Douze.

Il aurait bien laissé parler ses désirs les plus fous en cet instant, mais... L'image de Loan lui vint en tête. Il ne pouvait pas faire ça à son meilleur ami, lui n'aurait pas supporté qu'on touche à son petit frère de cette manière. Il tuerait quiconque s'approche trop de lui, alors il s'éloigna lentement d'Hisae, posant ses deux mains sur ses yeux et reprenant sa respiration saccadée. Il était tiraillé par l'irrésistible envie de reprendre cette bouche et ce corps qui le rendaient dingue, mais de l'autre, il y avait la loyauté qu'il avait envers son meilleur pote.

Malgré ce dilemme, il sentait que son entre-jambes avait déjà fait son choix et cela rendit son combat intérieur bien plus difficile, surtout quand son cerveau se ressassait les sensations qui l'avaient submergé quelques minutes à peine auparavant.

Il soupira une seconde fois et ne fit même pas attention aux bruits de vêtements qu'il entendait, trop perturbé par son choix à faire.

Des milliers de papillons envahirent son ventre quand il sentit des lèvres embrasser timidement son cou, il se serait bien laissé faire, mais son ami était encore trop présent dans sa tête et il voyait son air dégoûté et trahi s'il osait toucher de cette manière à son frangin. Il retira ses mains de ses yeux et le repoussa gentiment un peu plus loin par les épaules... Mais il se figea instantanément en découvrant la quasi nudité d'Hisae. Il ne portait qu'un boxer blanc sur lui et il en eut le souffle littéralement coupé. A tel point que sa bouche s'ouvrit et son regard glissa sur son corps nu avec concupiscence. Il s'attarda sur son visage si adorable, sur ses cicatrices qui n'enlevait absolument rien à sa beauté incontestable et ses jambes bien plus petites et fines que les siennes.

Il était si mignon... Si désirable.

Des visions de lui peu catholique lui vinrent en tête, ils le mettaient en scène dans des positions... Qui lui donnèrent irrévocablement chaud. Des bouffées de chaleur prirent possession de son corps entier.

Merde, depuis quand avait-il des envies aussi obscènes envers cette petite tête blonde qu'il aimait plus que tout au monde ?

Hisae, quant à lui, ne pipa mot. Il se laissait observer par des yeux gourmands et frissonnait d'anticipation en voyant Eliel se mordre la lèvre inférieure. Il rêvait d'avoir cette langue dans sa bouche, mais aussi partout sur son corps. Il trembla d'excitation et refit un pas vers lui, il devait retenter, il n'en pouvait plus, autant moralement que physiquement. Il voulait l'avoir ce soir, pour lui seul et intimement. Il posa ses mains sur le haut de sa chemise et cette fois, Eliel ne protesta pas, il le regarda simplement, fixant son regard sur lui et pendant un instant, il en fut gêné. Ses mains tremblotèrent quand il entreprit d'ouvrir les boutons de sa chemise et s'y reprit à deux fois pour retirer celui de son col. Le deuxième bouton ne fut pas aussi simple et il s'acharna pour le faire passer dans le petit trou, il commençait à s'énerver dessus quand le plus vieux vint à sa rescousse et tira les deux pans d'un coup sec, faisant sauter tous les boutons en même temps. C'était son frère qui n'allait pas être content, son meilleur ami venait de péter l'une de ses chemises fétiches. Mais il s'en moquait bien, il se préoccupait plutôt de ce corps qui le colla contre le mur derrière avec fermeté et cette bouche qui dévora à nouveau la sienne, avec plus d'intensité et de désir. Leur échange se transforma en quelques choses de bien plus sexuel, il n'était à présent plus question de découverte mais de recherche de plaisir.

Eliel avait cessé de réfléchir, de voir son petit blond s'attarder sur sa chemise, son air concentré et en même temps excité et timide avait réveillé l'autre grosse partie de sa libido, celle qui lui disait de ne pas penser et de prendre ce qu'il désirait, peu importe les conséquences.

Il faisait probablement une connerie, mais il était trop bien là, en sentant le corps, la bouche et le souffle de son futur amant. Il frémit en se disant qu'Hisae allait devenir son amant, qu'ils allaient... Ce fut trop pour lui et il laissa passer un gémissement entre deux baisers langoureux. Ses mains rejoignirent directement ses fesses et il les empoigna avec envie, collant davantage leur corps et soupira en sentant l'excitation évidente du lycéen. Ses hanches bougèrent contre les siennes et Hisae passa ses mains entre eux pour déboucler sa ceinture et descendre son pantalon de smoking. Eliel s'écarta légèrement pour le retirer entièrement et le poussa avec son pieds, puis revint aussitôt se coller à son petit amant, tout gémissant, les lèvres et les joues toutes rouges, les yeux mi-clos et la bouche entre-ouverte.

Ce n'était pas possible d'être autant désirable...

Eliel crut rêver tellement il avait envie de lui, sa douloureuse érection ne pouvait pas lui dire le contraire et ne laissait aucun doute sur ce qu'il ressentait. Quand il joignait leur corps ensemble, bassin contre bassin, excitation contre excitation, ils eurent un soupire à l'unisson et reconnecta leurs lèvres. C'était comme si ses sentiments, ses émotions étaient restés enfouis en lui et qu'en cet instant, tout se libéraient par vagues immenses de plaisir et de désir ardant.

Il replaça ses mains sur ses délicieuses fesses et le souleva contre lui, Hisae crocheta ses jambes autour de sa taille et ses bras autour de son cou, tout en continuant de l'embrasser comme si sa vie en dépendait. Bien vite, le petit blond reprit ses frottements et remua sensuellement ses hanches contre les siennes, les faisant gémir entre leurs baisers passionnés. Eliel suivit ses mouvements en malaxant ses fesses rebondies.

Le brun n'aurait jamais pensé à toucher son cadet de cette manière et pourtant... Il n'avait jamais autant ressenti de choses qu'en ce moment, il n'avait jamais autant désiré une personne, Hisae le rendait complètement fou.

Jugeant leur position plus difficile sous l'effort, Eliel les tourna et se dirigea vers le lit avant de poser le blond dessus. Au moment où il voulue le rejoindre, Hisae se redressa et mit une main devant lui pour le stopper.

— Enlèves tout Eliel, prononça-t-il la voix rauque de désir.

Cette phrase le fit tressaillir mais une montée de stress vint se loger dans le creux de son ventre, se mélangeant à son excitation. Son petit blond sembla comprendre sa soudaine panique car il lui sourit et ajouta :

— On va pas aller jusqu'au bout imbécile, je veux juste... Te... Te sentir contre moi, dit-il en gigotant, mal à l'aise par son aveu.

Cela fit sourire Eliel et légèrement provocateur, il attrapa l'élastique de son caleçon et quand il fut sûr qu'Hisae le regarde, le retira doucement en épiant chacune de ses expressions. Il se délecta de ses yeux satisfait en voyant son sexe et son ego gonfla. Il s'approcha de lui à pas de loup, mais ne s'allongea pas tout de suite et tira le boxer de son amant, le faisait glisser sur ses belles jambes recouvert d'un fin duvet blond.

Se sentant d'une humeur coquine, il écarta ses jambes et débuta des baisers sur ses chevilles, puis grimpa sur le lit en se plaçant entre elles, remontant ses lèvres jusqu'à ses genoux. Il entendit le blond pousser des petits bruits étouffés et cela augmenta un peu plus son désir. Alors il continua, donnant par moment des coups de langue, laissant exprimer ses envies. Un sourire se dessina sur ses lèvres quand Hisae cambra le dos en atteignant ses cuisses, puis l'intérieur de celles-ci en écartant davantage ses jambes. Il était si près de son membre qu'il pouvait aisément sentir le cœur de son blond s'emballer à une vitesse folle.

Cependant, au moment de se retrouver face à ce sexe tendu, il se paralysa. Jamais il n'avait imaginé faire la chose avec un autre garçon, il ne faisait pas comment s'y prendre et mettre... Ça dans sa bouche l'effrayait plus qu'il ne le voudrait. Il désirait tant faire de bien à Hisae, mais c'était au dessus de ses forces et il ne sentait pas capable de dépasser cette étape énorme.

Alors à contre cœur, il déposa juste un baiser furtif dessus et atteignit ensuite son ventre creusé qu'il aimait tant. A son plus grand soulagement, Hisae ne sembla pas lui tenir rigueur de son manque de courage et continua à s'exprimer si... Érotiquement. Il avait passé ses mains dans ses cheveux et exerça des caresses tendres sur ceux-ci, tandis que le plus vieux lécher sans pudeur sa peau et lapant un de ses tétons, le faisant se contracter sous les sensations que cela lui produisaient. Il prit avec possessivité ses lèvres en même temps qu'il réunit leur entre-jambes, il fit quelques mouvements de va-et-vient qui contractèrent chacun de leurs membres sous la lave de plaisir qui s'écoulait dans leurs veines. Désirant le sentir davantage, il glissa une main entre leur corps et empoigna leur sexe avant de débuter une danse endiablée. Hisae avait entouré sa taille de ses jambes et suivit ses mouvements en bougeant son bassin, rejetant sa tête en arrière en tentant d'aspirer de l'air. Il avait une main dans les cheveux bruns de son amant tandis que l'autre serrait fermement le drap de derrière.

Eliel sourit en le voyant, il avait l'impression qu'il souffrait dans cet état, mais lui savait parfaitement que c'était causé par le plaisir immense qu'il ressentait en cet instant. Le brun le trouvait si bandant... Il l'avait toujours vu comme son petit bébé, son petit protégé et finalement, ils se retrouvaient dans le même lit à se faire mutuellement du bien. Il plongea sa tête dans son cou et lécha avidement sa peau recouvert d'une fine pellicule de sueur, mais il s'en fichait, tout ce qui lui importait était Hisae.

C'était comme s'il était entré dans une sorte de transe, dans leur bulle habituelle mais que celle-ci s'était transformée en quelque chose de bien plus charnel et érotique. Et Dieu qu'il adorait ça ! Il se sentait doucement emporter dans vers le septième ciel.

— E... Eliel j'ai... Menti, ne me crois pas.... Ne m'abandonnes... Pas je t'en supplie ! avoua difficilement le plus jeune, le souffle saccadé.

Le brun lui mordit la lèvre inférieure avant de la lui lécher sensuellement.

— Jamais Hisae, tu pourras tout faire pour... Tenter de me repousser, jamais je ne partirai.

Hisae enroula ses bras autour de son cou une nouvelle fois et lui offrit le baiser le plus passionné qu'il n'ait jamais connu et ses mouvements s'affolèrent littéralement, il donna des coups plus brutales et rapides, sentant la jouissance si proche. Le blond gémit encore plus avant qu'un ultime ne retentisse, un cri libérateur qui emporta avec lui Eliel.

Le plus vieux tomba sur son corps lourdement et aussitôt, le blond vint le serrer contre lui en embrassant ses cheveux et caressa tendrement son dos. Eliel pourrait presque ronronner de bonheur, il était repus et étonnement très heureux, tant qu'il n'arrivait pas à se départir de ce sourire idiot sur le visage.

Ils restèrent ainsi durant de longues minutes, profitant de ce moment de répit, l'esprit serein et le corps engourdi, jusqu'au moment où Eliel sentit Hisae frissonner. Il se releva légèrement et paresseusement, se tenant sur ses mains au dessus de lui et plongea son regard dans le sien.

— Quoi ?

— T'as froid ? demanda le brun en promenant ses lèvres dans son cou.

— Un peu, en même temps on a transpiré et on a... Joui, c'est crade. On devrait bouger.

Eliel pouffa, Hisae la franchise le retour ! Il fouilla du regard la chambre jusqu'à trouver un paquet de mouchoirs sur le bureau. Il se releva à demi pour l'attraper et en sortit un, puis nettoya le ventre du plus petit, qui avait le plus subi avant de passer au sien.

— Sérieux ? C'est pas ça qui va nous rendre propre, lança le blond en soupirant.

— C'est en attendant de rentrer pour prendre une douche, à moins que tu voulais garder une trace de notre plaisir sur toi ? le taquina Eliel.

— Ouais bah la prochaine fois, on le fera dans une douche comme ça, ça sera plus pratique, dit-il en le repoussant pour se lever.

L'étudiant eut un grand sourire satisfait aux lèvres et fixait son petit blond chercher son caleçon dans la pièce.

— La prochaine fois, hein ?

Il le vit lever les yeux au ciel en trouvant ses habits et les enfila à la va-vite.

— Pervers.

— C'est toi qui pense à la prochaine fois, mais c'est moi le pervers ?

Hisae lui balança son pantalon et son boxer en pleine figure et Eliel se mit à rire. Il était d'excellente humeur mais ne voulait pas creuser le pourquoi de cette joie, craignant les réponses. Il se rhabilla lui aussi, mais plus lentement en dévorant des yeux le frangin de son pote.

— Va chercher ta veste, je te raccompagne chez toi, annonça-t-il en ouvrant la porte.

— Quoi ? Mais pourquoi ?

— Parce que j'suis crevé.

— Et alors ? Repars chez toi, moi je reste, persista Hisae en le devançant, prenant les escaliers, bien décidé à revoir son ami.

— Qui va te surveiller si je pars ?

Le blond se retourna et lui lança un regard noir. Il ne dit rien, de toute façon ses yeux avaient été bien plus expressifs que de simples paroles. Eliel soupira, il allait encore devoir attendre avant de rejoindre son doux et moelleux lit. Avant qu'ils n'entrent dans le salon bondé, il le tira à lui et remit ses cheveux correctement, il passa une main sur sa chemise froissée pour tenter de remettre un peu d'ordre. Il vit les joues d'Hisae s'empourprer légèrement et ses yeux fixaient le sol.

— Merci.

Il embrassa son front et le laissa enfin partir. Il fit de même pour lui et rejoignit Loan, qui lui offrit un petit sourire étrange. Il semblait... Peiné ? Il s'approcha donc de lui, ignorant les deux autres mecs qui étaient à ses côtés.

— Ça va pas ? lui demanda-t-il à l'oreille.

Son meilleur ami lui fit un signe de tête en lui désignant la cour. Ils partirent donc ensemble dehors, Eliel ayant jeté un œil à Hisae pour s'assurer qu'il était bien avec son pote avant de sortir. Ils s'assirent sur les transats, pas loin des fumeurs ou de ceux qui étaient en train de se les geler dans la piscine. Eliel rit en voyant un mec et une fille collés comme des sangsues en train de se lécher l'intérieur de la bouche, la fille montait et descendait contre lui, ne laissant aucune équivoque sur ce qu'ils faisaient. Ils devaient être bien déchirés.

— Qu'est-ce que tu voulais me dire ?

Loan fixait ses doigts, il semblait être très gêné et Eliel n'aimait pas ça. Loan était comme son frère, franc et limite sans gêne pour parler, alors il fallait y aller fort pour les rendre timide ou là, gêné.

— Euh... J'sais pas comment te le dire en fait, c'est...

Il s'arrêta en plein milieu de sa phrase, cherchant sans doute ses mots et le brun eut envie de le secouer pour qu'il déballe tout au lieu de le faire stresser.

— Bon, j'ai une pote qui t'a vu rentrer dans une chambre accompagnée, avoua-t-il finalement en fixant son regard au sien.

Eliel pâlit aussitôt. Alors voilà, c'était dans cette maison qu'il allait mourir ? Il était sûr que Loan allait le frapper pour le faire regretter d'avoir touché son frère. Il ouvrit la bouche pour tenter de se justifier, mais l'autre le devança :

— En revanche, elle n'a pas vu avec qui mais je suppose que c'était avec Elsa alors...

Le brun ne put s'empêcher d'écarquiller les yeux. Est-ce qu'il croyait vraiment qu'il avait... Couché avec la jeune femme ? Mais dans ce cas là, où était le problème et pourquoi il réagissait de cette manière ?

— Tu sais, je t'ai parlé d'elle pour que... Mh, en fait, j'espérais que tu te rendes compte de certaines choses avec cette fille, je pensais pas que ça allait, euh, aussi loin entre vous.

Il se tritura les doigts nerveusement, et Eliel n'arrivait toujours pas à comprendre ce qu'il essayait de lui dire.

— Quelles choses ? demanda-t-il en fronçant les sourcils.

— Bah... Merde je sais pas comment te le dire et c'est super gênant, tout ça c'est ma faute et je m'en veux grave, je suis en train de lui faire du mal putain...

— Loan merde dis moi ce qu'il se passe, j'pige que dalle là, s'inquiéta-t-il.

— Ok... Mais promets moi de ne rien dire à personne ?

— Promis, maintenant racontes.

Loan se rapprocha de lui pour ne pas se faire entendre par des oreilles indiscrètes.

— Ne le prends surtout pas mal mec, mais... Hisae, il t'aime bien, genre plus qu'en amitié tu vois ?

Eliel se mordit la lèvre inférieure et hocha simplement la tête.

— C'est lui qui te l'a dit ?

— Non, mais ça crève les yeux et chaque fois que je lui en parle, à demi-mot, il ne dément jamais. Mais... Ça te fait rien ?

Si ça lui faisait quelque chose ? Il était juste encore plus heureux qu'il y a quelques minutes. C'est vrai après tout, Hisae aurait pu faire ça juste parce qu'il en avait marre qu'il le « couve », mais il venait d'apprendre par son grand-frère que c'était bien plus, qu'il y avait des sentiments derrière ces actes.

— Si je te dis que la personne avec qui j'étais dans cette chambre, c'était ton frère ? répondit malicieusement Eliel.

— Quoi ? s'exclama un peu trop fort Loan et s'écartant de lui, manquant de tomber du transat.

Ses yeux étaient aussi rondes que deux grosses billes tellement il était choqué par ce qu'il venait d'apprendre.

— Oh bordel, oh bordel... Vous avez couché ensemble ?

Il simula un frisson de dégoût.

— Non ! Non on a pas fait... Ça. On a parlé et on s'est... Embrassé, dévoila-t-il à moitié, n'osant raconter ce qu'ils avaient réellement fait.

Loan mit une main sur son cœur en fermant les yeux et soupira longuement, comme s'il était rassuré.

— Je pensais que ça allait rien me faire si un jour vous copulez, mais là j'ai des images en tête et c'est dégoûtant, avoua son meilleur ami en riant.

Eliel le suivit dans son rire en lui donnant une claque derrière la tête.

— Au fait, où est Isys ?

— Elle est partie depuis un moment, lança Loan.

— Ah merde, je ne lui ai même pas dit au revoir.

— T'étais trop occupé à galocher mon frère, taquina-t-il.

Le brun lui fit un doigt d'honneur en sortant une cigarette de sa poche. Oui il s'était fixé à une seule par jour, mais là il en avait vraiment besoin. Il tira plusieurs lattes avant qu'une voix familière ne l'appela.

— Eliel tu veux...

Les deux meilleurs se tournèrent en même temps vers Hisae, qui avait suspendu sa phrase en voyant les deux exhibitionnistes dans la piscine, toujours en pleine action. Eliel se leva d'un bond, jetant sa clope au sol et recouvrit ses yeux avec ses mains.

— C'est pas pour les enfants, se justifia Eliel.

— J'ai plus trois ans Eliel ! se plaignit le plus jeune, essayant de retirer ses doigts de son visage.

— Laisses le apprendre la vie, lança Loan.

— Hors de question qu'il voit des trucs comme ça, d'ailleurs j'espère que tu ne regardes pas de pornos. T'en regardes ? se soucia le brun.

— Eliel !

— Non il préfère te mater, pouffa son grand frère.

Il ne savait pas pourquoi, mais il sentait qu'à présent, Loan allait les charrier chaque pauvre jour de leur vie. 

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