[11 Mai 1892]

Je me réveilla la tête sur le torse de l'homme que j'aimais le plus au monde. Je leva la tête et vis qu'il dormais encore. Je souria bêtement et l'embrassa avant de sortir doucement du lit et de remettre mon pyjama. Je sors ensuite sur la pointes des pieds et partis m'habiller. Mais...attend. "Je n'ai pas de vêtements ?". Je chercha donc Sebastian. J'allai dans la cuisine et le trouva.

- Bonjour Sebastian ! Dis-je.

- Oh, bonjour Mademoiselle. Avez-vous bien dormis ? Me demanda-t-il en collant son sourire endiablé sur son visage.

- Super. Mais dis-moi, où est ma valise ? Lui demandai-je.

- Dans la chambre d'ami où vous êtes installée, Mademoiselle. Me dit-il.

- Je ne l'avais pas remarquée. Dis-je. Merci.

Puis je parti. Je remonta les escaliers et chercha la chambre mais je ne la trouva pas. Je souffla et grogna. Un rire se fis entendre derrière moi. Je me retourna très vite et croisa les yeux bleus océan de David qui ce pouffait de rire. Il se tena le ventre tellement qu'il rigolait. Je m'approcha de lui et une fois à sa hauteur je lui mis une claque derrière la tête. Il arrêta de rire et me regarda stupéfait. Je ne l'avais jamais fais auparavant. En voyant sa tête de débile surpris, je pouffa, à mon tour. Il me colla contre le mur ce qui me fit arrêter de rigoler. Je le regarda et lui demanda :

- Tu fais quoi ?

- Bah rien.

Il s'éclata une nouvelle fois de rire. Mais cette fois-ci c'était parce que je le regardais comme si il était un extraterrestre venu me dévorer. "Trop d'imagination" me dis-je à moi-même.

- Alors comme ça on se perd dans les couloirs ? Me dit-il, une fois calmé.

- Lâche-moi , s'il te plais. Lui dis-je. Tu me fais mal.

Il s'excusa et me lâcha. Je commença à partir mais je me retourna vers lui et le regarda sans rien dire.

- Et si Grell revenait ? Dis-je d'un coup.

Il écarquilla les yeux. Il ne s'attendait pas à ça. C'est sûr et certain. Il s'approcha de moi me prit les épaules et me dit :

- Je t'emmène à ta chambre.

Il n'avais plus de sourire sur son doux visage. Seul l'appréhension était présente. Mais il ne laissa rien paraitre pour autant et me montra qu'il était sur fort. Mais, il avait peur, tout comme moi, que Grell ne refasse une apparition. Il ne m'avait pas répondu pour autant. Nous marchions dans les couloirs sans se parler. On arriva devant une porte. Il l'ouvra et me fit rentrer. Je me coucha sur le lit et lui fis signe de me rejoindre. Il se coucha sur l'autre côté du lit. Il me regarda de la tête aux pieds avant d'exploser de rire pour la je ne sais combien de fois. Je le regarda incrédule et lui demanda :

- Pourquoi tu rigoles encore ? 

- T'es encore en pyjama à 10h du matin.

- 10h ! Dis-je presque dans un hurlement.

Ce qui le fit, d'ailleurs, encore plus rigoler. Je me leva et chercha ma valise des yeux. Une fois trouver, je l'ouvris et en ressorta une robe bleue pailletée avec des sous-vêtements de la même couleur pratiquement. J'allai dans la salle de bain qui avait dans la chambre et me déshabilla pour ensuite entré dans la douche et allumer l'eau. Au début, elle était froide, ce qui me fis lâcher un petit gémissement. Elle devint, cependant, très rapidement chaude. Je ferma les yeux et laissa l'eau couler sur mon corp. Le visage du shinigami aux cheveux rouges passa devant mes yeux et me dit :

- Je t'aurais.

J'ouvre rapidement mes yeux et tourne sur moi-même pour voir si il n'y avait personne. Puis je me lava, me rinça et sorti. Je me sécha, enfila mes sous-vêtements et la robe. Je me brossa les cheveux et les attacha en queue de cheval haute puis je sorta de la petite pièce pour retourner me coucher dans le lit en compagnie de mon meilleur ami. Il me regarda et me dit :

- Bah là, c'est plus classe non ?

Je souria. Je ne vais pas vous mentir, je m'en voulais encore d'avoir tuée Maxi. Je me leva et alla, pour la deuxième fois, dans ma valise. J'en sorti, cette fois-ci, des photos. Des photos de tout mes amis de l'orphelinat. Je retourna m'asseoir dans le lit et David se rapprocha et se mit en face de moi. Je laissa sortir le collier, qu'il m'avait offert, du col de ma robe et le deuxième sortit en même temps. Le symbole des Phantomhive avec, pour deuxième collier, une araignée dans sa toile.

- Je n'avais j'avais vue le collier avec l'araignée. C'est ton frère qui te la donné ?

- Non c'est Maxi, pourquoi ?

- Pour rien.

- Dis-moi.

Il prit une grande inspiration.

- Claude... Claude est un démon araignée. Donc, le surnom de ton frère est l'araignée. Il a ce surnom depuis qu'il à fait le pacte.

- En gros, c'est le symbole de la famille Trancy ?

Il hocha la tête. Je ne dis plus rien, un sourire en coin, et me contente de regarder les photos. Qui, me fait effacer le sourire de mon visage. Au bout d'un moment je lâche les photos et me couche.

- C'est de ma faute.

- Non. Me dit l'homme en face de moi.

- Si. On aurait dût prévoir et surtout j'aurais pas dû le laisser faire ça.

- Hein ? Me dit-il comprenant pas ma dernière phrase.

J'inspire et expire lentement avant de dire ce que je n'ai pas dis depuis sa mort.

- On parlait tranquillement et il se tenait face à moi. Dos à moi, Grell me fonçait dessus. Je lui ai alors révélée, à Maxi, que c'était un shinigami et qu'il voulait ma peau, il voulait me tuer. Il m'a alors poussée et prit ma place. Et il c'est fait planter. C'est de ma faute ! C'est moi qui aurais dû mourir. J'aurais dû reprendre ma place !

Je mis mes mains sur mon visage. David ne savait plus quoi dire. Il savait que j'avais raison. Quelqu'un toqua à la porte. Je me releva et dis d'entrer. Sebastian entra et nous dit que le repas et près. David se leva du lit et me tendis sa main. Je l'ai saisis et me leva à mon tour. On alla dans la salle à manger où je retrouva mon frère, Élizabeth et Ciel. Il était déjà à table. Alois me souria mais je ne pu pas le lui rendre. J'avais la mort d'une personne importante sur la conscience et je ne pouvais pas faire comme si de rien était. Est-il heureux là où il est ?

- Rachel ! M'appela David.

Je le regarda quelques instant, décontenancée, puis je lui dis :

- Quoi ?

- Élisabeth te parlait.

- Pardon, dis-je auprès des personnes présentes.

- Ça va pas ? Me demanda Alois.

- Si si. Lui dis-je avec un mini sourire.

Il ne discuta pas plus et mangea. Je fis de même. Après mangé, tout le monde sortit de table. Tous, sauf moi. Je resta plantée là, le regard sur un point fixe de la table. Pourquoi ? Pourquoi je l'ai tuée ? Pourquoi je n'ai pas agit en mon âme et conscience ?

- Tu n'as pas à t'en vouloir. Me susurra David à mon oreille.

- Tu crois que je pourrais accéder au paradis ?

- Oui, ma belle. Ne t'en fais. Allez viens.

- Où ? Demandai-je.

- Mon frère veux te voir.

Je me leva et le suivis. "Qu'est-ce que j'ai fais ?" Arrivé devant le bureau, il toqua. On entendis un 'entrer'. Ce qu'on fit. Il nous regarda et remercia son frère qui répartit aussi vite qu'il était arrivé.

- Viens.

Au lieu de m'asseoir sur la chaise en face de son bureau, je m'assis sur le bureau en face de Ciel. Il laissa échapper un rire et me regarda.

- Je sais que tu crois que c'est ta faute. Me dit-il.

- Comment tu sais ?

- Mon frère me l'a dit.

-... C'est vraiment de ma faute.

- Arrêtes de t'en vouloir. Tu n'es pas heureuse avec moi ou quoi ?

- Ce n'est pas ça. Dis-je.

- Alors quoi ?

- Je me demande si j'aurais accès au paradis.

- Une Phantomhive n'a pas d'accès au paradis. Même si elle supplie, me dit-il en devenant un peu rouge au niveau des joues.

Sur le coup, je ne comprend pas très bien. Puis je m'exclama :

- Une Phantomhive ?! Sa veux dire quoi ça ?

Il ria nerveusement et il ne me regardait pas dans les yeux. Je lui tourna la tête et l'obligea à me regarder.

- Alors ?

- Épouse-moi. Me dit-il.

- Avec plaisir, Comte Phantomhive. Dis-je en scellant nos lèvres.

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PS : C'est un peu rapide je sais mais je veux terminer le livre.
Bonne vacances mes petits asticots qui lisez mon livre.

Ciao <3.

CielAngel-1875.