Vingt-et-un.
IMPORTANT : j'ai réécrit ce chapitre. Je l'avais écrit il y a quelques temps et en le relisant... La notion de consentement était vachement flou et ça me dérangeait tellement. Eliel touchait Hisae dans son sommeil ( rien de sexuel mais ça compte quand même ), Hisae refusait au début mais Eliel insistait, n'acceptant pas son choix et c'était super dérangeant à lire, vraiment. J'ai eu honte d'avoir écrit ça. x)
Je le répète ici, au cas où : mais durant un rapport ou juste touché, ce que vous voulez, les deux doivent être d'accord à 100%. Le consentement est très important chez les deux ( ou plusieurs x) ) personnes. Sinon, ça s'appelle du viol ou de l'attouchement. Même si t'es marié(e) pendant des années avec une personne, si tu n'as pas envie, tu n'as pas envie, point. Et oui, un mari peut violer sa femme, le mariage ne fait pas le consentement absolu. Je dis mari et femme, mais ça peut être femme et femme, mari et mari et autres, évidemment. C'est ton corps et seul toi sait ce que tu veux.
Soyez prudent <3
— Allez mon cœur, ouvre ! le supplia Eliel, un brin las.
Hisae avait arrêté de lui répondre depuis quelques minutes déjà, cessant de lui balancer des " ta gueule " ou encore " va te faire foutre ". Il ne savait pas lequel était le mieux, qu'il le traite ou l'ignore ?
Pourquoi lui avait-il avoué que c'était un piège, ce baiser avec son frère ? Il n'aurait dû rien revelé et lui promettre de ne jamais recommencer, il serait alors à l'heure actuelle dans son lit... Peut-être en train de pousser l'excitation un peu plus loin ?
Il poussa un long soupir exaspéré, le corps de son petit blond lui manquant tant !
Il tambourina une nouvelle fois sa porte, espérant qu'avec de la persévérance, l'autre céderait. Mais il connaissait la petite teigne qui se trouvait à l'intérieur et savait très bien qu'Hisae ne lâcherait rien. Quand il était en colère, c'était pire qu'un enfant.
Eliel posa son front contre la porte un instant, désespéré par l'attitude de son compagnon alors qu'il venait de lui faire des révélations. Il en frissonna rien que d'y penser, ça l'avait... Chamboulé. Il avait une terrible envie de l'embrasser, de le toucher, de le faire sien une bonne fois pour toute.
Se rendant à l'évidence, l'étudiant partit rejoindre son meilleur ami en bas. Quand il débarqua dans le salon, tout le monde le regardait avec un petit sourire qu'ils tentaient de réprimer, en vain.
— Je sais, vous avez entendu alors fermez-là, pesta le grand brun à l'encontre des invités.
Ils demeurèrent silencieux, seul Loan s'esclaffa et tapota dans son dos.
— T'inquiète, ton mec t'aime trop pour te faire la gueule plus d'une heure, annonça-t-il avec un sourire accompagné d'un clin d'oeil.
Eliel soupira une nouvelle fois et s'affala dans le sofa, les bras sur les accoudoires, les jambes écartées et la tête rejettée en arrière.
— Oh je sais ! s'exclama soudainement le grand-frère de celui qui lui donnait du fil à retordre.
Le brun releva la tête vers son meilleur-ami, qui partit précipitemment hors de la pièce et qui revint quelques secondes après, une clé liée dans un trousseau pendouilla de sa main, qu'il mit sous son nez.
— Et ?
— Papa et mamann gardent toujours cette clé, car c'est déjà arrivé qu'Hisae se soit enfermé dans sa chambre et qu'il ait fait.. Enfin tu sais, dit-il pour ne pas que les autres comprennent. C'est la clé de sa chambre.
Aussitôt, Eliel tenta de lui soutirer la clé de la délivrance, mais Loan fut plus rapide et la mit dans son dos avec un air qui signifiait qu'Eliel allait devoir mériter ce petit objet.
— Loan, s'il...
— Ce n'est pas gratuit mon petit. Si je te la donne maintenant, tu vas courir le rejoindre et je te reverrai plus de la soirée, alors que je t'ai invité pour passer un moment avec mon meilleur-ami chéri, donc... Je te la donnerai plus tard et deuxième condition, pas de sexe avec mon frangin cette nuit !
Cette fois, les autres ne se gênèrent pas pour éclater de rire face à la deuxième condition, qui rendit Eliel mal à l'aise. Quel con !
— Loan, t'es vache, laisse leur avoir une vie sexuelle épanouie. Ton frère est assez grand pour ça, prit sa défense l'un des mecs.
Son meilleur-ami se tourna vers l'opportun, ses mains sur ses hanches et ses sourcils froncés.
— Il est trop jeune pour ça. A ton avis, qui d'entre eux va être en dessous ? Qui va se prendre...
— Ooooooh ! On va se calmer, ok ? Est-ce qu'on peut continuer la soirée tranquillement en oubliant ma vie sexuelle avec son frère qui est inexistante ? lança Eliel, prenant peur de la tournure de la conversation.
Après tout, il pouvait comprendre Loan, ça le rendrait malade que Eloen soit en couple et qu'on puisse lui faire du mal, de la peine. Devant le regard insistant de son ami, il leva les mains devant lui, comme pour lui prouver son innocence.
— Je ferais rien, promis.
Même s'il en crevait d'envie et qu'il n'était pas vraiment sûr de pouvoir tenir cet engagement.
Il passa donc le reste de la soirée avec Loan et ses amis, en se faisant profondément chier. Il avait occupé son temps à manger et à boire — mais pas une goutte d'alcool — il était tellement pressé de rejoindre le petit blond à l'étage, se glisser sous ses draps, le serrer contre lui, embrasser sa peau... Eliel secoua sa tête, s'il continuait d'être aussi chaud, il allait finir avec un petit problème entre les jambes et là, c'était foutu pour que son meilleur-ami lui refile la clé du bonheur.
Quand ses amis décidèrent de rentrer chez eux tard dans la nuit, Eliel se réveilla d'un coup de sa semi-somnolence dans le canapé et bondit sur ses pieds, prêt à dire au revoir à tout le monde avec un grand sourire. Certains avaient remarqué sa soudaine bonne humeur et le charrièrent à ce propos.
Une fois tout le monde dehors, Eliel fit les yeux de chiot battu à Loan, qui rit devant son air enfantin.
— Hum, je sais pas. T'as pas été très présent durant la soirée et...
— Loan, allez ! Je te jure que je t'étripe de mes propres mains sinon, je prends la clé et kidnappe ton frère ! le menaça-t-il faussement.
— Ok ok, dit-il en prenant une expression effrayée.
Le brun eut le regard illuminé en voyant la fameuse clé. Il la récupéra avec un grand sourire et fila à l'étage sans demander son reste. Il grimpa les escaliers quatre à quatre à une vitesse grand V, comme jamais il ne s'était pressé. Devant la chambre de son blondinet, il se stoppa et colla son oreille à la porte, essayant de détecter du bruit à l'intérieur. Quelques secondes plus tard, il comprit que Hisae dormait et un sourire malicieux aux lèvres, il entra la clé dans la serrure et fit le moins de bruit possible pour ne pas réveiller le petit qui semblait être dans ses rêves les plus profonds. Il était de dos à lui, la couverture recouvrant la totalité de son corps.
Eliel retira rapidement son jean et son haut, c'est seulement vêtu d'un boxer qu'il se glissa sous les draps. Il vint directement se coller à son petit corps tout chaud. Il fut déçu en s'apercevant qu'il portait l'ensemble d'un pyjama, il aurait tellement aimé le découvrir en sous-vêtement, ou encore mieux, nu ! Il retint un tremblement et passa sa main au dessus de lui pour le rapprocher au maximum, plongeant son visage dans sa nuque où il déposa quelques baisers.
Il se sentait très, très émotif ce soir. Ses hormones étaient en feu et il ne désirait qu'assouvir ses envies avec cette petite tête blonde en face de lui. Le problème, était que Hisae dorme à point fermé et s'il osait le réveiller pour lui demander quoique ce soit de sexuel... Il avait peur que l'autre le prenne très mal. Surtout qu'il lui en voulait d'avoir simulé avec son frère.
Le plus vieux se mit sur le dos et soupira. C'était une torture d'avoir l'objet de tous vos désirs juste à côté, sans rien pouvoir faire de plus que... Dormir.
Incapable de ne pas le toucher, il revint se coller à son dos et poussa un gémissement de bonheur. Tout ce qui comptait à l'heure actuelle, était qu'ils étaient ensemble. Soudainement, le corps du blond se raidit entre ses bras et cela n'envisageait rien de bon. S'était-il réveillé ou faisait-il un cauchemar ?
— Eliel, je vais te niquer.
Eliel ne put s'empêcher de pouffer de rire, car sa menace n'avait absolument rien de crédible avec sa voix toute endormie et fatiguée.
— Dors, mon cœur, sourit-il.
Hisae bougea entre ses bras pour se retourner vers lui. Il était sûr qu'actuellement, il fronçait les sourcils et ça le faisait rire.
— Loan t'a passé la deuxième clé ? demanda-t-il de sa petite voix.
— Tu veux que je parte ? questionna Eliel, très sérieusement.
Il sentit Hisae se coller à son torse et prendre une grosse respiration.
— Non, souffla-t-il. Mais tu vas me le payer, pour ce que t'as fait avec Lo'.
Eliel esquissa un sourire et embrassa le sommet de son crâne.
— T'as envie de te rendormir ? chuchota-t-il.
Il espérait que son petit blond lui réponde par la négative...
— Oui, je suis crevé.
Eliel était déçu, il n'aurait rien du tout cette nuit. Tant pis, il se contenterait de le serrer fort contre lui, tout en profitant de sa présence et de son odeur.
— Je t'aime, susurra-t-il doucement.
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