Maël

Au sein du clan blanc, une jeune femme au court cheveux blond et aux yeux émeraude portait un bébé.

Un mignon petit bébé qui avait à peine trois minutes.

Son bébé.

Elle l'avait appelé Maël.

C'est un prénom breton lui avait-on dit. Mais elle s'en fichait. Son époux et elle même savaient que se prénom lui allait à merveille.

D'ailleurs, le père de leur enfant était assis à côté d'elle. Il admirait leur fils.

Le jeune père avait les cheveux noir de jais et des yeux bruns, il n'avait pas de barbe.

"- Loreline, puis-je prendre Maël dans mes bras. Demanda le père."

L'homme avait les larmes aux yeux, il était ému. Il était père, après neuf mois d'attente et d'angoisse leur petit prince était devant eux.

Loreline regarda son fils.

"- Maman va te poser délicatement dans les bras de papa. Murmura-t-elle au nourrisson."

Qu'elle joie pour les parents de pouvoir se nommer, enfin, en temps que papa et maman.

Elle souleva doucement Maël. La jeune mère le passa délicatement et tendrement à son mari, son homme, son Nathaniel.

Le bébé bougea doucement entre les bras de son père qui fut encore plus ému.

Nathaniel se rapprocha de sa femme.

Loreline à gauche, Nathaniel à droite et Maël au milieu. La famille Meyer, enfin au complet.

On toqua doucement à la porte. Un vieil homme entra.

Il avait les cheveux blanc coupé court, une grande barbe et des yeux bruns.

"- Et voilà, je suis allé chercher mon appareil photo. Annonça-t-il.

- Super ! S'exclama le noiraud. Papa, tu peux nous prendre en photo, s'il te plaît ?

- Bien sûr Nath."

Le grand père plaça l'appareil devant ses yeux.

"- Aller maintenant Wistiti! Lança l'homme.

- Wistiti. Répliquèrent Loreline et Nathaniel."

La photo fut prise.

Loreline admira son fils. Elle n'y croyait pas, il était enfin la. Enfin.

Leur petit garçon semblait se réveiller doucement, peut être que le flash y était pour quelques choses, ou peut-être pas.

Le bébé ouvrit difficilement ses yeux. Des yeux d'un bleu tirant légèrement sur le vert.

Les nouveaux parent furent attendris par la scène. Sa y est, leur fils les voyaient.

Maël bougea sa petite main jusqu'à attrapé un doigt de son père.

Loreline rigola, Nathaniel fut surpris mais ça ne dura pas car un sourire se peignait sur son visage.

Le grand père admirait la scène, heureux de rencontrer son petit fils, puis il s'éclipsa jugeant qu'il était de trop.

Le bébé observait ses parents, ses petits yeux curieux les détaillait.

Le nourrisson avait reconnu les voix de ses parents. Pendant neuf mois il s'était développé bercer de caresse et de tendresse.

Loreline, pendant sa grossesse avait beaucoup parlé à son ventre. Elle l'avait également beaucoup caressé tendrement. Nathaniel avait fait de même.

Parfois c'était le papa qui lisait une histoire ou il mettait de la musique. Ils avaient fait en sorte de passer de bon moment avec leur bébé même s'il n'était pas vraiment là.

L'attente avait été insoutenable, interminable, alors quand enfin le petit c'était décider à naître, cela les avaient combler de bonheur.

Loreline se dit qu'ils avaient un grand avenir, et que, leur vie serait merveilleuse.

*****

Deux ans plus tard, dans les couloirs du clan blanc, un bambin marchait.

Ses yeux vert comme le jade admirait les alentours.

Le bébé riait heureux, il jouait à semer ses parents.

Des fois il se retournait pour voir où en était son père, puis il accélérerait.

Nathaniel qui marchait derrière lui, se saisit du petit Maël.

Le noiraud rigola, il aimait être dans les bras de son père.

Maël souria à son papa, puis il s'accrocha à l'épaule de celui-ci. Son sourire s'élargit quand il vit sa mère arriver.

"- Maman. Lança-t-il en tendant les bras vers celle-ci."

Nathaniel se retourna pour embrasser son épouse, mais, cela embêta Maël qui se mit à gesticuler pour voir sa maman.

Cette action fit rire le père qui tendit son fils à sa femme.

"- Tiens, je crois qu'il te veux.

- Merci Nath, elle attrapa son bébé, il est jaloux, comme s'il ne m'avait pas assez vue ce matin ! Rigola Loreline.

- Mais non, c'est juste que lui aussi il veux te faire des bisous. Enchaîna le noiraud."

A ces mots le bébé fit un bisous à sa mère.

Nathaniel et Loreline en rièrent, leur fils était plein de surprises.

Le bambin n'en pouvant plus d'être coincé en hauteur dans les bras de sa maman, gesticula pour faire comprendre ces envies.

Sa mère ne cédant pas de suite, le bébé bougea plus fortement, il donnait des petits coups à sa génitrice.

Le papa le remarqua.

"- Eh, bonhomme, tu ne veux pas rester un peu tranquille ? Ta maman ne mérite pas les coups que tu lui donnes !"

Maël accéléra ses mouvements, montrant son désaccord.

"- Chéris, tu veux que maman te poses par terre ?"

Nathaniel soupira, elle allait céder.

"- Ouiiiiii ! Répondit le plus jeune.

- Loreline, on ne va pas céder, il a gambader toute l'après-midi c'est l'heure du bain maintenant !"

En entendant le mot « bain » Maël grogna et se mit à pleurer pour essayer de convaincre sa mère de le lâcher.

Nathaniel prit doucement, avec l'accord de Loreline, son fils et se dirigea vers la salle de bain.

De ses yeux verts, Maël essayait de faire plier sa mère.

Loreline fut attendrie par son fils mais ne fit rien, sachant que son mari avait raison.

Leur fils avait bien grandis depuis deux ans, s'en occuper n'était pas toujours de tout repos.

Maël était un bébé débordant d'énergie toujours prêt à foncer tête baissée. Il était aussi très sensible, les parents de celui-ci avaient remarqué qu'au moindre petit truc ses émotions s'embalaient.

Loreline et Nathaniel en avaient conclu que leur fils était un Empathe et que donc, ils devraient essayer de lui apprendre à gérer tout ceci.

D'ailleurs les oreilles du bébé étaient toujours ronde, cela les inquiétait. Leur fils était-il en retard de croissance ?

Heureusement, le père de Nathaniel, chef du clan blanc, les avaient rassuré.

"- Maël n'est encore qu'un bébé, laisser lui le temps de devenir un magicien. Leur avait-il dit."

En parlant du bambin, celui-là essayait de s'enfuir de la salle de bain.

Le père du garçon tentait de lutter, hier il avait réussi alors pourquoi pas aujourd'hui. Sauf que le petit n'était pas décidé à obéir.

Le corps dénudé, le noiraud courait à nouveau dans les couloirs.

Des membres du clan furent surpris de voir leur petit prince dans cette tenue.

Le dit prince lui, les ignorait royalement gambadant toujours plus loin.

À cette scène se rajouta un Nathaniel courant après son fils.

L'homme avait prit un peu de retard étant occupé à vérifier la température du bain.

Le petit Meyer courait toujours, joyeusement, heureux de pouvoir continuer à jouer.

Sauf que, tout à une fin, le noiraud rentra dans quelques choses, ou plutôt quelqu'un.

Son grand père.

Le chef du clan attrapa son petit fils.

"- Maël, encore en train de rendre ton père chèvre ! Et bien, tu es digne de ta grand mère."

La femme du dirigeant était morte peu avant la naissance de Maël, une maladie l'avait emporter.

"- Papi, papa bain ! Déclara le petit.

- Ah ! C'est donc ça, tu fuies le bain. Désolé de te décevoir mais tu en as besoin !"

À ces mots le grand-père emmena Maël au bain. En chemin il croisa son fils, et ensemble ils lavèrent l'enfant.

*****

Trois ans plus tard, jour des 5 ans du petit garçon.

Loreline et Nathaniel allèrent réveillé leur petit prince.

Le petit Maël dormait profondément dans son lit. Ses oreilles pointus avaient enfin fait leurs apparition.

Le changement avait eu lieu un soir ou la famille étaient en train de dîner, Maël se sentait pas très bien. Il avait alors 4 ans.

Tout le monde essayait de tout faire pour que le petit aille mieux, quand tout d'un coup ses oreilles ont changé.

Elles sont passées du mode humain à magicien. Le noiraud avait eu un peu mal, mais après il avait été heureux d'avoir enfin ce qui lui manquait.

Loreline s'asseya à côté du corps endormis de son fils tandis que Nathaniel était dans l'encadrement de la porte.

La blonde caressa tendrement les cheveux noir de son garçon.

"- Maël, mon ange, réveille toi. Murmura-t-elle doucement."

Le petit se mit à bouger doucement, il se frotta doucement les yeux puis il les ouvrit.

Là, Nathaniel entra et se mit près de sa compagne.

"- Joyeux Anniversaire, Maël, joyeux anniversaire, mon grand. Chantèrent les parents."

L'enfant se redressa un sourire magnifique aux lèvres.

"- Merciiiiiii maman, Merciii papa. Leur lança le petit garçon heureux.

- De rien, bonhomme. Lui rendit son père.

- De rien, mon ange."

Maël se mit debout sur son lit et il fit un câlin à ses parents.

Loreline souria, elle aimait sentir son fils contre elle. De son côté Nathaniel attrapa l'enfant, se qui surprit la mère et le fils, puis le papa porta son fils au dessus de sa tête.

Il le fit jouer dans les airs puis, il le reposa au sol tranquillement.

"- Eh, maintenant, je vais plus pouvoir te porter ! Déclara Nathaniel.

- Hein ? Pourqwa? Tu m'aimes plus ? Murmura le garçon tristement.

- Et bien, si tu es grand, je ne peux plus te porter ! Je t'aimerais toujours Maël, toujours."

Le noiraud fit une moue boudeuse.

"- Mais euhhhhh c'est pas pasque je suis grand que tu peux plus me porter !

- Si ! Répliqua le papa d'humeur joueuse.

- Nan ! Maman, dis à papa que j'ai raison !"

Loreline rigola.

"- Voyons Maël, tu es un grand, c'est toi qui nous l'a dit hier, alors ton père a raison. Répondit la maman avec un sourire.

- Nan ! Veux pas ! Ze suis grand mais papa il peut me porter !"

La moue boudeuse, l'enfant s'assit sur son lit. Ses parents le regardèrent, souriant.

"- Bon, t'as gagné. Lui dit Loreline. Mais en échange... Tu auras des chatouille !"

La maman lança les hostiliter en venant chatouiller son fils.

Maël gesticulait, riant joyeusement.

"- rete... Arrr... Rete... Hoqueta Maël."

Loreline s'arrêta mais elle se jeta doucement sur son fils qu'elle couvrit de bisous.

Nathaniel regardait la scène heureux. Il aimait son fils, il aimait sa femme et rien au monde ne lui retirerait son bonheur.

*****

Maël a maintenant 10 ans. C'est un garçon épanoui socialement, il a des amis grâce à l'école du clan:

Jonas et Adam, qui sont également ses gardes. Les 3 garçons sont très proches. Jonas est un rigolo et Adam un intelligent. Ils forment un trio étrange qui fonctionne bien.

Nathaniel a été nommé chef de clan suite au décès de son père.

Seul Nathaniel et Loreline savent de quoi est mort le père de celui-ci.

La vérité est dure, l'ancien chef a été assassiné par Ibrahim De Vermandois, lors d'un conseil de paix.

L'assassin est le chef du clan noir, qui veux assouvir sa vengeance sur les humains qui ont tué sa femme.

Le père de Maël est détruit, il s'enferme souvent dans son bureau. Prenant tout son temps pour son travail.

Loreline se sent démunie face à cette situation, elle essaie d'être la pour lui.

Elle sait que Maël souffre aussi, mais elle est moins inquiète car Jonas et Adam sont là.

Ce qu'elle ignore, c'est que Maël ne souffre pas tant de la mort de son papi mais plutôt de la distance qu'il y a entre lui et son papa.

Alors un soir, au lieu d'aller se coucher, le petit Meyer sortit de sa chambre. En prenant garde à ne pas réveiller Jonas et Adam qui sont dans les appartements des alentours.

En pyjama, pied nu, ses cheveux noir décoiffé, le garçon avançait timidement jusqu'au bureau de son père.

Il était décidé à rétablir ce lien qui lui manquait terriblement.

Arriver devant la porte, les yeux verts du petit jaugèrent la porte. Il inspira et il toqua doucement.

"- Entrez... Lui répondit la voix fatiguée et lasse de Nathaniel."

Maël entra lentement, se demandant s'il n'était pas égoïste.

Son père était de dos, en train de travailler, des tonnes de tasses de café à ces côtés.

"- Papa... Murmura le Meyer."

Nathaniel sursauta en entendant la voix de son fils, il se leva et se tourna vers son unique héritier.

Il fut d'autant plus surpris que son fils ne ressemblait à rien. À se demander si une tornade ne lui était pas passé dessus.

"- Bonhomme, qu'est ce que tu fais là ? Tu devrais dormir.

- Je... Je... Tu me manques... Murmura le garçon."

Nathaniel ouvrit de grand yeux, et il se « réveilla », depuis la mort de son père il n'était plus lui, mais la, Maël l'avait fait revenir.

Il s'agenouilla devant son fils et il le prit dans ses bras.

"- Je suis la Maël, je serai toujours là, je t'aime mon fils.

- Moi aussi papa.

- Je sais bonhomme et j'en douterait jamais."

Le papa essaya de retenir ses larmes, il devait faire une pause, retourner au source. Son fils, sa femme, ils étaient là et ils avaient besoin de lui.

"- La.... La mort de ton papi m'a fait perdre les pédales mais je suis la maintenant, grâce à toi. Lui confia le père.

- Papi me manque... Je l'ai jamais dis à personne mais j'avais débloquer mes pouvoirs le jour d'avant sa mort..."

Nathaniel ne sut que dire, son fils était désormais un magicien ! L'homme s'éloigna pour regarder son fils, ce qu'il vit le surprit.

Maël brillait, il était entourer d'un halo bleu foncé.

"- Fils, est que... Est que tu sais ce que tu es en train de faire ?

- De quoi ? Je te faisais un câlin, je t'aie fait mal ?"

Nathaniel se leva, admiratif.

"- Non Maël, tu ne m'as pas fait mal, mais, tu fais de la magie ! La maintenant, bonhomme ! Ta mère et moi avions raison tu es un Empathe, tu m'as sauver !"

L'enfant dévisageait son père avec ses yeux de jade, ne comprenant pas tout.

"- Tu verras bonhomme, tu seras un puissant magicien, je suis déjà extrêmement fier de toi."

Maël souria.

"- Je t'aime papa, et je te protégerait des méchants !"

Le papa souria face à l'innocence de celui-ci.

Grâce à son fils, Nathaniel avait repris une vie normale, il avait recommencer à apprécier la vie. Son père vivait toujours, dans ses souvenirs.

*****

Un an plus tard, Maël sortit du périmètre du clan blanc. Il sortit de ce qu'il avait toujours connu. Arrivant en dessous de la tour Eiffel.

Maël avait fuguer.

Le noiraud était en tenue d'entraînement ou de sport.

Il venait d'échapper sciemment à la surveillance de tous.

La raison: la peur.

Pendant l'entraînement de magie du jour, il avait déraper.

Il avait perdu le contrôle de son pouvoir durant une minute.

Cela avait suffit à semer le chao.

Son pouvoir d'empathie avait changer, voir dérégler les émotions des personnes autour de lui.

Le noiraud avait de suite compris, prenant peur, il avait décidé de fuguer.

Maël était seul, dans le monde des humains, oreilles découverte.

Il ne savait pas quoi faire. Retourner chez lui ou explorer l'inconnu.

Le Meyer opta pour l'exploration, il avait tellement entendu parler des humains.

L'explosion de 89, la fuite sous la tour Eiffel.

Alors il se mit en marche, s'éloignant de son chez lui.

Maël apprécia la balade, il s'émerveillait de ce qu'il voyait.

Les rues de Paris, le monde, l'architecture. Le noiraud ne savait plus quoi regarder.

Il entendit des cris.

Une fillette rousse, qui avait l'air d'avoir son âge, sortit d'une rue, en pleurs.

Maël se lança à sa poursuite, elle avait l'air d'avoir besoin d'aide.

Il réussit à attraper son poignet, la fillette se débattit.

Ses cheveux roux étaient emmêlé, ses joues pleines de larmes et ses yeux le regardait avec peur.

L'héritier du clan blanc la prit dans ses bras, il sentait qu'elle avait besoin de réconfort.

"- Doucement, tu es en sécurité je ne te ferait aucun mal, je m'appelle Maël et j'ai 11 ans. Si tu me dis ce qui ne vas pas, je pourrais peut-être t'aider. Lui dit-il d'une voix apaisante.

- Je m'appelle Adeline, j'ai 11 ans aussi. Je me suis perdue dans la foule, je ne trouve plus ma famille et... Et je ne sais pas quoi faire..."

Elle se remit à pleurer.

Maël la garda dans ses bras, luttant pour ne pas pleurer. Le garçon sentait les émotions de la fillette: la peur, l'angoisse et la détresse.

Enfin Adeline se calma, le noiraud la lâcha.

"- Tu sais où ta famille devait aller ? Demanda le Meyer.

- À la Tour Eiffel. Répondit la rousse."

Il lui souria.

"- Ça tombe bien, c'est pas loin ! S'exclama le garçon.

- Vraiment ? Tu ne me mens pas ? Demanda-t-elle hésitante.

- Assurément princesse !"

Adeline fut surprise par le surnom, elle regarda Maël plus attentivement et remarqua ses drôles d'oreilles.

"- Tu as fais quoi à tes oreilles ? Ne put s'empêcher de demander la fillette.

- Euhhhhh eh bah en fait euhhhhh je me suis déguisé, chez moi c'est la fête alors euhhhhh voilà."

La jeune fille ria.

Le Meyer la regardait avec un sourire, puis, il lui prit la main pour l'entraîner dans la direction d'où il venait.

Adeline se laissa faire, heureuse de s'amuser avec un garçon de son âge.

Les deux enfants arrivèrent à la tour Eiffel. Il y avait beaucoup de monde.

Dans cette foule, Adeline vit sa famille et Maël, lui vit sa mère.

En effet, Loreline alerter par le professeur était sortit chercher son fils. Elle avait pris le temps de prendre un bonnet pour masquer sa différence.

Les deux familles se dirigèrent vers les enfants.

D'un côté Adeline fut entouré par sa sœur et son frère, couver du regard par ses parents.

De l'autre, Maël était pris dans le câlin de sa mère.

Les trois adultes se saluèrent et ramenèrent leur progénitures chez eux.

Maël se demandait s'il reverrait Adeline, elle semblait sympathique. Il se dit qu'ils auraient pu être amis.

Hélas elle n'appartenait pas à son peuple...

Loreline ramena son fils dans le présent.

"- Qu'est-ce qu'il t'a prit de sortir au dehors ?! Maël, tu nous a fait peur !

- Je... Je suis dangereux maman...

- Mais non mon cœur, tu ne maîtrise seulement pas encore tes pouvoirs. C'est normal, à ton âge, ton père et moi étions dans le même cas. Mais ne t'en fais pas, tu y arriveras car tu es fort Maël. Crois en toi mon fils.

- Je ne me sens pas fort moi...

- Alors crois moi, car les mamans ont toujours raison !"

Maël esquissa un pale sourire, peu convaincu.

Loreline se leva et prit son fils dans ses bras.

"- Je t'aime mon ange et je t'aimerais toujours.

- Moi aussi maman. Dis... Tu me promet de rester toujours avec moi ? Demanda le garçon.

- Eh bien, un jour je mourrirais mais je resterais à jamais dans ton cœur."

Nathaniel qui rentrait de réunion regarda sa femme et son fils.

"- Nous serons à jamais avec toi Maël. Déclara-t-il. Tu es notre soleil, celui qui nous apporte le bonheur alors n'oublie jamais que nous t'aimons plus que tout."

Loreline fit signe à son mari de rejoindre le câlin.

Ils restèrent ainsi un petit moment puis ils se lâchèrent.

"- Et si tu nous racontait ce que tu as fait dans les rues de Paris ? Demanda Nathaniel."

Le noiraud s'assit dans le canapé, Loreline à sa gauche, Nathaniel à sa droite.

"- J'ai marché dans les rues, c'était magnifique. Le monde, la foule, l'architecture. J'avais l'impression que tout ça étaient vivant.

- Avant l'explosion de 89, on avait l'habitude ta mère et moi, de jouer dans les rues de Paris. On se courrait après. C'était tellement bien, hein mon amour ?

- Oui, je me souviens même qu'une fois on est revenu trempé parce qu'on avait passé l'après-midi à sauter dans les flaques."

Les parents se remémorèrent ce souvenir et ils en rièrent.

Maël souriait, il aimait voir ses parents ainsi.

"- Et dis moi mon ange, c'était qui cette petite fille qui t'accompagnait ? L'interrogea sa mère.

- C'était Adeline, elle était perdue alors je l'aie aidée. On a bien rigoler ensemble, dommage qu'elle ne soit pas comme nous...

- T'inquiète pas bonhomme, le hasard vous réunira sûrement !"

Maël souria encore plus.

"- Tu as sans doute raison, et ce jour là, Adeline ne me quittera plus jamais."

*****

Un an plus tard, au clan blanc, l'atmosphère y est sombre.

Maël a maintenant 12 ans.

Il a 12 ans et il est orphelin.

Nathaniel et Loreline sont mort en protégeant leur clan.

Plus précisément leur fils.

Maël est anéantis, il n'a plus aucune famille, et il doit en plus porter la lourde responsabilités de chef de clan.

Aujourd'hui est un jour sombre, jour d'enterrement des parents du garçon.

Le Meyer est enfermer dans sa chambre, pleurant à chaude larme la disparition de ses parents.

Il se rappellait de ce jour où tout à basculer.

C'était il y a trois jours.

Maël et ses parents s'amusaient dans le jardin souterrain, jouant au basket joyeusement.

Le noiraud menait, mais il se doutait que ses parents le laissaient gagné.

Loreline était rayonnante un grand sourire au lèvres. Nathaniel les couvraient de son regard plein d'amour.

Quand soudain, Jonas et Adam arrivèrent en courant, le visage grave.

Nathaniel alla leur parler, son sourire disparut au cour de la conversation.

Ce qu'il avait longtemps craint était enfin la...

Il héla sa femme et lui expliqua la situation.

Elle perdit également son sourire. La blonde posa alors son regard sur son fils.

"- Nous devons lui dire... Murmura-t-elle.

- N'est-ce pas trop tôt ? Après tout nous sommes fort, nous gagnerons cette bataille.

- Nathaniel... Tu sais bien que c'est faux... Tu le sais depuis la mort de ton père.

- Loreline, peut être que tout ceci n'est que mensonges !

- Non mon amour... Tu sais bien que mon don ne se trompe jamais..."

Nathaniel Meyer baissa la tête, les larmes menaçant d'affluer. Il savait que son épouse avait raison.

"- Allons dire au revoir à notre fils... Chuchota le papa.

- Oui..."

Nathaniel et Loreline, main dans la main, allèrent voir leur unique héritier.

"- Mon garçon... Nous n'avons plus beaucoup de temps.... Ibrahim De Vermandois, chef du clan Noir nous attaque. En ce moment nos troupes essaie de tout faire pour les arrêter. Annonça gravement Nathaniel.

- Malheureusement, il n'y a que moi et ton père qui le pouvons... Tu sais que mon don est de prévoir l'avenir. Maël, je te délivre mon ultime prophétie."

Elle remit un rouleau de papier à son fils. Maël ouvrit et en lut le contenu.

De la main De Vermandois nous mourrerons, mais notre fils sera protéger à jamais. Une Lawer viendra achever notre quête. Elle rétablira ce qui nous a été enlever et comblera son âme-sœur.

Le garçon en pleura, ses parents ne pouvaient pas partir, pas maintenant. Il avait tant besoin d'eux.

Loreline et Nathaniel entourerent leur fils.

"- On t'aime bonhomme et on veillera à jamais sur toi. Vis pour toi, trouve le bonheur. Je t'aime tellement fils. Tellement.

- Maël, merci d'être le garçon que tu es, chaque jour tu nous a combler de bonheur. Te voir grandir, sourire, vivre à été le plus beaux cadeaux qu'il nous a été fait. Je t'aime petit chef, on t'aimeras toujours. Acheva Loreline."

Le jeune adolescent pleurait, il serrait ses parents pour les empêcher de partir.

Il trouvait cela injuste qu'on les lui retire. Injuste.

Nathaniel à contre cœur, enleva les bras de Maël qui l'enserrait lui et sa femme.

L'adolescent essaya d'empêcher ses parents de le quitter mais il n'y arriva pas.

Il courut se mettre à leur hauteur.

"- Je vous aimes aussi, je vous aimes tellement, c'est pour ça que je veux pas que vous mourez. Comment je vais faire tout seul, qui sera la pour moi ? Je vous en prie, venez vous cacher avec moi, mais ne partez pas combattre. Supplia Maël.

- Fils, je dois me venger de cet homme. Il a tuer ton grand-père. Révéla le père.

- Mais mais mais, vous aviez dis qu'il avait fait un arrêt cardiaque ! Vous m'avez menti ! Tu ne pourras pas te venger papa, tu cours à ta mort ! Restez avec moi ! Restez ! On a toujours le choix..."

Maël pleurait, Loreline le prit dans ses bras.

"- Nous avons essayé mon ange, mais, c'est la troisième fois qu'Ibrahim nous attaque... Nous devons partir ou nous vivrons une vie d'angoisse à se demander quand viendra notre mort.

- C'est pas juste. Hoqueta le noiraud.

- Si, comme cela, notre monde sera sauvé. Affirma Nathaniel. Tu verras tu comprendras quand la prophétie se réalisera."

La famille Meyer se fit un ultime câlin.

"- Nous t'aimons Maël, nous t'aimons tellement. Murmura Loreline.

- Deviens un homme bon, je suis fier de toi mon fils et je t'aime. Déclara Nathaniel.

- Je vous aimes aussi, n'oubliez pas de veiller sur moi.

- Nous n'y manquerons pas mon ange. Lui promit la blonde."

Le père et la mère se prirent la main et marchèrèrent jusqu'à leur funeste destin.

Adam et Jonas emmenèrent l'héritier dans une cachette.

La bataille dura une nuit.

Le lendemain, le Meyer était orphelin et un grand destin l'appelait.

*****

Trois ans plus tard, dans les rues de Paris.

Maël est un adolescents de 15 ans.

Il a repris goût à la vie, il est néanmoins toujours très affecter par la disparition de ses parents.

Mais ses occupations le distrayent: basket, rôle de chef (qu'il arrive à gérer fort bien), cursus scolaire, entraînement magique, etc...

Jonas et Adam font en sorte que le garçon ne soit jamais seul. Les deux amis sont prêt à tout pour Maël.

Le noiraud marche vers son lycée, il va être en retard. C'est une fâcheuse habitude qu'il a pris en jonglant avec toute ces activités.

Aujourd'hui, pour lui c'est la rentrée, il appréhende beaucoup.

Il suit un cursus d'humain, depuis ses 13 ans, pour satisfaire sa curiosité à leur égard.

Mais surtout pour revoir Adeline. Il ne l'a pas oublié.

L'image de la fillette de 11 ans vient parfois s'incruster dans ses rêves.

Il se demande ce qu'elle devient alors il a hâte de la recroiser.

Une affaire à retenus son attention, le matin en lisant le journal il a apprit que le Louvre a été cambrioler.

Mais ce qui l'a le plus inquièter est le fait qu'il est ressenti une secousse magique pendant la nuit. Il craint le pire.

Le bâtiment se dessinant au loin le ramena au présent.

Il allait entrer au lycée. Une nouvelle année commençait, pas aussi tranquille que le garçon l'avait imaginer.

Loin d'être tranquille.

Le fils de Nathaniel et Loreline avançait vers son destin.
____________________________

Et voilà c'est la fin de cet OS, j'espère qu'il vous aura plus, en tout cas moi je me suis amusée.

Ce texte devait initialement paraître pour mes 100 abonnés mais manquant d'inspiration j'ai longtemps bloqué. Heureusement il est enfin là.

J'aime beaucoup le personnage de Maël, vous le faire découvrir à différents âge est plutôt amusant.

Merci à Zeebraaaa de m'avoir donner ce défi, j'espère qu'il a été à la hauteur de tes attentes !

Merci à vous de l'avoir lu,
Sur ce,
Stalastite bye bye.

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