Sous la douche
Paulo Dybala x Cristiano Ronaldo
(petit lemon)
Quelques joueurs de la Juventus s'étaient invités chez Blaise Matuidi afin de passer une soirée entre mecs.
Les bouteilles d'alcool s'entassaient sur la table basse du français qui en avait déjà quelques grammes dans le sang comme pas mal de ses coéquipiers.
N'ayant pas envie de prendre un taxi pour rentrer, Paulo n'avait pas forcé sur la boisson, il n'avait seulement que deux bières à son actif contrairement à Cristiano qui enchaînait les shots de vodka face à un Moïse qui avait du mal à tenir la cadence.
L'argentin, tranquillement assis dans le canapé, un magasine italien entre les mains, ne vis pas que l'attaquant portugais s'était stoppé devant lui et le regardait intensément.
Pour se faire remarquer, le plus âgé, complètement soûl, lui arracha le journal et tenta de lire le titre de l'article sous les protestations du brun.
«'Le plaisir entre hommes est-il plus intense qu'avec les femmes ?', lut-il à voix haute»
Paulo rougit fortement alors que le plus vieux lui lançait un sourire pervers.
«Tu sais bébé, la théorie c'est bien mais je suis sûr que la pratique t'en fera prendre encore plus conscience, lança la portugais en lui faisant un clin d'œil. »
L'argentin leva les yeux au ciel et tenta de passer outre la réplique de son ami pour dissimuler sa gêne. Il avait été pris la main dans le sac. Depuis qu'il était jeune, il ne pensait être qu'attiré par les femmes, leurs formes lui faisant perdre la tête. Mais, entre temps, il avait rencontré certains mecs qui ne le laissaient pas indifférent. Depuis que sa copine l'avait largué, il y a un peu plus de quatre mois, il se retrouvait le soir seul dans son lit, avec en tête les images de son coéquipier portugais nu sous les douches. Et le pire dans tout ça, c'est que ça l'excitait. Il avait alors commencé à regarder des pornos gays pour se satisfaire et il devait avouer que ça lui plaisait énormément. Mais remettre sa sexualité en question n'était pas si simple, surtout quand le gars qui vous attire le plus est le grand Cristiano Ronaldo.
«Rends-moi ça idiot et arrête de boire, t'es complètement torché, rit l'argentin en lui reprenant le magasine.
- Tu raconte n'importe quoi, j'ai pas beaucoup bu, répliqua le plus vieux qui ne tenait qu'à peine sur ses jambes.
- Ouais, ça se voit que tu es en pleine forme, ironisa Paulo avant que son coéquipier ne s'effondre sur le canapé, se collant contre lui et enfouissant sa tête dans son cou.»
Le portugais huma son parfum puis déposa quelques baisers sur sa clavicule, remontant vers sa mâchoire. La main du plus vieux se fraya un chemin le long de sa cuisse, la serrant par moment, remontant vers son entrejambe. Paulo avait très chaud, il devait l'avouer.
«Cris arrêtes, t'es pas dans ton état normal, murmura le plus jeune entre deux soupirs d'aise.
- Je sais que ça te fais du bien, laisse toi faire petit cœur, répondit tendrement l'attaquant.»
L'odeur de l'alcool dans le souffle de son coéquipier le ramena rapidement sur terre. Il éloigna doucement le portugais avant de se lever du sofa.
«Désolée mais je ne peux pas, dit-il en encrant son regard dans les yeux embrumés et déboussolés de son homologue.»
Il sortit du salon, à la recherche de Blaise, pour partir de cette maison, lorsqu'il remarqua la bosse qui déformait son jean. Il maugréa avant de trouver le français dans la cuisine, très peu clair lui aussi. Après l'avoir informé de son départ, il prit sa voiture et rentra le plus vite possible chez lui. Il se maudissait d'avoir accepter de venir à cette soirée, heureusement, Cristiano ne se souviendrai sûrement plus de rien, vu le nombre de verres qu'il s'était enfilé.
Deux jours plus tard, ils se retrouvèrent tous pour leur entraînement quotidien. Une bonne ambiance régnait sur le terrain ce qui faisait plaisir à voir et les joueurs de la Juventus n'avait pas reparlé de cette fameuse soirée où beaucoup avait mal fini.
L'intensité des exercices avait fatigué Paulo qui, après l'entraînement, avait voulu profiter d'un peu de calme, assit sur la pelouse. Après une vingtaine de minutes certains joueurs vinrent le saluer avant de s'en aller. L'argentin se leva et partit prendre une douche dans un vestiaire désert. Le brun se déshabilla avant de se glisser sous l'eau chaude, profitant de cet instant pour détendre tous ses muscles endoloris. Alors qu'il commençait à se savonner, un torse chaud se colla contre son dos, le faisant sursauter.
«Du calme joli cœur, ce n'est que moi, susurra Cristiano avant de lui embrasser le cou.»
Un soupir d'aise lui échappa lorsque les mains du plus vieux remplacèrent les siennes, savonnant son torse.
Mais il revint vite à la réalité lorsque l'érection du portugais se pressa contre ses fesses rebondies. Il rougit, excité, et l'eau chaude qui coulait sur leur corps n'aidait en rien.
«Cris, je crois que tu devrais t'éloigner un peu, murmura-t-il, gêné.
- Pourquoi ? Tu n'as pas envie de confirmer l'hypothèse du magasine de l'autre soir ? répondit le plus vieux en embrassant son épaule.»
Paulo rougit de plus belle. Alors il s'en rappelait ? Il aurait pourtant parier qu'il était cuit à cette soirée. Il se laissa aller un peu plus contre le torse de son coéquipier. Il ne voulait plus faire semblant, même si cela n'était qu'une simple baise, il voulait goûter à ce plaisir qu'il convoitait depuis quelques semaines déjà. Cristiano, le sentant s'abandonner dans ses bras, sourit, satisfait.
«Je te promet que ce sera parfait, amore, susurra le portugais avant de lui mordre de lobe de l'oreille, arrachant des frissons d'excitation au plus jeune.»
Il descendit ensuite ses baisers le long de son cou, puis vers sa mâchoire. Paulo gémit alors que les mains du plus vieux continuaient de caresser son torse, descendant de plus en plus bas. Mais avant qu'il n'ait atteint le sexe de l'argentin, il le retourna et le poussa doucement contre la paroi des douches. Tout n'était que douceur et tendresse, Cristiano ne voulait absolument pas qu'il souffre, au contraire, il souhaitait lui transmettre tout ce qu'il ressentait à son égard.
Il se pressa contre le corps du plus petit et prit possession pour la première fois de ses lèvres. Ils s'embrassèrent fiévreusement. Chacun en voulait toujours plus. Le portugais passa une main entre leur deux corps et attrapa le sexe de son coéquipier qui laissa échapper un râle. Il caressa, avec son pouce, le gland rosé alors que Paulo fermait les yeux sous les sensations qui lui tordaient le ventre. Même lorsqu'il le faisait seul, chez lui, il ne ressentait pas tout ça, c'était indescriptible.
Cristiano commença de lents va-et-vient sur la verge du plus jeune qui se cambrait pour augmenter le toucher de l'attaquant. À cette vu, le portugais ne pu que sourire. Son argentin était tellement beau comme ça, nu, essoufflé, l'eau chaude coulant sur son corps si bien formé, la bouche entre ouvert, les yeux clos et les joues rougies par le plaisir qu'il lui procurait. Il voulait garder cette image dans son esprit le plus longtemps possible. Il fondit sur les lèvres du plus jeune, continuant ses mouvements alors que son autre main glissait le long de l'échine de Paulo. Il caressa ses fesses rebondies, les malaxant, ce qui fit encore plus durcir l'argentin. Ses gémissement, étouffés par leur baiser, se faisaient de plus en plus forts.
Cristiano laissa un doigt errer contre le muscle rosé de son coéquipier, le sentant se contracter sous son toucher.
Ils se détachèrent et collèrent leur fronts l'un contre l'autre.
«Détends-toi bébé, je vais y aller doucement, promit le plus vieux.»
Paulo acquiesça et le portugais entra un premier doigt en lui. Une sensation de gêne prit place chez l'argentin mais les mouvements de main sur son sexe lui firent rapidement oublier. Le plus vieux embrassa son cou, lui laissant quelques suçons au passage alors qu'il fit entrer un deuxième doigt. Le plus jeune de crispa, la douleur commençait déjà à être présente. Il tenta de se calmer, se focalisant sur la bouche de l'attaquant qui faisait des aller-retours entre son cou et sa clavicule. Lorsqu'il se détendit, le portugais commença à bouger ses doigts, écartant les chairs du plus jeune qui sentait le plaisir arriver. Dix bonne minutes passèrent, Cristiano prenait son temps pour le préparer, il avait lâcher sa verge pour venir jouer avec les tentons durcit de l'argentin qui ne tenait plus sur ses jambes. Il avait envie et besoin de plus.
« Cris... S'il te plaît... Prends-moi..., arriva à articuler Paulo. »
Le portugais, qui n'attendait que son signal, enleva ses doigts du plus jeune qui râla puis passa ses mains sous ses cuisses afin de le soulever. L'argentin enroula ses jambes autour du bassin de son coéquipier et l'embrassa tendrement.
« Tu es sûr ? Je peux y aller ? demanda-t-il, vérifiant si Paulo était encore consentant. »
Le plus jeune hocha la tête, les yeux embrumés par le plaisir.
Le portugais attrapa alors son propre sexe et le positionna contre l'entrée de son coéquipier.
Il le poussa à l'intérieur en douceur, lentement, jusqu'à la garde, guettant la moindre réaction de l'argentin. Ce dernier se crispa de nouveau, se sentant comme déchiré de l'intérieur et agrippa les épaules de l'autre attaquant.
« Tout va bien joli cœur ? Tu veux que je me retire ? demanda le plus vieux, légèrement anxieux.
- Non, attends juste un peu, s'il te plaît...
- Bien sûr bébé, assura le portugais. »
Il l'embrassa tout en malaxant les fesses de Paulo. Cristiano lécha sa lèvre inférieure, demandant accès à sa bouche, ce que le plus jeune accepta sans broncher. L'eau coulait encore sur eux, rendant l'atmosphère encore plus chaude.
« Vas-y Cris. »
Le portugais encra ses yeux dans ceux de son vis-à-vis et entama de longs va-et-vient, s'insèrent à chaque fois de plus en plus profond.
Il accéléra, agrippant les fesses de l'argentin qui gémissait de plus en plus fort. Alors qu'il mordait le cou du plus jeune, il toucha sa prostate lui arrachant un cri aiguë. Fier de son travail, il recommença encore et encore, se délectant de ce son offert rien qu'à lui.
Après plusieurs minutes, Paulo se déversa entre leur deux corps, gémissant le prénom du plus vieux. Il se cambra alors que Cristiano continuait ses coups de buttoir, le faisant hurler de plaisir. Puis, après les contractions du sphincter du plus jeune, il éjacula en lui dans un râle de bonheur. Ils restèrent plusieurs minutes dans cette position, reprenant leur souffle. L'attaquant portugais déposa un dernier baiser sur la clavicule de Paulo avant d'enlever son sexe de lui et de le déposer sur le sol. Mais ne tenant plus sur ses jambes après les vagues de plaisir qu'il venait de vivre, il faillit tomber, se rattrapant de justesse aux bras du plus vieux. Il lui fit un sourire gêné, rougissant, alors que le portugais déposa un chaste baiser sur ses lèvres. Il coinça le corps de son coéquipier entre lui et la paroi de la douche puis commença à les savonner, effaçant les traces blanchâtres sur leur corps.
« Alors, est-ce que cette pratique t'a permit de répondre à leur question ? sourit Cristiano perversement.»
Un rire franc s'échappa des lèvres de l'argentin puis dans un élan de courage il lui répondit.
«Peut être, mais je pense que l'on devrait recommencer un de ces jours, histoire de bien vérifier leur hypothèse tu vois.»
Le portugais sourit avant de l'embrasser fougueusement, finissant de rincer leur corps.
«Quand tu veux joli cœur.»
Ils attrapèrent chacun leur serviette, l'enroulant autour de leur taille puis se dirigèrent, tant bien que mal pour l'argentin, vers les vestiaires afin de s'habiller. Une fois fait, ils sortirent de la pièce et atterrirent dans un couloir désert. En regardant par la petite fenêtre en face d'eux, ils s'aperçurent qu'il faisait déjà nuit.
«Merde, mais on est resté combien de temps ? demanda le plus jeune.
- J'en sais rien, avec toi le temps passe trop vite, sourit l'attaquant à côté de lui.
- Ranges tes disquettes avec moi, rit Paulo en lui donnant une tape sur l'épaule.»
Cristiano prit un air offusqué avant de le rejoindre dans son rire. Puis ils partirent main dans la main vers le parking.
Alors qu'ils allaient se séparer, le portugais attira le plus jeune dans ses bras, déposant un chaste baiser sur ses lèvres.
«Viens à la maison ce soir, t'es pas vraiment en état de conduire, assura-t-il et avant que Paulo ne proteste il rajouta, et puis j'ai envie de t'avoir près de moi, au moins cette nuit.»
L'argentin pesa le pour et le contre dans sa tête mais, attendrit, il finit tout de même par accepter. Il ne savait pas où cette histoire aller les mener mais dans la vie, il faut savoir profiter de l'instant présent sans se soucier de ce qui pourrait nous arriver dans l'avenir. Il faut savoir saisir tous les moments qui passent pour ne pas regretter car on ne sait jamais de quoi demain est fait.
Coucou ! Je sais que ça fait longtemps que je n'ai pas posté mais je reviens avec un lemon donc ça compense non ?
D'ailleurs, je n'ai pas vraiment l'habitude d'en écrire alors comment vous l'avez trouvé ? Est-ce qu'il y a des choses à améliorer ou tout autre commentaire/remarque qui pourrait m'aider à mieux les écrire ?
Je vous laisse tranquille maintenant et je vous fais de gros bisous !
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top