Chapitre 4: Papa ! Maman !

Je me suis tenue à carreaux depuis l'accident de la bouteille de vin, je faisait comme toujours la même routine.

Faire le ménage,
Faire la cuisine,
Me faire battre,
Ménage,
Cuisine,
Me faire battre.

C'est un cercle vicieu. Une routine où j'ai l'impression que jamais je m'en sortirai.

Alors que j'étais en train de passer le balai, le monsieur regarde les informations et j'apprends que l'on me recherche, j'étais si heureuse que des gens me recherche et allé me sortir de cet enfer.

Monsieur : Pff, faut qu'ils se dépêche de te trouver avant ta fin.

Étrangement, je n'ai pas eu peur face à sa menace parce que je sais que quelqu'un aller me trouver un jour.

3 mois plus tard :

Le temps est long... Très long.
Novembre déjà.
Cela va faire onze mois que je suis enfermée ici.
Onze mois que j'attends que quelqu'un vienne me chercher. J'en ai la certitude ,quelqu'un viendra.

Parfois je vois de la neige dehors, c'est magnifique et cela me détends .

Le mois dernier, la police est venue sur le camp dans lequel je suis enfermée, ils n'ont pas vraiment chercher. Si ils avaient approfondis ils auraient peu me retrouver.

Quel bande d'incompétents ! Mais dois je vraiment leur en vouloir ? Je ne sais pas vraiment...

Toute de même je ne perds pas espoir .

Une semaine plus tard :

J'entends du bruit sur le campement, qu'est ce qui se passe ?

Il y a des gens dehors ?

Je me dirige alors vers la fenêtre, mais le monsieur me retiens part le bras et me mets une arme sur la tempe.

Monsieur : merde ,ça fait même pas parti du plan .On va passer par la porte arrière, si tu fait un cri, si tu te mets à courir, je te le jure que je te tire dessus.

Je n'avais pas envie de mourir, donc je fais ce qu'il me demande, malgré le peu de force que j'avais mon corps arrive à bouger, peut être par instinct, je ne serais pas l'expliquer. Une fois dehors, je sent le vent sur ma peau, l'herbe qui vient chatouiller mes pieds nues, c'est tellement agréable.

Au loin je vois un homme, quelqu'un du camp j'imagine mon bourreau lui demande de me garder et me dis que je ne devais faire aucun bruit sinon son ami n'hésiteras pas à me tirer dessus.

J'entends un homme et une femme qui hurle, ces voix me disent quelque chose mais c'est comme si je n'arrivais pas à me souvenir. Il y a aussi des sirènes de police, ils doit être là pour moi, ils n'ont pas abandonnés les recherches ,je le savais ...

L'homme et la femme commence à hurler mon nom, je me souviens maintenant à qui appartiennent ces voix...

Ma mère et mon père.

Mère : Y/n, tu peux sortir de ta cachette, je te promet que tu ne risque rien la police est là, les hommes de ce campement ne te feront rien.

C'est ma mère, je sais qu'elle a raison, d'un coup j'ai une forte volonté en moi qui me dis de me battre, l'homme qui me tient n'a pas d'arme, c'était un coup de bluff, je lui donne alors un coup de coude sur son ventre et pars en courant vers mes parents.

Je les vois !

Je me suis mise à sourire tout en courant vers eux .

Père : viens Y/-!

Les hommes du campement commence à tirer de partout, sur la police et sur mes parents. Mon sourire a directement disparu .

Pourquoi?
Je pensais que tout aller enfin s'arrêter...
Que tout aller redevenir comme avant.
Alors pourquoi tout s'effondre d'un coup ?
Je me dirige vers une voiture de police pour rentrer dedans et me protéger, quand j'ouvre la portière arrière de la voiture, je vois ma petite sœur, elle est en boule et en  pleure, je suis tellement contente de la voir, elle saute dans mes bras, je lui rends son étreint.

Mais ce bonheur c'est aussi vite éteint.

Je sent les bras de ma sœur se détacher de moi, il y a du sang sur mes vêtements, son corps est lourd, comme si elle s'était évanouie, je me détache d'elle pour la regarder.
Elle a reçu une balle sur la tête... Je lâche un cri de frayeur et me détache d'elle ,les larmes perlant sur mes joues .

Je me retourne et vois mon bourreau, j'ai très peur,il me prends par les cheveux et me traîne sur le sol, mais cet fois ci je ne cri pas et ne me débat pas, je vois la portière de la voiture de police et la main fragile de ma sœur qui dépasse par le bas de la portière. Je vois les corps, des policiers et de mon père et ma mère étendu au sol, les hommes du campement traîne les cadavres au sol et en font un tas .

C'est un vrai bain de sang .

L'homme me ramène chez lui, toujours en me tirant par les cheveux et commence à me crier dessus, me crier des insultes et me frapper, sur le corps et sur le visage, je saigne et j'ai mal, mais je ne m'en préoccupes pas , je ne crie pas. Tout mon monde c'était écroulé en à peine quelques secondes .

Après s'être défouler sur moi, il me laisse sur le sol du salon, traumatisée et s'assoit sur le canapé en buvant une bouteille d'alcool et et fumer.

J'ai perdu tout espoir que quelqu'un vienne me sortir d'ici un jour.

Voilà chapitre assez long, je pense que cet "arc" va se finir le chapitre prochain et il y en aura un nouveau. J'espère que sa vous avez aimé 💕

Réécriture ✔️

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