Chapitre 5 : Les adieux, les aveux.
Il me tendit sa main. Je la saisis. Quand je fus debout, je détailla mieux le garçon en face de moi. Il était en short noir avec une chemise blanche et une genre de veste dans manche verte. Sa veste, l'autre qui était par dessus, était violette ainsi que ces bottes.
- Je-je suis désolée. Dis-je timidement.
- Désolée de quoi ? Me demanda-t-il.
- De vous avoir percutée et d'avoir dis "grand frère". J'étais dans la lune. Dis-je.
- Pourtant tu n'est pas loin de la vé-
- Alois ! Appela quelqu'un dans mon dos, le coupant au passage.
- Quoi Ciel ? Dit-il en levant les yeux au plafond.
Alois ? Ciel ?....! J'ai déjà entendu ces prénoms quelque part. Mais où ? Mes flash-backs !! Mais....est-ce une coïncidence qu'ils sont là ? Ou...est-ce simplement le hasard ?
- Où est Sebastian et Claude ? Dit Ciel.
Ce garçon....non. Il ne pouvait pas être le Ciel de mes rêves et de mes flash-backs. J'ai dû me tromper. Celui-ci il est froid, méchant, distant et dur. Celui dont je me rappelle, étant petite, il était joyeux, heureux, aimant, ect... Non, je ne peux pas croire que c'est le même qui est en face de moi aujourd'hui.
- Non...murmurais-je en reculant
Merde non ! Dis-je un peu plus fort.
Alois rigola, prenant le côté ironique de la situation en compte. Ciel me détailla de la tête aux pieds.
- C'est elle ? Celle qui m'a bousculée hier ? J'en était sûr ! Dit-il.
J'étais perdue dans leur discussion. Pour moi, elle n'avait ni queue ni tête. En plus, ils parlaient de moi !? Je les écoutais à moitié. Je n'arrêtais pas de tourner la tête à gauche et à droite, à la recherche de mon meilleur ami. Je me demandai se qui lui était arrivé. Où il était passé ? Plus le temps passait, plus je me faisais un sang d'encre. Allait-il bien ? Je retourna pour la énième fois ma tête à gauche quand je le vis arriver.
- David ! Criai-je en courant vers lui.
Une fois devant lui je sauta dans ces bras. Il faillit tomber mais retrouva vite son équilibre. Je le serra plus fort. Du plus fort que je pus. Lui aussi, il me serrait. Il relâcha peu à peu son étreinte et me chuchota à l'oreille :
- Rachel...se sont...
Il ne pu finir sa phrase. Je m'écarta de lui et lui dis faiblement :
- Je crois oui....
Je le regarda. Cependant, son regard était rivé sur quelque chose. Je me retourna, me plaça à côté de lui et suivis son regard. Je compris alors qu'il ne fixait pas quelque chose mais plutôt quelqu'un.
Ciel.
- Ciel, murmura-t-il, mon grand frère...?
Il s'avança peu à peu. Je le suivais de près, j'étais derrière lui.
- Alois...? Non c'est impossible. Ça ne peux pas être eux....dit-il, toujours dans un murmure.
Je le pris par le bras et me cacha derrière lui. Plus il s'approchait de Ciel et Alois, plus j'avais la peur qui augmentait. Qu'allait-il se passer ?
- Da-David ? Bégeya Alois.
- Co-comment tu me connais ? Tu es vraiment celui dont je me souvient ? Dit David, ne sachant pas comment il devait réagir.
Il le savait. Il avait les réponses à ses questions. Il ne voulait tout simplement pas y croire. Sans attendre de réponse, il m'attira contre lui et m'emmena dans sa chambre.
- Que-qu'est-ce qu'on doit penser de tout ça Rachel ? Me demanda-t-il en me lâchant, une fois dans sa chambre.
- Je ne sais pas...murmurais-je.
[ 11 Avril 2017 ]
Je me réveilla la tête dans le noir complet. Je ne me rappelai de rien en se qui concernait la veille. Je referma donc les yeux et essaya d'enlever tout le brouillard qui entourait mon cerveau. Quand j'ouvris les yeux, le directeur me fit peur.
- Bonjour Rachel. Me dit-il avec un sourire anormal.
- Qu'est-ce qui y'a ? Dis-je en me levant.
- Tu as fais ta valise ? Me demanda-t-il sans tourner autour du pot.
- Nom.. Je vais la faire là. Dis-je en allant prendre des vêtements dans l'armoire.
Oui, j'étais en pyjama. Le directeur partit directement après mes paroles. 20 minutes après, j'étais habillée et je commençai à faire ma valise quand quelqu'un toqua à la porte déjà ouverte. Je me retourna et vis Ciel. Mais cette-fois-ci, il n'était pas seul. Un homme grand, habillé en noir, yeux rouges et cheveux également noirs, se tenait à ces côtés. Il avait un sourire étrange sur le visage et ressemblait beaucoup au père de Ciel. Enfin quand je l'ai vue dans mon rêve et dans un flash-back. Je le montra du doigt.
- Qui est-ce ? Demandai-je.
- Mon majordome. Sebastian Michaelis. Dit Ciel en me regardant droit dans les yeux.
Des frissons me parcoururent le dos. Il avait la voix froide. Son visage était dur. Mais ces yeux...ces yeux laissaient paraître une peine, une souffrance énorme. Mais...ils montraient aussi une haine puissante, une détermination immense et une âme noircit par tout ça. Il n'avait aucune peur et ne s'attachait à rien. On y voyait dans sa façon de se tenir ainsi que dans sa façon d'agir. Ces paroles, sa voix...tout ça montrait qu'il hésitait jamais. Qu'est-ce qui lui est arrivé ? Comment du gamin mignon est adorable comme tout, il en est arrivé là ? Et surtout, qu'est-ce qu'ils foutent là ? Dans ma chambre. Après un long blanc où je détailla encore le majordome, je souris puis me retourna et continua à faire ma valise.
- Qu'est-ce qui te fais sourire ? Me demanda Ciel.
- Rien. C'est juste que...aux XXIème siècle, on a plus de majordome. Donc je me demandai, d'où tu viens pour en avoir un. Dis-je en prenant soin de ne pas le regarde et de continuer ma tâche.
- Je ne viens pas du XXIème siècle. Me dit-il d'un ton froid.
- Tu peux arrêter d'être froid ? Dis-je agacée. Attends ? Tu viens de dire quoi là ?
- Je ne viens pas du XXIème siècle. Répéta le jeune en face de moi.
- Tu ne viens pas de cette époque !?
- Non. Je viens de le dire. Je ne viens pas de cette époque. Me dit-il.
- De quelle époque tu viens alors ? Demandai-je en le regardant.
- Du I-
Il fut coupé par les deux jumelles, Kathleen et Laura, qui arrivèrent en criant mon prénom à s'en rompre les poumons.
- Qu'est-ce qui y'a ? Leur dis-je encore agacée.
- Il est là !! Disent-elles en chœur.
Je baissa la tête et mis les dernières choses dans ma valise. Une des filles la ferma et la prit pour l'emmener. L'autre, me prit le bras et me tira, avant que je ne sois sorti entièrement de la pièce, Ciel me prit la main et me dit dans un chuchotement en rapprochent sa bouche de mon oreille :
- Toi aussi, tu ne viens pas de cette époque... Rachel.
Il prononça mon prénom comme il en avait peur. J'ai beau réfléchir, je ne comprend pas de qu'il veux dire. Je ne viens pas de cette époque ? Qu'est-ce que sa signifie ? Quelques minutes plus tard, tout le monde était là pour nous dire au-revoir. La phrase de Ciel m'avait perturbée et résonnait dans ma tête. Je ne la comprenais toujours pas. J'étais plutôt heureuse de découvrir se qu'il y avait dehors ou encore comment ça se passe. Je regarda Maxi, qui était triste, je m'approcha de lui et lui dit :
- Bah alors ! C'est quoi cette tête ?
- Je t'aime. Me dit-il sérieusement.
- Moi aussi, dis-je.
J'avais pris son "Je t'aime" pour de l'amitié mais peut-être que j'aurais dû y prendre au sérieux. Je le prit dans mes bras et lui dis au-revoir. Ensuite David et moi partions dehors, pour rejoindre la voiture. En la rejoignant, je vis Ciel, Alois, le majordome de Ciel et, je pense, le majordome d'Alois. Je leur disais au-revoir de la main et monta dans la voiture suivis de David qui m'imita pour dire au-revoir aux quatre personnes.
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Ciao <3.
Cielangel-1875.
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