Drogues et alcool : en parler.
Bonjour lecteurs et lectrices,
J'ai décidé d'écrire cette partie parce que je trouve que certaines histoires mentionnent la drogue et l'alcool à tort et à travers, comme si ce n'était qu'un jeu sans qu'ils ne démontrent les effets qu'ils peuvent rapporter. Il est important de rappeler que c'est un sujet sérieux et non une banalité.
Scared of Heights étant une histoire où ces deux éléments seront très souvent mentionnés, voici quelques informations que vous ne devez pas négliger.
La plupart des informations sur la drogue vienne du site Drogues-Info-Service (1) et les autres de QLDNP1J : Quand la drogue n'est plus un jeu (2)
(1) lien : www.drogues-info-service.fr/
(2) lien : www.quandladrogue.com/index-2.html
Celles de l'alcool proviennent du site Alcool-Info-Service (www.alcool-info-service.fr/)
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I) LES DROGUES
On appelle « drogue » toute substance qui modifie la manière de percevoir les choses, de ressentir les émotions, de penser et de se comporter.
Les dangers liés à l'usage varient selon les substances, les individus, les façons de consommer, les quantités, etc...
Les différentes substances peuvent être classées selon leur statut juridique, leurs effets ou leur dangerosité (l'autorisation ou l'interdiction d'une drogue n'est pas strictement fondée sur sa dangerosité).
a) Des effets différents
‒ « Dépresseur du système nerveux » : elles agissent sur le cerveau en ralentissant certaines fonctions ou sensations. Un ralentissement de la fonction respiratoire et l'endormissement sont souvent des effets secondaires de ces drogues.
‒ « Stimulant » : elles accroissent les sensations et certaines fonctions organiques comme le rythme cardiaque ou encore la sensation d'éveil... Leur action « stimulante » est souvent suivie d'un contrecoup avec par exemple des sensations inverses de fatigue et d'irritabilité.
‒ « Hallucinogène » : elles modifient les perceptions visuelles, auditives et corporelles. Ces modifications sont très dépendantes du contexte et de la personne qui utilise de telles drogues.
‒ « Stimulants-hallucinogènes » : elles stimulent les sensations et certaines fonctions organiques tout en produisant des distorsions des perceptions, mais de manière moins marquée qu'avec un hallucinogène.
‒ Les drogues difficiles à classer (on parle par défaut de « perturbateurs ») : elles peuvent avoir les effets de plusieurs des catégories précédentes sans avoir rien de spécifique.
b) Sans risque la première fois
Aucune consommation de drogue n'est sans risque, même lorsqu'il s'agit d'une première fois, et peut-être même surtout la première fois.
Le manque d'expérience peut provoquer des ressentis négatifs face à des effets inconnus (allant parfois jusqu'au bad trip provoqué par une intoxication aigüe à une substance) ou entrainer une consommation excessive, des prises de risques importants, voire des accidents (coma éthylique, prise de risque liée aux hallucinations, décès par surdose, etc.).
Consommer une drogue n'est jamais banal. L'envie d'essayer de nouveau ou l'impression de « gérer » peuvent pousser à consommer de plus en plus souvent, exposant au danger qu'une dépendance s'installe.
c) Liste de quelques drogues
‒ Amphétamine
‒ Buprénorphine Haut Dosage (BHD)
‒ Cannabis
‒ Cannabis de synthèse
‒ Cathinones
‒ Champignons hallucinogènes
‒ Cocaïne
‒ Crack
‒ Datura
‒ Ecstasy / MDMA
‒ GHB
‒ Héroïne
‒ Kétamine
‒ Khat
‒ LSD
‒ Méphédrone
‒ Méthadone
‒ Méthamphétamine
‒ Méthoxétamine
‒ Pipérazines
‒ Poppers
‒ Protoxyde d'azote
‒ Rachacha
‒ Salvia Divinorum
d) Quelques chiffres-clés :
‒ Cannabis
‒ Cocaïne, héroïne et opiacés
e) Quelques conséquences négatives à la suite de l'usage de certains produits
‒ Une infection transmise sexuellement ou par le sang;
‒ Une grossesse non désirée à la suite d'une relation sexuelle non protégée;
‒ Des blessures à la suite d'une bagarre ou d'un accident;
‒ Des problèmes de santés physiques (troubles digestifs, surdose, irritation nasale...)
‒ Des problèmes psychologiques (détresse, anxiété, dépression, idées suicidaires...)
‒ Des problèmes scolaires (absentéismes, faible motivation, suspension, baisse des résultats, etc.)
‒ Des problèmes relationnels avec les amis et la famille.
f) Comment savoir si j'ai un problème de consommation ?
Une consommation problématique est une consommation qui entraine chez l'usager des difficultés physiques, psychologiques, affectives, familiales ou professionnelles. Malheureusement, il n'est pas toujours évident de s'en rendre compte.
Voici quelques signes que j'ai pu trouvé sur un site (QLDNP1J : Quand la drogue n'est plus un jeu) :
‒ Passer beaucoup de temps à penser à la consommation, à consommer, à se procurer de la drogue ou à chercher de l'argent pour s'en procurer;
‒ Se désintéresser de ses activités préférées, de ses loisirs et de ses amis non-consommateurs;
‒ Souhaiter diminuer ou contrôler sa consommation et ne pas y arriver;
‒ Consommer de plus en plus et le faire plus souvent;
‒ Consommer pour se sentir bien;
‒ Se sentir coupable de sa consommation.
g) Comment savoir si un proche a un problème de consommation ?
Evidemment, les signe ci-dessus marchent aussi pour un de vos proches mais en voici d'autres. ATTENTION : ces "symptômes" ne sont pas applicables à toutes les personnes et une personne ne peut en avoir quelques uns seulement.
Les symptômes physiques reliés à la consommation de drogue :
‒ Apparence intoxiquée;
‒ Paupières tombantes;
‒ Yeux rougis;
‒ Pupilles dilatées ou contractées;
‒ Teint anormalement pâle;
‒ Modifications des habitudes de sommeil;
‒ Insomnie;
‒ Sieste ou sommeil à des heures inhabituelles;
‒ Maladies fréquentes en raison du peu de résistance à l'infection;
‒ Nez qui coule;
‒ Toussotements;
‒ Douleurs au niveau thoracique;
‒ Modifications ou augmentation soudaines de l'appétit;
‒ Perte de poids ou d'appétit inexpliquée.
Listes décrivant les changements dans le comportement :
‒ Sautes d'humeurs inexpliquées;
‒ Dépression;
‒ Anxiété ou toujours de mauvaise humeur;
‒ Réactions exagérées à de simples demandes;
‒ Egoïsme, peu de considération pour les autres;
‒ Caractère cachottier;
‒ Retrait de la vie familiale;
‒ Perte d'intérêt pour des activités qu'il aimait faire auparavant;
‒ Manque de motivation, ennui, indifférence;
‒ Léthargie;
‒ Manque d'énergie;
‒ Perte remarquable de concentration;
‒ Perte de la mémoire récente;
‒ Changement des valeurs, des idéaux, des croyances;
‒ Nouveaux amis, non intéressé à vous les présenter;
‒ Conversations téléphoniques en cachette;
‒ Personnes qui appellent et qui refusent de s'identifier / qui raccrochent lorsque vous répondez;
‒ Périodes d'absence inexpliquée de la maison;
‒ Vol d'argent;
‒ Disparition de choses qui peuvent être facilement vendues pour de l'argent comptant;
‒ Port de lunettes de soleil à des moments inappropriés;
Changements observés dans le milieu scolaire (s'il est étudiant ou lycéen ou autre) :
‒ Baisse du rendement scolaire, des notes;
‒ Diminution de la mémoire immédiate, de la concentration, manque d'attention;
‒ Perte de motivation, manque de participation aux activités scolaires;
‒ Absences ou retards fréquents;
‒ Manque de participation en classe;
‒ Sommeil ou somnolence pendant les cours;
‒ Apparence négligée, habillement et hygiène personnelle laissant à désirer;
‒ Apathie;
‒ Problèmes de comportement, mesures disciplinaires accrues;
‒ Nouveau groupe d'amis.
Indices physiques (autre que sur la personne) :
‒ Paquets en aluminium de la grosseur d'une pièce de 5 cents;
‒ Odeur de marijuana dans la chambre ou imprégnée dans les vêtements et les cheveux;
‒ Encens ou désodorisants domestiques;
‒ Gouttes pour les yeux;
‒ Cigarettes roulées;
‒ Cigarettes en partie émiettées;
‒ Pinces métalliques pour joint avec les extrémités noircies ou goudronnées;
‒ Papier pour rouler les cigarettes;
‒ Poudres, graines, feuilles, substances végétales, champignons;
‒ Capsules ou comprimés d'origine inconnue;
‒ Pipes, accessoires de pipe, filtres;
‒ Balance, trousse pour des expériences chimiques;
‒ Petites cuillères, pailles, lames de rasoir, miroirs;
‒ Sachets de plastique ou petits flacons de verre;
‒ Couteaux avec le bout brûlé;
‒ Chalumeau au propane.
(ATTENTION : Selon le site QLDNP1J, il faut avoir des doutes sérieux avant de procéder à une fouille des espaces qui contiennent leurs objets personnelles car cela pourrait aggraver la situation. Des doutes injustifiés envers l'être cher pourraient provoquer chez celui-ci une méfiance excessive dans votre relation et celles des autres membres de la famille)
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II) ALCOOL
Ce qu'on appelle communément « alcool », malgré des modes de production très différents, une grande variété de goûts et de couleurs n'est en réalité composé que d'une seule et même substance, l'éthanol, qui agit de manière spécifique sur l'organisme.
Que signifie l'indication en degré (°) ou en pourcentage (%) ? : cela correspond à la quantité d'alcool pur contenue dans 100 ml. Ainsi, si une boisson fait 35° (ou est concentrée à 35 %), cela signifie que 100 ml de cette boisson contiennent 35 ml d'alcool pur. Plus le degré est élevé, plus la boisson est concentrée en alcool pur.
a) Un verre standard, qu'est-ce que c'est ?
Une bière, un verre de whisky, un verre de vin ou encore un pastis tels qu'on les sert dans les bars contiennent tous approximativement la même quantité d'alcool pur : environ 10 grammes. C'est ce qu'on appelle un verre standard ou encore une unité alcool.
En revanche, chez soi ou chez des amis, les verres sont servis souvent plus généreusement. Ils contiennent alors des quantités d'alcool plus importantes que les verres standards servis dans les bars.
b) Comment il agit sur l'organisme ?
Après consommation, l'alcool est absorbé tel quel au niveau de l'intestin grêle et passe dans le sang. En quelques minutes, il est transporté dans tout l'organisme, notamment au niveau du cerveau.
L'alcool est éliminé essentiellement par le foie (95 %). Les 5 % restants sont éliminés par les reins (urine), la peau (sueur), les poumons (air expiré) et la salive. Le passage par la respiration permet d'évaluer, en mesurant la concentration d'alcool dans l'air expiré au moyen d'un éthylotest, le taux d'alcool dans le sang (ou alcoolémie).
c) Quels sont les effets ?
L'alcool est un produit psychoactif, c'est-à-dire qu'il agit sur le fonctionnement du cerveau : il modifie la conscience et les perceptions, et de ce fait le ressenti et les comportements. Les effets immédiats dépendent surtout de l'alcoolémie.
Consommé à faibles doses, l'alcool procure une sensation de détente, d'euphorie, voire d'excitation. Il désinhibe et aide à s'affranchir de sa timidité. Il libère la parole et contribue à lâcher-prise. Les réflexes commencent à diminuer.
Consommé à plus fortes doses, l'alcool provoque l'ivresse. Elle se traduit par une mauvaise coordination des mouvements, une élocution troublée, une diminution des réflexes et de la vigilance, un état de somnolence, etc. La consommation d'alcool peut également entraîner des pertes de mémoire allant jusqu'au trou noir.
À très fortes doses, la somnolence peut aller jusqu'au coma éthylique. Il constitue une urgence médicale. Faute de soins, il peut provoquer la mort.
Au delà de ses effets immédiats, consommé fréquemment, l'alcool a des conséquences sur la santé à long terme.
d) Les risques immédiats
L'alcool a des effets immédiats, essentiellement sur le cerveau, qui se manifestent quelques minutes après la consommation et qui peuvent durer plusieurs heures.
Durant toute cette période, le fonctionnement du cerveau et le comportement sont perturbés, entraînant des risques spécifiques.
‒ L'alcool au volant : diminue les réflexes, la vigilance et la résistance à la fatigue. Il perturbe également la vision, l'estimation des distances et la coordination des mouvements. De plus, son effet désinhibant amène à sous-évaluer le danger et ainsi à prendre des risques : « oubli » de boucler sa ceinture ou de porter un casque, vitesse excessive, etc.
‒ La violence : la personne va se focaliser sur l'irritation qu'elle ressent au moment présent et elle pensera moins aux conséquences futures de ses actes. Elle aura donc tendance à « perdre son sang-froid » plus rapidement, à réagir de façon plus extrême ou plus agressive, en comparaison de ce qu'elle aurait fait si elle n'avait pas consommé d'alcool.
‒ La "vulnérabilité" : lorsqu'une personne a bu, elle est moins en capacité de se défendre et devient donc plus vulnérable aux agressions.
‒ Impact sur la sexualité : désinhibe et puisse aider à se sentir plus à l'aise, il peut également perturber l'érection chez l'homme et diminuer le plaisir chez la femme. L'alcool affecte le libre-arbitre et la capacité à maîtriser la situation. Le risque est d'avoir une relation sexuelle non souhaitée ou d'oublier d'utiliser un préservatif, exposant à un risque de grossesse non désirée ou de contamination par le virus du sida ou toute autre infection sexuellement transmissible.
‒ Coma éthylique : la somnolence évolue en perte de connaissance : c'est le coma éthylique. La tension artérielle est basse, la fréquence respiratoire et la température corporelle diminuent.
e) Risques à long terme
Même sans être « alcoolique », la consommation d'alcool a une influence sur le développement de nombreuses maladies :
‒ Cancers;
‒ Maladies cardiovasculaires;
‒ Maladies digestives;
‒ Maladies du système nerveux et troubles psychiques;
‒ Troubles psychiques.
L'alcool peut également être à l'origine de difficultés plus banales :
‒ Fatigue;
‒ Tension artérielle trop élevée;
‒ Troubles du sommeil;
‒ Problèmes de mémoire ou de concentration;
‒ Etc.
f) Consommations sans risque ?
Il n'y a pas consommation d'alcool sans risque, mais des consommations à faible risque, à risque moyen ou à fort risque. La connaissance de ces différents niveaux de risque permet à chacun de prendre sa décision.
Il n'existe pas de seuil clair de consommation qui permettrait à coup sûr de limiter les risques pour la santé tout au long de la vie. Toutefois, un avis d'experts de Santé publique France et de l'Inca a tenté de définir des risques acceptables et propose une valeur repère unique pour les deux sexes, exprimée sous la forme d'un nombre de verres standard de : 10 verres standard par semaine et pas plus de 2 verres standard par jour.
Ces mêmes experts recommandent d'avoir des jours dans la semaine sans consommation et, pour chaque occasion de consommation, de :
‒ Réduire la quantité totale d'alcool bue à chaque occasion;
‒ Boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l'eau;
‒ Eviter les lieux et les activités à risque;
‒ S'assurer d'être entouré de personnes de confiance et de pouvoir rentrer chez soi en toute sécurité.
D'une façon générale, l'option la plus sûre est de ne pas consommer d'alcool dans les situations suivantes :
‒ Pendant toute la durée de la grossesse et de l'allaitement;
‒ Pendant l'enfance, l'adolescence et toute la période de la croissance;
‒ En cas de conduite automobile;
‒ En cas de pratique de sports à risque;
‒ En cas de consommation de certains médicaments;
‒ En cas d'existence de certaines maladies.
g) Comment savoir si j'ai un problème de consommation ?
Votre consommation d'alcool peut rester un plaisir et ne pas poser de problème. Toutefois votre consommation peut aussi être problématique : les quantités d'alcool absorbées sont de plus en plus importantes, la fréquence augmente et les conséquences négatives sont de plus en plus nombreuses.
Vous pouvez enfin être dépendant de l'alcool : boire devient un besoin, vous ne pouvez plus vous en passer. Vous finissez par boire pour ne plus être en manque.
Un consommation d'alcool peut également devenir problématique si elle modifie votre comportement et vos relations avec vos proches. Même subjectives, les remarques de votre entourage vous permettent de vous poser certaines questions : « Est-ce que je bois trop, ou trop souvent ?», « Mon comportement me nuit-il quand je suis sous l'effet de l'alcool ? ».
Cette dépendance se manifeste à travers des symptômes physiques de manque quand vous ne consommez pas (tremblements, sueurs, crises de tachycardie, hypertension, nausées, vomissements), mais elle est aussi psychologique, au point de ne plus arriver à vivre sans l'alcool.
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III) SE FAIRE AIDER
a) Les Consultations jeunes consommateurs (CJC)
L'objectif de ces consultations est d'accueillir des jeunes consommateurs en questionnement sur leur consommation, ainsi que leur entourage. Le principe est de faire le point, éventuellement de proposer une aide, avant que la consommation ne devienne problématique.
Toutes les problématiques d'addiction peuvent être abordées dans ces lieux : l'usage d'alcool, de cannabis, la pratique de jeux vidéo ou de l'utilisation d'Internet.
Des lieux ouverts et confidentiels
Présentes dans la quasi-totalité des départements français, ces consultations proposent un accueil gratuit et confidentiel. Elles se déroulent au sein des Centres spécialisés d'accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA) ou dans des lieux spécialisés dans l'accueil des jeunes (Maisons des adolescents et Points accueil écoute jeunes).
Les jeunes peuvent s'y rendre seuls ou accompagnés de leur parent ou d'un proche. Les parents peuvent également être reçus avec ou sans le jeune concerné.
Une prise en charge sur mesure pour les jeunes...
Bien que s'adressant principalement à des jeunes entre 12 et 25 ans, selon leur problématique, des personnes plus âgées peuvent également être accueillies dans ce cadre.
Le premier entretien est généralement consacré à l'évaluation de la situation du jeune et au bilan de sa consommation. Au-delà du regard porté sur la problématique de consommation, la situation du jeune est évoquée dans sa globalité. Peuvent être abordés la scolarité, les liens familiaux et amicaux, le mal-être éventuel, la santé, etc.
Suite à cette étape d'évaluation de la situation, le professionnel et le jeune s'orientent de façon conjointe vers la prise en charge la mieux adaptée. L'arrêt de la consommation ou la réduction de celle-ci pourront être envisagés. Si d'autres difficultés émergent au cours des entretiens, une prise en charge complémentaire pourra être proposée.
L'accompagnement peut se poursuivre durant une période plus ou moins longue selon la situation du jeune.
... Et pour leur entourage
L'entourage est reçu au sein de ces lieux comme un acteur à part entière. Il y trouvera un soutien, une écoute attentive et bienveillante ainsi que des informations précises sur les produits et sur les addictions.
En fonction de la problématique et de la relation avec le jeune concerné, l'accompagnement pourra se mettre en place avec l'entourage seul ou avec le jeune. La prise en charge peut prendre la forme d'une aide éducative, d'un soutien individuel ou d'une approche de groupe. Dans cette approche groupale, les parents confrontés à des difficultés similaires peuvent s'épauler en s'apportant leur expérience respective.
b) L'aide à distance
Parce qu'il peut être difficile de rencontrer quelqu'un pour se faire aider, parce que certains questionnements ne justifient tout simplement pas de prendre un rendez-vous, avoir recours à l'aide à distance peut être particulièrement approprié.
L'aide à distance est un premier pas plus facile à franchir lorsque l'on n'ose pas en parler. Elle permet à certains de rompre leur isolement et de s'affranchir des contraintes géographiques ou temporelles. Elle permet d'apporter des informations fiables sur les modalités et les services d'aide et d'accompagnement. Elle ne saurait cependant se substituer à une prise en charge médicale et spécialisée qui reste indispensable dans la plupart des cas.
Par téléphone
Ils répondent tous les jours de manière anonyme et confidentielle à toute personne directement ou indirectement concernée par un problème d'alcool ou de drogue. Les écoutants peuvent informer, conseiller, soutenir et orienter les personnes qui les appellent.
ALCOOL INFO SERVICE : 0 980 980 930
DROGUES INFO SERVICE : 0 800 23 13 13
Par Internet
Il est également possible d'obtenir l'aide des écoutants d'Alcool Info Service ou de Drogues Info Service via la rubrique Vos Questions / Nos Réponses ou les Chats de ces sites Internet (liens tout en haut).
c) Les CSAPA ambulatoires :
Les Centre de Soins, d'Accompagnement et de Prévention en Addictologie (ou CSAPA) permettent de faire le point avec un professionnel sur les difficultés rencontrées et proposent un accompagnement vers :
‒ L'arrêt ou la consommation modérée d'alcool;
‒ L'arrêt, la consommation modérée de drogues ou vers un traitement de substitution (pour les personnes dépendantes aux opiacés).
Grâce à la pluridisciplinarité des équipes qui y travaillent, la personne bénéficie d'une prise en charge globale, à la fois psychologique, sociale, éducative et médicale. Les centres proposent différents types d'approche : individuelles (éducatives, sociales, psychothérapeutiques etc.), collectives (groupes de parole par exemple) et familiales.
d) Autres aides
IL Y A PLUSIEURS AUTRES AIDES DISPONIBLES que vous pouvez trouver sur les sites d'Alcool Info Service et de Drogues Info Service.
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VOILÀ, c'est fini ! Woaw, j'ai fait un pavé... Mais c'était nécessaire.
N'hésitez pas à signaler si vous trouvez qu'il manque quelque chose en commentaire ou en message privé. De même si vous avez des questions.
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