Je plonge mon regard dans ces deux infinis,

Sont-ils bleus, verts ou gris ?

Et je cherche en eux, un lointain horizon

Absorbée, transportée dans leur douce prison.

Je suis prisonnière !

Heureuse prisonnière de ses deux immenses ciels

Où la pluie ne vient guère

Où je deviens belle.

Mais d'un regard puissant,

Il me brise, il me glace.

Me transperce, c'est charmant.

Quand je serai trop lasse,

D'affronter ses deux poignards tranchants,

Lentement, je m'abandonnerai, au regard d'un amant.