Lendemain de soirée

Bonjour !

Je suis de retour. 

Tout d'abord, j'espère que vous allez tous et toutes bien.

Désolée de cette absence mais avec les cours en distenciel, le Covid et tout ce qu'on a eu ces derniers temps, ça a été compliqué d'écrire. 

Mais aujourd'hui je publie sur ce livre et le livre d'imagine, alors n'hésitez pas à allez checker.

Pour les prochaines parties, vous auriez des duos à me proposer ?
J'avoue que je n'ai pas trop d'idée.

Maintenant, je vous laisse avec cet OS en espérant que ça vous plaira, dites moi ce que vous en pensez en commentaires.

Je vous embrasse.

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Benjamin Pavard x Lucas Hernandez

   Les réveils après les soirées du Bayern étaient vraiment difficiles mais ce matin là, il l'était encore plus.

Après une énième victoire, les joueurs avaient tenu à la fêter dignement et les allemands du club n'avaient rien trouvé de mieux que de faire la tournée des bars à bières de Munich avec leur amis.
La fin de la soirée se termina tôt le matin, tous rentrèrent se coucher et décuver tranquillement.

C'est un mal à la tête atroce qui réveilla Lucas. Il tenta d'ouvrir les paupières une par une mais ce fût un échec.
Le franco-espagnol émergea lentement et sentit un bras posé sur le haut de ses hanches, collant son dos à un torse musclé. A cette constatation, il ouvrit grand les yeux et se redressa vivement, ce qui lui fit tourner la tête.
Il les referma sous la douleur puis se retourna lentement pour faire fasse à la personne qui partageait son lit. Quoiqu'à la réflexion, il n'était même pas chez lui.

Il tomba nez-à-nez avec Benjamin, son ami et coéquipier du Bayern et de l'équipe de France, encore à moitié endormi.

Son cœur s'accéléra, il remettait toutes ses pensées en place et fini par comprendre pourquoi il se trouvait là.
Comme pour confirmer cet effroyable vérité, il souleva le drap et constata qu'ils étaient complètement nus.

Dérangé par tous les mouvement que faisait son ami, Benjamin ouvrit un œil et observa le franco-espagnol essayant d'attraper son caleçon en marmonnant des paroles incompréhensible.

« Qu'est-ce que tu fous Lu' ?, demanda-t-il en se frottant les yeux pour mieux se réveiller.
- On a couché ensemble, fût la seule réponse qu'il lui donna. »

Le défenseur ne savait pas s'il s'agissait d'une question ou d'une affirmation, alors, avec un petit rire, il lui répondit.

« Oui Lucas, en même temps tu m'as presque sauté dessus hier soir et l'alcool n'a pas aidé, sourit le français, ne remarquant pas la détresse de l'autre homme.
- C'est faux ! Je n'ai pas fait ça, c'est... C'est pas possible ! »

Benjamin lui attrapa le bras et le fit asseoir près de lui.

« Hey, t'es sûr que ça va ?, l'interrogea-t-il, soucieux.
- Non ! J'ai couché avec un mec ! Ça ne va pas du tout !
- Lucas, on était consentants tous les deux, c'est bon.
- Non on était bourrés c'est pas pareil ! Si j'avais été sobre je n'aurai jamais couché avec toi ! Je suis pas une pédale moi !, s'écria le brun en se levant. »

Son ami le regarda, les larmes aux yeux. Il ravala sa peine et le regarda durement.

« Prends tes affaires et sors de chez moi. »

Lucas leva la tête, les sourcils froncés et remarqua enfin le visage fermé de son coéquipier. Il ne bougea pas, il ne l'avait jamais vu dans cet état.

« Dégage ! »

Lucas prit une grande inspiration, ramassa ses affaires et sortit de la maison presque en courant. Il attrapa son portable tout en marchant le long de la route et appela un taxi pour le ramener chez lui.

Durant tout le trajet il repensa à la soirée et plus il cherchait des souvenirs plus son mal de tête augmentait. Il laissa tomber et lorsqu'il arriva chez lui, il partit directement prendre une douche.

Alors qu'il passait le savon sur son torse, il écarquilla les yeux. De nombreux suçons le parsemait et descendaient encore plus bas.
Il ferma les yeux et des flashs lui vinrent à l'esprit.
Il voyait son ami, l'embrasser, le toucher et descendre de plus en plus sa bouche, le sourire coquin qu'il arborait lui allait tellement bien. Mais avant que son souvenir n'arrive au moment fatidique, le franco-espagnol rouvrit les yeux, haletant.
Il s'appuya contre la paroi de la douche pour reprendre ses esprits et remarqua qu'il bandait.
Il tourna le robinet d'eau froide à son maximum, essayant d'oublier le désir brulant qu'il venait de ressentir, à nouveau, pour son ami.

De son côté, Benjamin n'avait pas eu la force de sortir de son lit. Le rejet de l'autre français l'avait profondément touché et il se sentait tellement mal qu'il avait passé la journée allongé, plongé dans ses pensées.
Des larmes coulaient parfois et il s'en voulait tellement de pleurer pour un mec qui n'en valait pas la peine.
Pourtant il ressentait quelque chose de fort pour lui. Il ne voulait pas mettre de mot dessus parce qu'il savait que dès qu'il le ferait, tout prendrait sens et ce serait sérieux.
Foutus sentiments.

Hier soir, il s'était senti vivant, heureux, entier. Il avait apprécié chaque geste que lui avait donné son amant, et lui avait montré en retour tout ce qu'il pouvait ressentir à son égard.
Mais ce matin, il était vite redescendu de son petit nuage. Lucas regrettait leur nuit.

Le soir, Benjamin prit une décision. Il  allait jouer au connard sans sentiments et pousser le franco-espagnol dans ses derniers retranchements. 
Il allait lui faire du mal comme lui venait de lui en faire.

Deux jours après, ils durent se croiser à l'entrainement.
Un seul regard fût échangé et Lucas comprit que son ami avait changé.

Le numéro 5 avait mis toute sa hargne dans les exercices si bien que personne n'arrivait à l'arrêter. Son coach le félicita, appréciant le changement du français et encourageant les autres à prendre exemple sur lui.
Pourtant seul Lucas savait pourquoi il était comme ça, c'était de sa faute.

Durant ces deux jours, il n'avait cessé de réfléchir. A leur nuit, à leur discussion.
Il n'aurait pas du réagir comme il l'avait fait mais il avait été tellement choqué qu'il n'avait pas réfléchi avant de balancer ces mots horribles à son coéquipier. Il s'en voulait terriblement.
Parce qu'il avait beau dire tout ce qu'il voulait, il avait aimé ce moment intime partagé avec l'autre français. Maintenant, il se rappelait de tout et y repenser le faisait rougir, lui donnait chaud. Il ne ressentait aucun dégoût, bien au contraire.
Oui, il voulait revivre ces moments avec Benjamin mais l'avouer était plus compliqué.

Après l'entrainement, Lucas resta dehors pour aider au rangement mais surtout pour éviter de croiser son coéquipier. Il avait senti ses regards noirs durant de nombreuses heures et il ne voulait pas subir ses foudres, pas maintenant.

Quand il entra dans les vestiaires les autres joueurs étaient déjà partis, il ne restait plus qu'une seule personne dans les douches.

Il enleva son maillot, son short et son caleçon puis enroula une serviette autour de sa taille et s'y dirigea également. Mais dès qu'il entra et qu'il vit de qui il s'agissait, il eut soudainement envie de faire demi-tour et de s'enfuir. 

Benjamin se retourna pour lui faire face, nu, et le détailla de haut en bas.
Lucas rougit et détourna le regard avant d'enlever sa serviette et de se diriger sous le jet d'eau, tentant d'ignorer la présence de son coéquipier.

« Ne réagis pas comme ça, ça ne t'a pas déplu l'autre soir, ricana le numéro 5 d'une voix glaciale. »

Le franco-espagnol baissa la tête et commença à se savonner. Après quelques minutes de silence, il sentit un souffle chaud sur sa nuque et n'osa plus bouger.

« Ben, recules s'il te plaît, murmura-t-il.
- Si tu savais à quel point tu m'as fait souffrir, répondit seulement son ami, près de son oreille. »

Il frissonna dû à la proximité et de la voix rauque qu'avait employé l'autre joueur.

« Benjamin...
- Et j'avais tellement envie que tu souffres toi aussi, mais maintenant que j'ai l'occasion de te faire du mal, je n'y arrive même pas. »

Le numéro 5 expira fortement avant de se reculer et d'attraper sa propre serviette avant de sortir.
Lucas se dépêcha de se doucher et sortit à son tour, ils devaient avoir une discussion et mettre tout au clair avant que ça ne dérape. Mais son ami n'était déjà plus dans les vestiaires.
Il s'habilla rapidement et marcha jusqu'au parking du centre, espérant l'intercepter avant qu'il ne quitte les lieux. Il était même prêt à se rendre chez son coéquipier si c'était nécessaire. 

Alors que le défenseur déverrouillait sa voiture, il entendit des pas se rapprocher derrière lui.

« Ben, attends, s'il te plaît. »

Il secoua la tête et ouvrit sa portière à la hâte. Mais elle se referma aussi vite.
La main sur la vitre, Lucas le força à se retourner. 

« Benjamin.
- Qu'est-ce que tu veux ?, cracha son vis-à-vis.
- Te parler.
- Moi je n'ai pas envie. Je veux juste rentrer chez moi.
- Je ne te retiendrai pas longtemps, je te le promets. »

Le défenseur souffla mais acquiesça, à contre cœur.

« Je suis désolé. J'ai eu peur, peur d'avouer que j'avais passé une des meilleures soirées de ma vie à tes côtés, que je tiens à toi et que j'ai aimé tout ce qu'on à partagé. Je ne voulais pas m'avouer que j'avais besoin et envie de toi. »

Il lui attrapa les mains, le forçant à encrer son regard dans le sien.

« Benjamin, pardonne moi et laisse moi une chance de te prouver que je ne suis plus le connard qui t'a laissé en plan l'autre matin et qui t'a fait du mal, s'il te plaît. Je te promets de tout faire pour me rattraper et de ne plus faire le con avec toi. »

Son coéquipier avait les larmes qui lui brouillaient la vision et ne savait pas quoi penser.
D'un côté il avait envie d'essayer d'entretenir une relation avec son ami parce qu'il s'était attaché à lui mais d'un autre côté, il ne voulait pas souffrir et encore une fois se sentir rejeté.
Il détourna le regard en reniflant et inspira un grand coup.

« Je ne veux pas souffrir Lu', répondit-il, la voix plus douce.
- Et je ne veux plus te voir souffrir, je veux être meilleur avec toi. »

Benjamin le regarda droit dans les yeux et sentit qu'il était sincère.
Il s'appuya contre la voiture et l'attira contre lui dans une étreinte réconfortante.

« Embrasses-moi, murmura le défenseur à l'oreille de son coéquipier. »

Ce dernier se recula, un sourire en coin, avant de poser une main sur la joue de son vis-à-vis et de se pencher, frôlant ses lèvres des siennes. Puis, n'y tenant plus, il les pressa contre leurs jumelles, et lui offrit un baiser rempli de tendresse.
Benjamin posa ses mains sur la taille du brun et le rapprocha de lui, déterminé à ne plus le laisser partir.

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