Ô comble de la beauté et de la douleur !

Voir rouler sur son visage,

Ces quelques larmes,

Voir ses yeux, ses ciels mouillés par la peine.

Cela, oh comment l'écrire

Cela, me transporte loin, si loin,

Je ne suis plus là.

Je contemple en silence, en souffrance

Ce tableau si beau qui se fane.

Et je voudrais, du bout de mes doigts,

Prendre tes larmes,

Mon amour.

Je voudrais, goûter tes lèvres, douces.

Elles ont la saveur de ton chagrin, et,

J'aimerais tant remplacer cette sensation

Douce-amère

Par un sourire.

Ce sourire, qui illumine,

Ce sourire, qui m'hypnotise,

Ce sourire, qui me rend heureuse

Et qui me rappelle la fraîcheur du bonheur.

Le long de ta joue, il, ne reste que le chemin

Encore humide de cette larme,

Si précieuse et si rare larme.

Présent venu du plus profond de toi

Qui s'écoule au plus profond de moi.

Tes yeux sont encore brillants d'avoir voyagé au pays des larmes,

Mais de ce pays,

Nous reviendrons ensemble, délivrés d'un poids

Et nos yeux seront alors

Amoureux.