Je suis là, derrière toi, mais je ne t'intéresse pas.
Dès le jour où je t'ai revu, j'ai su que tu n'étais plus le même.
Avant tu étais souriant, tu m'amusait et je n'étais plus invisible.
Maintenant tu fais le fier, comme un paon, mais tu n'es qu'une coquille vide.
Enfant, tu riait et jouait, tu m'apprenais les ficelles de la vie et moi je t'écoutais comme si tu étais ma seule raison de vivre.
Aujourd'hui, tu as troqué ton âme pour la popularité.
Tu te pense aussi fort, aussi bon qu'ils te disent, mais ce ne sont que des vipères qu'ils te font avaler sans aucun problème, tu n'es que leur marionnette.
Et moi, je suis seule, comme toujours, mais la différence avec avant c'est que je suis las d'espérer, las de te regarder sourire m'oubliant peu à peu.
Bien sûr, je sais qu'il reste un partie du toi d'avant que tu a enterré dans les abîmes de ton cœur.
Je ne suis pas idiote, je sais que quand tu n'auras plus le collège sous ta botte tu reviendra vers moi comme un bourgeon qui venait de fleurir, mais il sera déjà trop tard.
Je ne serais plus là.

Je serais morte...