue du griffeur. Ce dernier était toujours là, immobile. Ne sachant pas quoi faire, je me tournais vers Alby.

- On fait quoi ?

- On va vérifier s'il est vraiment mort et après on verra.

Alby s'avança lentement vers le griffeur. Voyant que la créature ne bougeait pas, je m'approchai à mon tour. Le griffeur était en boule, les lames rétractées. Alby s'était rapproché de sa tête alors que je m'étais positionnée sur le côté. Je ne voyais pas vraiment qu'est-ce que ça pourrait nous apporter de le fixer. Je regardais ma montre, il n'était pas encore l'heure de manger mais j'avais faim.

- Alby, je vais manger, tu fais quoi ?

- Je mangerais après.

- Si tu le dis.

Je le laissai et partis m'installer un peu plus loin. Je m'assis, dos contre le mur, et sortis mon sandwich. Je commençais à le manger quand je manquais de m'étouffer. Le griffeur venait de subitement se réveiller au moment où Alby l'avait touché. La créature s'était relevée et avait fait sortir ses lames. Je me levais rapidement et me préparai à aller aider Alby quand il fut piqué par l'aiguille du griffeur. Ce dernier, après son oeuvre, s'enfuit sans s'en prendre à moi.

Je fronçai les sourcils. Pourquoi ne m'a-t-il rien fait ? Pourquoi s'est-il enfui si rapidement ? Je ne me posais pas plus de questions et me précipitais au chevet d'Alby. Ce dernier était avachi à terre en suffocant. Il avait été piqué dans le ventre mais je refusais de soulever son tee-shirt pour regarder la blessure.

- Oh merde, Alby... Pourquoi il s'en ai prit à toi ? me lamentais-je.

Voyant que son état ne s'améliorait pas et que l'heure tournait, je me partis ranger mes affaires. Je réajustait la sangle quand on me sauta sur le dos. Je poussai un cri de surprise et tentai de détacher mon assaillant. Je me tournais violemment ce qui fit que celui qui était sur mon dos lâcha prise et se cogna contre le mur. Je reconnus enfin son identité.

- Alby qu'est-ce que tu fous ?! Calme-toi !

Il releva la tête vers moi, ses traits étaient déformés par la rage et ses yeux trahissaient de la colère mais également une once de peur. Soudain, je compris. Il a été piqué !

- Alby calme-toi ! Tu as été piqué, ressaisis-toi !

Il ne m'écouta pas et se remis debout pour me sauter dessus. Je laissais tomber l'affaire et préférais sauver ma peau. Je contrais son coup et attrapais mon poignard. Il se jeta sur moi mais je l'assomai avec le pommeau de mon arme. Il s'écroula à terre. Je regardais ma montre, et ouvrit de grands yeux, il était temps de partir. Mais comment je vais faire avec Alby ? Je grognai et me rapprochai d'Alby. J'essayais de le soulever mais il était trop lourd. D'un coup, je me souvins que Minho avait dit qu'il le suivrait. Hésitante, je l'appelai quand même.

- Minho ? T'es ?

Je n'entendis rien au début mais des bruits de pas resonnèrent. Minho surgit d'un couloir en fronçant les sourcils quand il vit Alby.

- Il s'est passé quoi ?

- Le griffeur, il s'était réveillé et il a piqué Alby qui a ensuite voulu m'attaquer. répondis-je. Mais pour l'instant, le plus important, c'est de rentrer au bloc.

Il acquiesça et se rapprocha. Il prit Alby sous les aisselles.

- Tu arriveras à prendre les jambes ?

- T'inquiètes pas.

Il souleva Alby et je pris les jambes de ce dernier.

On marcha comme ça pendant 2 heures quand je ne supportai plus le poids. Je lâchais prise, Minho dû faire pareil.

- Je vais le porter tout seul, on est plus très loin du bloc.

- T'es sûr ? hésitais-je.

- T'en fais pas.

J'haussais les épaules et Minho prit Alby sur son dos. On se remit à marcher.

On remarqua vite que s'il le portait tout seul, cela nous ralentissez encore plus.

- Minho, je vais t'aider, sinon on y arrivera jamais ! concèdais-je.

***

Mon ventre se serra quand j'entendis le bruit habituel de la fermeture des portes.

- Minho, il faut se dépêcher !

- Ok ! Allez, on accélère !

On marcha plus vite. Quand on arriva enfin en vue de la sortie, les portes commencèrent à se fermer. Tous les blocards étaient devant les portes en nous criant de nous presser.

- Emilie, vas-y.

- Tu es fou ! Je ne te laisserais pas !

- S'il te plait. supplia-t-il.

- Non, je reste.

J'accélérais encore plus. Mai je savais qu'il était trop tard. On avait plus le temps de sortir. Je passerai une deuxième nuit dans le labyrinthe. Je sentis que Minho avait deviner que ça ne servait plus à rien d'avancer. Il lâcha Alby et je fis de même. Les portes étaient encore à un 1 mètre de leur fermeture. Je tournai mon regard vers les blocards. Newt me criait de venir, son regard état rempli de tristesse. Je baissais la tête quand j'entendis.

- Thomas, non !

- Fais pas ça !

Je relevais la tête. Les portes venaient juste de se fermer derrière un blocard. Derrière Thomas. Je me levais, furieuse.

- Putain Thomas ! T'es suicidaire ou quoi ?! Pourquoi t'es venu ?

- Je... Je sais pas... Je voulais pas vous laisser...

Je grognais. Comme si trois blocards s'étaient déjà pas assez, il a fallu que ce tocard se ramène... Je me tournais vers Minho. Il était assis par terre, la tête entre les mains. Il n'avait pas encore remarquer la présence de Thomas. Il finit par lever la tête et, comme moi, devint furieux quand il vit Thomas. Il se leva, attrapa le col du nouveau et le plaqua contre le mur.

- Mais t'es malade ! Qu'est-ce qui t'as pris ?!

- Je voulais pas vous laisser !

- Tu viens de signer ton arrêt de mort, pauvre tocard !

Il ne répondit rien. Minho le relâcha quand il entendit un cri de griffeur au loin.

- On se bouge, allez ! cria Minho.

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Désolé pour le retard mais je manquais d'inspiration et de temps aussi.

A partir de maintenant, je ne mettrais plus qu'un seul chapitre par semaine de cette fanfic. J'ai peu de temps pour écrire sinon.

Alors vous en pensez quoi ??

Bisou mes griffeurs

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