Onze.
Bon... J'ai cassé mon tel alors je peux pas répondre à vos commentaires et je vais galérer ne serait-ce que pour les voir :'(
Mais voici le onzième chapitre, tant attendu x)
Bonne lecture !
Ce fut dans un silence sourd que le trajet en voiture se déroula. Eliel en voulait à Loan d'avoir ramené son petit frère et à celui-ci d'avoir accepté, alors que d'habitude, il se tenait loin de toutes ces soirées. Ça le mettait en rogne, jamais lui n'aurait laissé Eloen participer à ça, à le pousser dans les bras de l'alcool et la débauche. Parce que oui, à dix-sept ans, on cherche seulement à se bourrer la gueule, à vingt-deux ans, on cherche surtout l'alcool et une personne à mettre dans son lit. Il serra nerveusement le volant et sa conduite s'en ressentit car ses mouvements furent brusques et secs.
— Eliel détends toi mec, sinon tu réussiras jamais à pécho la nana qui veut te voir, essaya Loan en voyant son air crispé.
— Comment tu veux que je sois à l'aise avec ton frère ? demanda-t-il sèchement, se garant devant la fameuse maison.
— Stop ! Tu commences franchement à me saouler, je suis pas ton putain de fils et encore moins ton petit frère donc lâches moi ! cingla Hisae.
Quelques secondes plus tard, la porte claqua violemment et le brun soupira.
— Il a raison, t'es envahissant là Eliel. Je sais que t'as peur qu'il lui arrive quelque chose, que quelqu'un découvre ses cicatrices, mais on fera attention à lui. On peut pas lui demander de se priver par peur, on doit le laisser vivre sa vie.
— Je sais très bien, et je suis d'accord pour le laisser vivre comme il l'entend, mais pas en soirée... Tu te rappelles de ce qu'a faillit subir Isys... ?
Loan tourna la tête sur le côté, jetant un œil à la maison, il semblait de pas vouloir se souvenir de ce moment.
— Comment je pourrais oublier ? On fera attention à lui, ça ne se reproduira plus jamais ce genre de chose.
Le brun n'en fut pas si sûr mais le laissa sortir de la voiture, il le rejoignit et ils entrèrent ensemble dans le lieu de la fête. Une petite et légère musique accompagnait l'ambiance de début de soirée, des groupes s'étaient formés et bavardaient entre eux, encore aucun couple ne s'était fait mais ça allait arriver avec la consommation bientôt importante d'alcool. Tout le monde avait un verre ou une bière dans la main, quelques uns s'appropriaient même le canapé. Eliel chercha Hisae du regard et l'aperçut près du bar avec le garçon qu'il avait déjà vu en allant le chercher au lycée, un sourire aux lèvres en écoutant ce que lui disait son ami. Il jalousa celui-ci, il aurait aimé que le blond reste avec lui, non seulement parce qu'il le voulait, mais aussi parce que ça aurait été plus pratique pour garder un œil dessus. Bon, il devait avouer qu'il le voulait pour lui tout seul, et qu'à chaque sourire ou rire donné à une autre personne, ça le faisait serrer les dents.
Il se rendait bien compte qu'il était trop possessif avec le petit blond, mais c'était plus fort que lui.
— Eliel ! Ça faisait longtemps, je suis super contente que tu sois venu, s'exclama joyeusement Laurie, l'organisatrice de la soirée et propriétaire de la maison.
— Euh ouais, c'est cool de te revoir.
Elle lui offrit un sourire et lui tendit une canette de bière qu'il prit en la remerciant. Il partit s'asseoir sur le sofa et continua de fixer son regard sur les deux lycéens. Quant à Loan, il était déjà en train de parler à son groupe d'amis habituel, qui se composait de trois filles et de quatre garçons qu'Eliel n'appréciait pas vraiment, ils n'avaient pas les mêmes centres d'intérêts que lui et ça rendait leur conversation difficile et inintéressante. C'est pourquoi il préférait rester en dehors de son groupe et faire bande à part. Maintenant que son esprit était un peu plus apaisé, il se demandait bien qui était la fille qui voulait le voir. De toute façon, lui n'avait pas envie de rencontrer qui que ce soit, il n'était pas d'humeur et le serait pas avant très longtemps, sûrement.
Cependant, il ne resta pas longtemps seul car bien vite, des bras vinrent s'enrouler autour de son cou et il sentit une poitrine dans son dos alors qu'il posait sa canette vide sur la table. Il sourit en reconnaissant ce petit rire joyeux typique.
— Mi amore, susurra-t-elle au creux de son oreille.
Elle embrassa ensuite son cou puis vint s'asseoir sur ses jambes avant de le serrer dans ses bras. En terme de tactile, Isys l'était tout autant que lui et c'est ce qui les avait fortement rapproché au point de devenir meilleurs amis. Ils avaient un besoin de tendresse énorme tout les deux , néanmoins, Isys arrivait plus à assouvir ce besoin que lui, étant donné qu'il était un garçon et qu'il ne pouvait enlacer ou embrasser que les filles, les mecs ayant trop de fierté pour ça. Seul Hisae se laissait faire, pour son plus grand plaisir. Il avait bien essayé avec Loan, mais rapidement, et étant à cette époque dans sa crise d'adolescence, il l'avait rejeté aussi sec, mais avec le temps, il commençait à le prendre dans ses bras plus facilement et naturellement.
— T'es finalement venue ? demanda-t-il à Isys.
— Ouais mais je reste pas longtemps, tu sais.
Eliel hocha la tête, il le savait. Elle partit leur chercher une boisson, un coca pour elle et un verre de piña colada pour lui et revint sur ses cuisses. Elle regarda distraitement qui était là, scrutant chaque visage d'air concentré tandis qu'Eliel jeta un œil à Hisae, qui avait lui aussi les yeux posés sur lui, mais quand le brun lui fit un petit sourire, il détourna le visage et continua sa conversation avec son ami. Apparemment, il lui en voulait encore pour tout à l'heure.
Une heure passa et ils étaient toujours assis, mais cette fois, quelques amis s'étaient ajoutés à eux, enfin, plus des connaissances de leur fac qu'ils apprenaient à connaître. L'ambiance était plutôt bonne et joyeuse, même s'il se crispait aussitôt qu'une personne s'approchait du lycéen, qu'il surveillait toujours.
Quand la musique « gold » de Chet faker retentit dans les sonos, Isys se releva d'un bond et tira Eliel avec elle, un énorme sourire aux lèvres, sur le milieu du salon, là où se déhancher ceux qui savaient danser. Le brun ronchonna un peu, ne souhaitant pas danser et se ridiculiser devant tout le monde mais avec la jeune fille, le refus n'était pas de la partie. Il se laissa donc guider par Isys en fredonnant les paroles de la musique, qu'il connaissait par cœur à force de l'écouter. Il riait en voyant son amie se lâcher. Il finit par tomber sur deux verts rieurs au loin et cela le soulagea, de le voir enfin lui sourire. Hisae s'approcha d'eux avec son ami et ils commencèrent aussi à danser. Eliel s'avança vers lui, Isys toujours dans les bras et lui dit à l'oreille.
— Tu sais même pas danser, le taquina-t-il.
Hisae leva un sourcil avant de lui voler Isys et de bouger en rythme avec elle. Le brun en resta quelques secondes bouche-bée devant le tableau qu'il offrait. C'était comme s'ils étaient complémentaire et qu'ils savaient d'avance ce que l'autre allait faire. C'était très beau à voir, mais Eliel n'aimait pas ça, il ne comprit pas vraiment pourquoi et reprit Isys avec lui, sous le regard surpris des deux et se remit à danser avec. Durant toute la musique, ils se battaient gentiment en prenant Isys à l'autre et la jeune fille s'en amusait beaucoup. Deux chansons plus tard, Isys était essoufflé et partit chercher un verre d'eau, alors que les deux garçons se rapprochaient. Eliel saisit sa mâchoire pour relever sa tête vers lui, il plongea son regard dans le sien tandis qu'Hisae rapprochait leur corps. Le brun sentit son cœur s'emballer anormalement et pour la première fois, il zieuta sur ses lèvres, toujours la main encerclant sa mâchoire. Leur humeur avait visiblement changé et le plus jeune continua à danser lascivement contre lui, lui aussi passait de ses yeux à sa bouche, mordant sa lèvre inférieure. Eliel passa son autre main sur ses reins, envoûté par son regard, par ses dents qui maltraitaient sa lèvre, par son corps qui se mouvait délicieusement contre le sien, très lentement. La main qui était en bas de son dos descendit doucement et se glissa dans la poche arrière de son jean, sentant ses fesses bouger contre sa paume. Il entre-ouvrit la bouche, sa respiration s'étant accélérée. Il avait envie... Envie de l'embrasser mais pas comme d'habitude, plus... Intimement. Il ne voulait pas réfléchir à s'il avait le droit ou non, il avait juste le désir fou de prendre sa bouche et de l'aimer d'une autre manière, moins innocente que leur petit bisou furtif chez son meilleur ami. Alors qu'il sentit son ventre chauffer de désir et que son esprit était focalisé sur le blond, une main vint se poser sur son épaule et sur le coup de la surprise, il sursauta en s'écartant d'Hisae. Le lien qu'ils venaient de créer et qu'ils les avaient plongé dans leur bulle se brisa avec l'arrivée d'une grande blonde, toute rayonnante.
— Tu es ? demanda-t-il peu sympathique, n'aimant guère avoir été interrompu dans un moment pareil.
Que lui voulait-elle ? Il avait envie de la repousser méchamment, mais serra les dents pour se contenir.
— Je suis Elsa, répondit-elle avec un sourire charmeur.
Eliel comprit immédiatement : c'était la fille qui voulait le rencontrer. Il se retourna mais Hisae avait déjà prit la fuite et était hors de son champs de vision. Il reporta donc son attention sur la jeune fille.
— C'est toi qui voulait me voir ? questionna-t-il franchement.
L'expression de la blonde se fit tout de suite plus gênée et elle baissa les yeux. Eliel esquissa un sourire, il aimait exercer ce genre de « pouvoir » sur les filles, ça l'amusait toujours. Enfin, il était toujours en colère contre elle quand même.
— Euh... Ouais c'est moi.
— Mais, comment tu m'as connu pour vouloir me voir ? demanda-t-il curieusement.
— Je suis amie avec Loan et je regardais son Instagram, je t'ai vu et ... Je lui ai demandé qui tu étais du coup il m'a dit qu'il... Euh, pouvait « arranger le coup », bégaya-t-elle.
Il retint un soupir et se promit d'aller en toucher deux mots à son meilleur ami. Ils partirent dehors pour discuter au calme et pour qu'Eliel aille enfin fumer son unique cigarette de la journée.
Avant de sortir, il attrapa Isys pour lui demander de garder un œil sur le blond, puis il suivit la jolie et grande blonde. Dehors, et sous la lumière des lampadaires, il la décrit du regard discrètement pendant qu'elle parlait de ses études. Elle était blonde naturel aux yeux foncés, enfin, il en était pas sûr. Elle était habillée d'une robe fluide en peu dans le stype hippie avec une couronne de fleurs sur ses cheveux. Eliel la trouvait très mignonne mais n'était aucunement attiré par elle. Il n'avait plus la tête au flirt. Il apprit qu'elle était en deuxième année de master en langues, ils discutèrent donc tout les deux de leur étude respectif et plus les minutes passaient et plus il la trouvait intéressante, malgré sa timidité qui semblait parfois la bloquer.
Finalement, il passa un bon moment avec elle et ne s'aperçut même pas du temps qui défilait. Cependant, il était parfois à moitié dans la conversation car il pensait beaucoup à Hisae et à ce qu'il avait faillit faire. Merde, il avait eut envie de l'embrasser sur la bouche, quand même ! Et il en avait encore envie, d'ailleurs. Rien que d'imaginer ses lèvres contre les siennes lui donnait d'incroyables coups de chaud. Sa main ressentait encore ses fesses dans sa paume, il rêvait de repartir en arrière pour y poser ses deux mains, il était sûr qu'il adorerait ça. Et ça le perturbait !
Quand il sentit son corps trop réagir à ses pensées, quelques peu, obscènes, il mit fin à leur conversation.
— Ça... Ça te dit qu'on prenne un verre demain ?
Eliel fut gêné par sa demande, il comprenait parfaitement ce qu'attendait la jeune femme et il n'était pas disposé à lui offrir.
— Je suis désolé de me la jouer franc, mais je cherche personne en ce moment, encore désolé, s'excusa-t-il en rentrant dans la maison, ne lui laissant pas le temps de répondre.
Son cœur s'emballa fortement et il chercha une petite tête blonde, il était bien décidé à laisser parler ses envies. Il se laissait le temps de la réflexion pour plus tard. Là, il avait juste besoin de sentir, de toucher et d'embrasser d'une autre manière Hisae, il bouillonnait littéralement de l'intérieur. Cependant, il le trouva devant les boissons alcoolisées en train de s'en servir un verre. Il arriva derrière lui, son ami était à ses côtés et le vit arriver, lui donnant un coup de coude pour le prévenir.
Le blond se retourna et fronça les sourcils en le voyant.
— Je t'en ai déjà vu boire deux, et je suis resté une heure dehors donc qui me dit que tu en as pas prit plus ? gronda-t-il en lui prenant le verre des verres. Maintenant stop, ou bien tu veux finir stone et inconscient ?
— Putain mais lâches moi, tu me casses les couilles ! s'énerva Hisae en reprenant son verre.
Il bouscula le plus vieux en passant à côté de lui, ignorant son reproche. Son ami le suivit à la trace, comme un bon tonton et Eliel se sentit sortir de ses gongs, toute excitation l'ayant désertée. Il se lança à sa poursuite dans le salon et s'écria, se fichant pas mal des gens autour d'eux :
— Wow, le petit adolescent se sent homme en buvant de l'alcool, lança-t-il ironiquement pour attirer son attention.
Et cela fonctionna, car il se retourna et l'assassina littéralement des yeux.
— Retourne avec la reine des neiges et ferme-là un peu, ça nous fera des vacances, répliqua-t-il d'une voix sombre.
Ce ton... Eliel en eut des frissons et un petit sourire se dessina sur ses lèvres.
— Alors ça y est, le petit Hisae fait sa crise d'adolescence ?
Le blond posa brutalement le verre sur la table basse, en faisant couler sur ses doigts et s'avança vers lui. Il lui choppa le bras sans douceur et l'emmena à l'étage avec lui. Il ouvrit la porte un peu trop violemment d'une chambre et le poussa à l'intérieur, refermant derrière lui.
— Maintenant tu vas m'écouter une bonne fois pour toute Eliel : je ne suis pas ton frère putain de merde, je ne suis pas de ta famille et alléluia ! Je ne le serais jamais et je veux que tu arrêtes de me prendre pour ton petit frère, façon tu m'as « rendu » non ? Tu as le tien maintenant et je suis uniquement celui de Loan, UNIQUEMENT tu entends ?
Il passa ses mains sur son visage nerveusement, il paraissait à bout de nerf et prêt à exploser à tout moment. Il avait besoin de dire quelque chose qui ne sortait pas et ça semblait le rendre furieux. Mais Eliel ne pensait qu'à une chose : sa bouche. Il était obnubilé par ça, il voulait tellement l'embrasser qu'il devait se concentrer pour l'écouter.
Il profita du calme temporaire du frangin de son meilleur ami pour s'approcher de la porte.
— Ouais c'est ça, dégages. Façon c'est ce que tu sais faire de mieux hein ? Fuir, lança amèrement le lycéen. Va, pars rejoindre ta Elsa et me fais plus chier.
Malgré l'excitation qui faisait sa réapparition, ses mots le blessèrent, surtout la référence à quand il avait prit la fuite après avoir découvert son secret. Il s'en voulait déjà énormément alors le fait qu'Hisae lui en veuille également le peinait. Il soupira longuement et verrouilla la porte, comme il avait pensé le faire depuis le début de son discours. Après sa phrase cinglante, il hésitait à partir, est-ce qu'il devait réellement laisser parler ses envies ? Hisae semblait très remonté contre lui, alors il était plus probable qu'il le repousse avec un coup de poing dans le visage. Est-ce qu'il devait prendre le risque ? C'était lui qui avait commencé après tout, mais là, il n'était plus sûr de rien.
En entendant le verrou de la porte, le blond poursuivit, toujours aussi en colère :
— Oh, tu veux me frapper comme tu frappes ton meilleur ami peut-être ?
Eliel se crispa aussitôt. Qu'est-ce qu'il cherchait à la fin ?
— Tu sais quoi Eliel ? J'en ai marre. Je veux qu'on arrête tout, nos parents ont raison finalement. Je ne veux plus que tu viennes me chercher à la fin des cours, je ne veux plus que tu m'embrasses, que tu me fasses des câlins, je ne veux plus de marque d'affection, on va se comporter comme on devrait le faire. On va... On va se serrer la main comme deux mecs normaux pour se dire bonjour et on va arrêter de se voir. Comme ça... Tu comprendras peut-être qu'il faut que tu cesses de me surprotéger et que...
Le brun, qui était toujours face à la porte, écarquilla les yeux. Voulait-il vraiment... ? Non ! Il refusait d'être comme ça avec lui ! Il ne voulait pas se comporter « normalement » en sa compagnie, il avait besoin de lui, trop besoin. Il devait avoir ses câlins, ses baisers. Il ne souhaitait pas arrêter toute cette tendresse entre eux... Il était bien trop accro à lui... Bien trop dingue d'Hisae.
Puis se fut le déclic, il se retourna lentement vers l'objet de toutes ces questions en comprenant enfin. En assimilant que ses sentiments n'étaient pas ceux qu'il croyait être. Il avait encore du mal à imaginer que c'était plus que de l'affection ou une simple amitié, voire attirance, mais il comprenait que ce n'était rien de tout ça.
Il réduit la distance entre eux en deux, trois pas et attrapa le col de sa chemise pour le plaquer contre le mur le plus proche, plongeant son regard orageux dans le sien.
— Vas-y frappe moi ! Je suis pas ton frère ou un gosse fragile ! continua-t-il de le provoquer.
Cependant, ses yeux humides contredisaient son ton sec et furieux, il renifla pour se retenir de pleurer et cela attendri Eliel, qui glissa sa main vers sa nuque.
— Si je te prenais vraiment pour mon petit frère, est-ce que tu crois que je ferais ça ? murmura-il doucement.
Il ne lui laissa pas le temps de répondre et pencha la tête, faisant ce qu'il mourrait d'envie de faire depuis quelques heures déjà : il plaqua sa bouche contre la sienne. Hisae émit un petit gémissement de surprise mais se laissa rapidement faire. Eliel prit ses lèvres avec envie, désir et passion, les mouvant avidement contre les siennes en sentant son bas ventre réagir trop rapidement. Les mains du blond plongèrent dans ses cheveux bruns et son corps se cambra sensuellement contre le sien. Ce simple geste l'enflamma de la tête aux pieds et il plongea sa langue dans sa bouche, désirant plus que tout approfondir leur contact. Son ventre brûlait de l'intérieur et il sentit son envie se réveiller. Il ne pensait plus à rien à part Hisae, qui se donnait autant que lui et qui se collait toujours davantage à lui si c'était encore possible. Ils ne pouvaient même pas glisser une feuille entre eux.
A bout de souffle, il se détacha de la cause de son désir ardant, mais aussi de ses prises de tête sans cesse. Il avait la tête qui tourne et sentait la respiration hachée d'Hisae contre lui, sa main s'étant glissée dans son dos. Il était si bien avec lui, comme il ne l'avais jamais été avec personne. Il voulait le garder pour lui pour toujours et à jamais. Il eut un pincement au cœur en voyant l'expression du petit blond changer et se transformer en peine, une larme coulant le long de sa joue.
— Ça y est tu m'as rassuré maintenant tu peux partir, lâcha-t-il en posant ses mains sur son torse et en fermant les yeux.
— Oh non, je te laisserai pas, jamais Hisae.
Il reprit sa bouche avide de la sentir de nouveau contre la sienne. Il avait besoin de plus, il désirait le sentir entièrement contre lui plus que tout à présent, alors peu importe qu'ils soient dans une chambre, dans une maison qui n'était pas la leur, l'envie était trop pressante et urgente.
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