Consignes : Écrire une histoire en y incorporant un maximum de titre de film, de séries et/ou de comedien-nnes, personnalités connues...

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J'ai toujours voulu devenir détective privé à la façon d'HERCULE POIROT d'AGATHA CHRSTIE.

Je me vois bien habiller, avec un pardessus et un CHAPEAU MELON ET BOTTES DE CUIR. Installée derrière le volant de ma jaguar comme JENIFER HART. Je parcourais la ville à la recherche de CRIMES à résoudre. Malheureusement, je ne suis pas WONDER WOMAN. Je n'ai aucun pouvoir. Je vais devoir me contenter de mon métier actuel, PROFS.

Déçue de ne pas pouvoir réaliser ce rêve, je me promène donc dans mon quartier pour prendre un peu l'air. Je n'ai ni mari ni enfant qui m'attende à la maison. En plus, si c'est pour entendre ma voisine hurler comme si son mec était ROCCO SIFREDI, je préfère m'en passer. Elle me fait penser à KARINE et ALAIN TUC dans NOS CHERS VOISINS. 

Arrivée au coin de ma rue, je vois un camion garé non loin de mon appart et deux types embarquer ma petite voisine âgée du deuxième étage, HUGUETTE , à l'arrière du fourgon.

Étrange, me dis-je, "ne devrait-elle pas être devant ?"
En même temps, pipelette comme elle est, c'est peut-être mieux ainsi. Comme ça, ils éviteront une SCENE DE MENAGE dans la voiture

Je monte me faire, sans trop y penser, me faire un FESTIN CHINOIS. J'adore la nourriture asiatique. Sauf le poulet aigre douce car je ne suis pas très SUCRE, SALE. Puis, je me douche et me couche. Au milieu de mon sommeil, j'entends UN CRI DANS LA NUIT puis des bruits sourds. Je jette un œil par le Juda et je vois les mêmes gars du début de soirée descendre des sacs drôlement lourds. Ils ont l'air suspects et regardent partout.

L'un dit à son compère de faire attention sinon ce serait LA FIN s'ils se faisaient prendre.

Se retournant pour répondre, le sac se coince entre les marches et la rampe. Quelque chose en sort au moment même où la lumière du palier s'éteint.

Je me glace sur place. J'ai cru voir une tête. Je sens mon cœur battre à tout rompre, une chaleur envahir tout mon être et des gouttes de sueur commence à perler sur mon front. J'ai poussé un petit cri de surprise. Je mets ma main aussitôt sur ma bouche et éteins rapidement la lumière de mon couloir.

Je retourne dans ma chambre et reste prostrée pendant des heures, je crois. Je ne sais pas quoi faire. faire un APPEL D'URGENCE ? Mais je serais confrontée à eux et serais en danger. Moi qui aspire à devenir une grande DETECTIVE me voilà à faire dans ma culotte alors que j'ai une occasion en or qui s'offre à moi.

Je me réveille, toujours accroupie dans mon coin. Je réfléchis à comment réagir. D'un côté cela nous fera des vacances si elle se faisait occire. Elle a déjà un pied dans la tombe de toute façon. C'est vrai qu'elle aime faire chier son monde. Toujours à se plaindre du moindre petit bruit. Elle tape dans le sol ou le plafond même quand tu pisses parce qu'elle entend le bruit. Comme si on pouvait mettre une sourdine ! On n'est pour rien si c'est mal insonorisé. Cependant, c'est aussi le moyen de réaliser mon rêve. Je prends mon courage à deux mains et vais aux nouvelles comme si de rien était. Un grand gars musclé sortant de chez elle me dit être son petit-fils et qu'elle n'est pas là avec un sourire à la BATES MOTEL. Je ne lui fais pas confiance avec sa bobine de SCARFACE. Je me la joue alors à la ENOLA HOLMES. Je patiente qu'il monte dans sa voiture puis je prends LA ROUTE, lui collant au train comme LA MOUCHE. Il s'arrête au bout d'une demi-heure. Je les vois sortir la petite vieille, en courant, d'une maison.

Nous sommes en automne, la pluie tombe drue. J'ai l'impression d'être dans LA TEMPÊTE DU SIECLE.

Je tiens mon volant à deux mains et les suis du mieux que je peux. La voiture stoppe finalement devant une vieille grange. Je m'imagine qu'ils l'emmènent dans cet endroit isolé pour la trucider. Je me décide à appeler le 911.

Lorsque le POLICE OFFICER arrive, je lui indique LA GRANGE. Ses collègues et lui défoncent la porte à coups de pieds, arme au poing.

Nous restons interdits face à la scène se déroulant devant nos yeux. Les policiers et moi regardons autour de nous, abasourdis. Les personnes présentes ont aussi suspendu leur mouvement.

Huguette nous fixe au bord de l'asphyxie. Elle attend que les policiers l'autorise à souffler ses bougies d'anniversaire.