Vingt-deux.
( non ce n'est pas le dernier chap, c'est l'avant-dernier x) )
Le lendemain, les deux garçons se réveillèrent en même temps, dans une bonne humeur commune, qui était, évidemment, bien plus démonstrative pour Eliel. Le plus vieux s'amusait à caresser tendrement le dos du petit blond, pensif. C'était comme ça, qu'il souhaitait se voir dans plusieurs années. Se réveiller à côté de son chéri, avoir Loan pas très loin, savoir que son petit-frère allait bien, ainsi que ses deux parents. C'est tout ce dont il voulait. Enfin... Il voulait aussi des enfants, beaucoup d'enfants, mais ils avaient le temps pour ça.
Cette idée le fit sourire. Il s'imaginait avec des bébés, dans une grande maison, avec Hisae. Il se mit à serrer le blond entre ses bras, tellement attendri par cette vision paradisiaque.
— Tu m'étouffes, siffla Hisae.
Il rit doucement et desserra son emprise. Il aurait bien aimé lui dire qu'il pensait à avoir des enfants avec lui, mais avec ses dix-sept années, il avait plus peur de le faire fuir. Il gardait cette proposition pour plus tard.
— On devrait faire ça tous les jours, suggéra Eliel.
— Faire quoi ? marmonna le lycéen.
— Dormir ensemble, ça me met de trop bonne humeur, sourit-il.
Il entendit un petit rire qui le fit fondre.
— Si je t'écoutais, on serait des siamois à l'heure actuelle.
Ce fut au tour d'Eliel de rire. Il poussa son épaule pour qu'il se retrouve sur le dos et monta sur lui, à califourchon.
— Pas vraiment, sinon, on pourrait pas faire ce genre de chose, susurra-t-il d'une voix pleine de sous-entendus.
Ses lèvres glissèrent dans son cou et ses doigts passèrent sous son pyjama pour le remonter sur son torse. Hisae ne protesta pas et se laissa faire. Eliel sentit tout de même sa respiration se bloquer.
— Je peux ? demanda-t-il, soucieux.
Le blond se contenta de hocher la tête, les joues rouges et les yeux mi-clos. Absolument adorable, pensa Eliel. Enfin, il le trouvait même plus qu'adorable... Toutes ses envies d'hier refirent subitement surface.
Il s'abaissa et posa sa langue sur son ventre, il réussit à lui soutirer son premier gémissement entrecoupé. Il sourit et continua sa lente torture, il avait envie de lui procurer du plaisir, énormément de plaisir.
Cependant, alors qu'il comptait faire monter la chaleur, ce fut un rire qui passa les lèvres de son petit blond. Eliel fronça les sourcils et releva le drap pour regarder Hisae. Celui-ci se mordit la lèvre pour éviter de rire.
— Désolé, ça m'a chatouillé, se justifia-t-il.
Eliel reprit sa place et cette fois, mordilla légèrement sa peau. Il reçut aussitôt une tape sur sa tête, ce qui le fit pouffer. C'était sa petite vengeance personnelle.
Il s'apprêtait à continuer quand une personne tambourina la porte.
— Les gars, on vous attend pour le petit-déj ! cria Loan.
— Merde ! jura Hisae.
Le plus jeune le repoussa et s'échappa du lit.
— On arrive, prévint-il.
Eliel se leva, le regard noir et tira Hisae pour le pousser dans le lit.
— Hors de question, gronda-t-il.
Il avait attendu ce moment depuis bien trop longtemps pour le laisser s'échapper aussi facilement. Le petit-déjeuner pouvait bien attendre. Le blond roula des yeux et s'apprêta à se relever, mais Eliel fut plus rapide et s'installa sur lui pour le bloquer.
— T'as entendu Loan ? On doit aller manger, tout le monde nous attend, lâcha Hisae.
— Ca peut attendre.
Le brun releva son t-shirt à manches longues et recommença ses caresses sur sa peau.
— Si on descend pas maintenant, ça va paraître suspect, souffla Hisae.
— On a juste dormi tard et on a du mal à se réveiller, c'est tout, trouva-t-il comme excuse.
Sa langue reprit sa place initiale, c'est-à-dire sur son ventre et il sentit le petit blond contracter ses muscles et se retenir de gémir. Eliel ne perdit pas de temps et lécha le bas de son ventre, avec une idée bien précise.
— Et tu ne trouves pas ça étrange, que le meilleur-ami du grand-frère dorme avec le petit-frère ? Mes parents vont te tuer, enfin, surtout mon père.
Eliel finit par entendre raison et soupira, tout en posant son front contre son ventre.
— T'as raison... Mais j'ai tellement envie de toi, j'en peux plus, se plaignit-il, comme un enfant.
Il sentit des mains fourrager dans ses cheveux et releva la tête, constatant le visage rouge tomate de son petit chéri. Il sourit devant cette vision amusante et attendrissante.
— Ecoute, Eli, je... J'ai aussi des envies avec toi mais, comment dire ? Je crois pas que je suis prêt pour... Pour tout, tu vois ? bafouilla-t-il.
— La pénétration ? demanda naturellement le plus vieux.
Hisae sembla s'étouffer avec sa salive et détourna les yeux, puis hocha la tête. Eliel remonta à sa hauteur et embrassa ses lèvres d'un baiser chaste. Sa main vint se loger contre sa joue, doucement.
— Je suis désolé si je parais pressant, je ne veux t'obliger à rien Hisae... Je sais que ce n'est pas excusable mais je te désire à mort alors des fois j'ai dû mal à me contenir, mais je veux que tu me fasses la promesse de faire uniquement ce que tu veux faire, d'accord ? Même si je suis impatient, même si j'essaie d'avoir plus.
— Je te le promets, le rassura-t-il. Puis tu sais très bien que je ne te laisserai pas faire une chose dont je n'ai pas envie, tu n'as pas vraiment à t'inquiéter sur ça.
Eliel sourit, ça, il le savait !
— Je sais que tu as fort caractère, mais je préfère que tu me le promettes. Jamais je ne voudrais te faire de mal, tu es trop précieux pour moi, je t'aime tellement, souffla-t-il en posant son front contre le sien.
— Je t'aime aussi, murmura Hisae, d'une petite voix hésitante.
Ils s'embrassèrent d'un long baiser rempli de passion et d'amour. C'était la première fois qu'il voyait son blond aussi coopératif et doux. Enfin, il savait l'être dans les moments dures et difficiles, comme quand il avait pété les plombs en apprenant que ses géniteurs l'avaient battus et laisser pour mort... Était-ce donc un moment important, pour Hisae ?
Eliel embrassa tout son visage et finit par le prendre contre lui.
— Je ferais tout pour toi, Hisae, je te protégerai et je t'aimerai comme tu le mérites.
— Je n'en doute pas, répondit le plus jeune. Maintenant va te laver, dit-il en le poussant brusquement.
Le brun se rétala par terre, les yeux écarquillés et les fesses douloureuses. Puis, il explosa de rire et sauta dans le lit pour aller mordre la main d'Hisae, qui essayait de le repousser. Ils se chamaillèrent un instant avant de se faire encore une fois interrompre par Loan.
Eliel était rassuré, il savait que leurs sentiments étaient réciproques et qu'ils étaient sur la même longueur d'onde. Sans compter qu'en fin d'année, Hisae aura dix-huit ans et sera dans la même fac que lui, avec son frère. Tout s'annonçait pour le mieux et Eliel fera tout ce qui est en son pouvoir pour rendre heureux Hisae et le garder auprès de lui.
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Alors, je suis obligée de répondre après tous les différents commentaires que j'ai reçu face à la reprise de cette histoire x)
Déjà, un énorme merci à tous ceux qui m'ont laissé des messages hyper mignons et compréhensifs, franchement, vous valez de l'or <3 Et c'est pour vous avant tout que j'ai trouvé le courage de la terminer.
Ensuite, j'ai eu des commentaires moins... cools. x) Alors, je comprends que certains sont en colère, déçus etc, après tout, j'ai mis presque un an avant de la reprendre et je peux concevoir que ça en a frustré plus d'un, je m'excuse d'ailleurs pour cette longue absence. Je suis déjà tombée sur un cas comme ça en tant que lectrice et moi aussi, j'ai été énormément frustrée.
En revanche, je n'accepte absolument pas l'irrespect. Tu as le droit de donner ton avis, même me dire que tu es en colère ou autres, je peux comprendre, mais sois respectueux, c'est tout ce que je demande. Il y a aussi le fait que tu lis une histoire non-terminée, donc si tu détestes ça, n'en lis pas et lis juste celles qui sont marquées comme terminées. Inutile de s'en prendre à moi, c'est le risque qu'on prend tous en lisant une histoire en cours.
Voilà, mais dans l'ensemble, ça été énormément de commentaires super adorables et je vous remercierai jamais assez <3
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