Adeline
Dans un hôpital du centre de Paris, un bébé dormait tranquillement dans les bras de sa mère. La petite avait été prénommée Adeline. Sa mère et elle étaient seule.
Louise la câlinait doucement.
“_ Adeline, si tu savais que de deux mondes tu es issue, si tu savais tout ce que je sais. Je te dirais tout, promis, mais reste insouciante, mon petit ange.”
Adeline ouvrit ses yeux à la fin de la phrase de sa génitrice et sourit à celle-ci. Le nouveau née ne pouvait comprendre ce que sa maman venait de lui dire, c'était quelque chose qu'elle découvrirait à ses dépends, quinze ans plus tard.
Charles revint soudain dans la chambre un verre de chocolat et du café à la main.
“_ Notre princesse s'est réveillée ? Demanda-t-il.
_ Oui, tu veux la prendre ? Questionna la mère connaissant déjà la réponse.
_ Bien sûr ! C'est ma fille tout autant que la tienne !”
Louise rit face à la fausse moue contrarié de son époux. Charles s'approcha et prit delicatement sa fille dans ses bras. Il l'a trouvait magnifique.
“_ Tu vas voir, tu vas te plaire dans se monde. Ta mère et moi sommes déjà comblé de ta présence. Déclara le papa.”
Adeline lui sourit et attrapa son doigts. Ce geste émue Charles qui la berçait contre son torse.
Ils n'étaient que trois dans cette pièce, trois enfin réunis. La petite ressemblait beaucoup à sa mère. En effet, elle tenait sa chevelure d'un roux vif et le magnifique sourire maternel. De son père, elle avait les yeux. Yeux d'un magnifique vert comme l'émeraude, vert comme les belles prairies.
Adeline avait du charme et les garçons, sûrement, voudront l'avoir pour eux. Charles se dit qu'il faudrait faire attention à ses fréquentations, les garçons n'auraient pas le droit de blesser le cœur de sa princesse.
*****
La petite courrait après un chaton, il était si mignon. Ce qu'elle voulait, c'était l'avoir pour elle. Le chaton s'enfuyait à vive allure semant l'enfant.
La rousse vivait le moment présent, insouciante et si naïve. Elle riait de son échec, ne perdant pas espoir. Du haut de ses trois années, elle vivait heureuse.
La fillette avait beaucoup grandie, faisant la joie de ses parents. Oui, Adeline n'était plus le petit bébé que Charles berçait tendrement contre lui.
Adeline parlait, marchait (même si cette capacité n'avait pas été facile à acquérir), jouait avec ces poupées. C'était une petite fille pleine de vie et en ce moment, elle courrait toujours après le chaton.
O, elle n'était pas sans surveillance. Louise, sa mère, veillait sur elle. Les yeux bleu maternel admiraient la fillette gambadé. Néanmoins, ces yeux saphir étaient teinté d'inquiétude, le sourire sur son visage ne masquait pas ses doutes. Elle et Charles attendaient un heureux événement et la future grande sœur n'était pas au courant. Les parents avaient bondis de joie a la nouvelle mais, elle avait disparue quand ils avaient croisés le regard de leur fille. Souffrirait elle de ne plus être au centre de l'attention ? La mère respira un bon coup, cela irait, il faudrait bien lui dire.
Le soir vint bien trop vite au goût de la maman. Charles, elle même et Adeline étaient attablés pour le repas du soir. Leur fille racontait à Charles sa course poursuite après le chaton et le fait qu'elle étais un peu déçue de ne pas l'avoir attraper. Le papa l'avait réconforté en lui disant qu'elle ne serait plus seule.
Adeline avait regardé son père, ne comprenant pas. Plus seule ? Mais elle ne l'était pas, elle avait ses parents pour elle toute seule.
“_ Adeline, ma chérie, tu vas être grande sœur. Annonça doucement Louise.
_ Grande sœur ? Y a un bébé qui va arriver ? Comment il arrive le bébé ? C'est dans un magasin ?”
Les yeux vert de l'enfant cherchaient les réponses, ils passaient de son père à sa mère.
Les parents se regardaient, ils étaient amuser et soulager.
“_ Non ce n'est pas au magasin qu'on le trouve ! Rit Louise.
_ Tu sais l'histoire que je t'ai lue l'autre soir, c'était sur les cigognes, tu te rappelles ? Demanda Charles.
_ Oh oui ! C'est les cigognes qui apportent la graine ! C'est quand qu'elle vient ?”
Le papa sourit content de l'enthousiasme de sa fille.
“_ Elle l'a déjà apporté, Adeline, ta maman, dans son ventre, il y a un bébé !”
Les yeux de la rousse s'illuminèrent. Elle se leva de table et alla voir sa maman.
“_ Je peux mettre ma main sur le bébé ? Ça fera mal à lui ?”
Louise sourit doucement.
“_ Bien sûr ma chérie, ça ne fera pas de mal au bébé, il est protégé, bien au chaud.
_ Ouiiiiii, la petite déposa sa main sur le ventre de sa mère. Coucou petit bébé, moi c'est A-de-line, je suis ta grande sœur. Ze vais prendre bien soin de toi quand tu seras là ! Z'espere que tu seras une fille ! Comme ça, tu joueras à la poupée avec moi ! Et si t'es un garçon c'est pas grave, on jouera aux petites voitures !”
Les parents étaient fièrs de leur fille, elle avait l'air d'accepter ce nouveau rôle avec joie. Elle ferait une grande sœur exceptionnelle !
Les mois passèrent et le bébé naquit. Quand Adeline l'avait appris elle avait sauter de joie, et en sortant de la classe de maternelle, elle n'arrêtait pas de dire à tout le monde qu'elle allait voir le bébé.
Charles en la conduisant à la maternité, ne s'était pas ennuyer dans la voiture. La petite fille s'étant amuser à narrer toute sortes de choses qu'elle ferait avec le bébé.
Adeline lui raconta que son amie Lise avait eu une petite soeur l'année dernière, et que depuis elle était toute contente de jouer avec. La rousse expliquait à son père que peut être le bébé pourrait être amie avec la petite sœur de Lise.
Charles riait, lui connaissait le sexe du bébé, il le savait depuis qu'il était né, alors entendre sa fille parler de tout cela le faisait sourire.
Enfin le père et la fille arrivèrent à l'hôpital, mais avant, Adeline avait avec son père, choisi le doudou de l'enfant. La grande sœur avait craqué devant une mignonne petite girafe à la queue touffu.
Une girafe, ça conviendrait à une fille comme à un garçon avait-elle dit joyeusement.
Ils arrivèrent devant la porte où se trouvaient Louise et le bébé. Adeline se hissa sur la pointe des pieds et actionna la poignée de la porte. Celle-ci dévoila la maman assise dans un lit, un petit être dans les bras.
La grande sœur s'approcha avec précaution et se mit sur le lit en grimpant. À quatre patte elle arriva devant le bébé.
Il était tout petit, dans les bras de sa mère, les cheveux blond. Son regard était rivé à celui de sa maman.
“_ Adeline, je te présente Célian, ton petit frère. Déclara la maman.
_ Bonzour Célian, tu te rappelles de moi ? Je suis Adeline, ta grannndde sœur !”
Le bébé tourna sa petite tête vers la provenance du son, ses yeux marrons observait la fillette rousse. Il tendit son petit bras vers elle pour attraper une mèche des cheveux de sa grande sœur. Adeline détacha avec douceur les petit doigt de son frère de la mèche de ses cheveux. Célian attrapa alors l'index de sa sœur. La grande sœur déposa un bisous sur le front de son petit frère toute heureuse.
“_ Célian quand on rentre à la maison, on jouera aux petites voitures ! On va bien s'amuser !
_ Ma puce, ton frère est trop petit pour jouer aux voitures !
_ Oooohhhh ! C'est triste ! Adeline se tourna vers son père, deballa la girafe et la mit devant son frère. Tient Célian, c'est un doudou pour toi !”
Le bébé chopa la queue de la girafe qu'il mit dans sa bouche, Louise et Charles en furent attendris. Oui, le frère et la sœur s'entendraient, Adeline avait déjà adoptée son petit frère.
*****
Deux années passèrent, la maison des Lawer était animée, il n'était pas rare d'entendre des rires d'enfants et de sentir la joie qui se dégageait d'eux.
“_ Vroummm ze vais gagner course ! S'écria une voix masculine enfantine.
_ Nooon ! C'est moi ! Car je suis une Ferrari ! Rit une autre voix, féminine.”
Adeline et Célian jouaient ensemble, comme à leur habitude aux petites voitures. Le bambin s'amusait beaucoup avec sa grande sœur. Comme d'habitude, c'est Célian qui gagna la course, Adeline aimant voire l'air victorieux sur son petit visage.
“_ Ai encore gagné ! Rit Célian, ces yeux chocolat brillant de malice.
_ C'est parce que je ne suis pas assez rapide ! Lui répondit sa grande sœur.
_ Pas normal ! Ferrari gagne toujours ! Avais prêté voiture pour que tu gagnes ! Déclara le blondinet.”
Adeline sourit attendris, son frère était trop mignon ! Pour lui faire oublier ça, elle se leva rapidement et agita le doudou girafe en face de son frère.
“_ Regardes, Girafette est contente que tu ais gagné ! Fais lui un câlin ! Lui dit elle.”
Célian tendit les bras vers son doudou. Tout content que sa sœur le brandisse pour lui. Le garçonnet le câlina contre son abdomen.
La rousse sourit, elle aimait tellement son petit frère. Elle se souvenait de la première fois où il avait prononcé son prénom, où il avait commencé à marcher et la fois où il avait courru avec elle.
Oui, elle l'aimait de tout son cœur et le protégeait autant qu'elle pouvait. Adeline prenait son rôle de grande sœur très à cœur.
Le soir quand elle rentrait de l'école, elle contait sa journée à ses parents et à son petit frère. Le petit s'émerveillait de ce qu'il entendait, il avait hâte d'aller à l'école.
Adeline était en grande section, elle ne savait pas encore lire, mais la fillette avait très envie d'apprendre ce savoir. Elle répétait à ses parents que lorsque qu'elle saurait lire, elle lirait des histoires à son petit frère.
La rousse était insouciante, innocente, un vrai rayon de soleil. Un grand sourire se peignait sur son visage quand ses yeux répéraient les membres de sa famille. La seule chose étrange qui venait troublée sa joie, était une douleur aux oreilles. Cela la prenait d'un coup et lui faisait mal pendant un petit moment. Elle en avait parlé à sa maman, qui lui avait fait jurer de n'en parler qu'à elle.
Louise savait ce qu'il allait arriver, les oreilles de sa fille allait prendre leur véritable forme. Il faudrait qu'elle agisse vite. Il faudrait brider ses pouvoirs et cacher ses oreilles.
La jeune mère se refusait d'en parler à Charles. Hors de question qu'il apprene ces origines, le mondes d'où elle venait ou encore qu'il rencontre son père. La rousse avait inventé un mensonge, celui-ci étant que ses parents étaient morts dans un accident de voitures. Ce qui était à moitié vrai. Sa mère était décédée dans un accident de voiture alors qu'elle n'était qu'une adolescente. Son père, lui, était bien vivant, Louise le haïssait. Elle était consciente que mentir à son mari était grave, qu'un jour peut être son passé les rattraperai tous. Ce jour là, elle prendrait la responsabilité de ses actes, mais son mari et ses enfants devaient tout ignorer de sa véritable nature, pour leur protection.
Une nuit, alors qu'elle dormait, Adeline ressentit une intense douleur aux oreilles, des larmes de douleur lui échapperent. La fillette sortit rapidement de son lit et alla voir sa mère. La rousse prit soin de ne réveiller que sa maman.
Louise se réveilla doucement mais rapidement, la panique dans la voix de sa fille l'alarmant. La mère ouvrit de grands yeux quand elle regarda sa fille. Adeline avait désormais des oreilles pointues. Elle se leva rapidement, prit sa fille dans ses bras prenant garde à ce qu'Adeline ne se voye dans aucun miroir.
“_ Adeline, maman va te chanter une berceuse pour que tu te rendormes, d'accord ? Tes oreilles n'ont rien.
_ D'accord...! La fillette n'était pas convaincue, elle avait vraiment eu mal.”
Sa maman s'assit sur le lit et se mit à chanter une étrange berceuse. Ce n'en n'était pas une. C'était un sort permettant de brider et de cacher les oreilles de sa fille.
Adeline écoutait sa mère chanter, ne comprenant pas les paroles, néanmoins, la voix de sa mère était envoûtante. De plus, il sembla à la petite fille, que sa mère était entourée d'un halo blanc pure et magnifique. La fillette se mit à penser que sa mère était un ange. La fatigue la rattrapa et elle sombra dans le sommeil.
Louise acheva sa récitation, déposa un baiser sur la joue de sa fille et sortit de la chambre.
Adeline ne vit aucun changement, la petite avait reprit sa vie joyeusement, toute contente. Elle et Célian allaient avoir un petit frère ou une petite sœur.
La grande sœur avait hâte, elle racontait à son frère comment c'était d'être grand, comment un bébé c'était mignon.
Quelque mois plus tard une jolie petite Alice fit son arrivée dans leur vie. La petite fille était très mignonne mais aussi très fragile.
Célian avait été émerveillé devant sa sœur.
“_ Ze serait son protecteur !”
C'était exclamé le petit garçon. C'est même lui qui avait choisi le doudou, une mignonne petite licorne blanche.
Charles trouvait sa seconde fille magnifique, elle lui ressemblait. La petite avait les yeux bleu de sa mère et la chevelure brune blonde de son père. L'homme se doutait qu'avec le temps ils fonceraient mais pour l'heure ils étaient clair.
Louise était déjà attendries par la petite. Elle aurait sûrement un doux caractère, du moins elle l'espérait car Célian lui donnait du fil à retordre.
La petite famille était heureuse et complète, comblé. La vie leur souriait et ils espéraient que sa durerait longtemps !
*****
Adeline jouait dans la cour de l'école. Elle jouait seule dans son coin. Sa famille et elle avaient dû déménager car la chambre d'Alice devenait trop petite pour elle. La petite brune de trois ans bougeait quand même beaucoup et il ne fallait pas qu'elle se prenne un mur. Mais qui disait déménagement, disait changement d'école.
La grande sœur avait été triste de devoir quitter son amie Lisa mais pour sa petite sœur elle était prête à faire se sacrifice. On lui avait dit que se faire des amis étaient simple, elle le croyait.
L'enfant se faisait à son nouveau environnement, qui était heureusement toujours à Paris. Adeline adorait vraiment aller à la tour Eiffel avec sa famille le week-end. Elle trouvait l'endroit magique et la vue magnifique.
Jouant à la corde à sauter dans son coin, Adeline vit une scène qui lui déplut fortement. Une fillette à la chevelure noire et aux yeux bleu se faisait embêter par un groupe d'enfant de son âge. Une petite brune-blonde se cachait derrière elle et essayait de l'entraîner loin du groupe d'enfant.
Adeline les reconnut, s'étaient Lara et Emma. Des filles de sa classe qui étaient tout le temps rien qu'à deux. La Lawer partit voire se qu'il se trammait.
“_ T'es pas normale ! Les chinois ils ont pas les yeux bleu normalement ! Cracha un garconet.
_ Ouais !!! Encourageaient un groupe de garçon juste derrière lui.”
Lara serra ses poings, elle avait l'habitude maintenant. Ce groupe de garçon se croyait tout permis et s'acharnais sur elle depuis son CP.
“_ D'abord, je ne suis pas chinoise mais française ! Ensuite mes yeux ils sont comme ils sont ! Alors arrêtez ! Et puis, ça ne devrait pas vous intéressez ! Vous écouter rien en classe faudrait ptetre faire quelque chose, ou sinon, vous allez tous redoubler ! S'écria la noiraude.”
Le groupe de garçons n'étaient clairement pas content de ce qu'ils entendaient.
Emma cacher derrière Lara tirait sur son bras pour la faire fuir. La brunette avait peur, ça allait encore tourner en bagarre et son père en remettrais une couche.
Adeline arriva à se moment là et se mit devant Lara.
“_ Arrêtez ! Vous êtes nuls de vous en prendre à des filles ! Allez plutôt vous battre contre des gars ! Leur lança-t-elle.”
La rousse avait entendu tout ce qu'ils avaient dit et ne supportait pas le harcèlement. Ses yeux étaient froids, exprimant sa colère et ses mains, ses mains étaient faiblement éclairé d'un halo rosé.
Un des garçons avaient vus le halo.
“_ C'est quoi ça ! C'est pas normal ! Lança-t-il.”
Adeline n'y fit pas attention, trop concentré à les dévisager avec colère.
“_ Maintenant partez ! Laissez mes amies tranquille !”
Les garçons rirent et s'apprêterérent à se battre mais la cloche sonna et un sourire malicieux s'étira sur les lèvres de la rousse. Le groupe masculin partit vers les classes.
“_ Pourquoi tu nous as aidé ? Demanda Lara.
_ Lara! Elle est gentille ! Rétorqua Emma qui avait repris un peu d'assurance.
_ C'est simple. Parce que vous êtes mes amies ! Sourit Adeline.
_ Pff, on se connaît même pas ! Et puis, ils vont t'embêter maintenant ! Contra l'eurasienne.
_ M'enfiche ! Je vais tout dire à la maîtresse ! Faut qu'ils arrêtent de se croire tout puissant !”
Les deux filles regardaient Adeline. Alors elle allait vraiment les aidée ? Elle allait tout faire pour que sa s'arrête ? Lara reprit espoir et sourit à la nouvelle.
“_ D'accord, t'es notre amie maintenant ! Déclara-t-elle.”
Emma sauta de joie et Adeline leur fit un grand sourire. Les trois filles partirent vers le bâtiment, elles étaient en retard en classe.
Leur amitié venaient de naître, et jamais elle ne s'éteindraient, leur trio surmonterai les épreuves. Six ans plus tard elles seraient toujours ensemble, souder.
Le soir même, c'est Célian qui cafta à table. Étant en CP, il avait tout vu depuis le terrain de foot. Les parents grondèrent gentiment leur fils et felicitèrent leur fille.
“_ Line à sauver amies ? Demanda Alice.
_ Oui ! C'est sa ! Aquiesça sa sœur.
_ Moi aussi veux sauver amies! Déclara la petite.”
Alice avait bien grandie, sa nouvelle chambre lui plaisait beaucoup. L'école aussi puisqu'elle était entrée en petite section. Même si il fallait faire attention à sa santé, la brune ne se laissait pas abattre. Il fallait vivre avec et elle se débrouillait très bien.
Leur petite vie tranquille continuerait.
*****
Deux ans plus tard, lors du 14 juillet, la famille Lawer avait prévu d'aller assister au feu d'artifice. Celian n'avait plus peur du bruit et la petite Alice aurait des bouchons d'oreilles au cas où.
Alice était surexiter, elle allait voire des lumières dans le ciel comme la princesse Raiponce. Sa sœur lui avait lue l'histoire le soir d'avant et la fillette avait immédiatement adoré la princesse. La petite courrait dans la maison en jouant avec des draps qu'elle nouait à ses vêtement pour agrandir sa chevelure.
Charles passa dans le couloir et rit en voyant cela.
“_ Faites attention princesse, vous allez me faire tomber !
_ Mais noooonn ! Y a la chanson, je pourrais te soigner ! Rit la brune.
_ Bah oui papa! C'est évident. Compléta Célian.
_ Mon Flyyynnnn ! S'écria Alice qui accrocha son frère.
_ Non moi je suis Maximus. C'est plus drôle ! Rit le garçon.”
Adeline les rejoignit dans le couloir.
“_ Et moi, je suis l'affreuse mère Gothele ! Lança-t-elle.
_ Mais nion ! Toi t'es Pascale ! Lui dit Alice. Papa c'est le roi et...
_ Je suis la Reine. Compléta Louise qui avait fini sa machine. Bien, maintenant que j'ai fini, et si vous alliez vous habiller pour qu'on aille voire ces lumières ?
_ Ouiiiii !”
La famille se prépara rapidement et bientôt Charles ferma la portes de leur maison. Le trajet jusqu'à la tour Eiffel prendraient au moins une vingtaine de minutes. Il faudrait avoir l'œil partout car nombreux seront ceux à sortir pour aller voir le feu.
Adeline les suivait en retrait, émerveillée par les banderoles tricolores, les lumignons et les belles décorations. La jeune fille avançait lentement et ne faisait pas attention à sa famille qui s'éloignait.
La rousse releva la tête et s'aperçut qu'elle était seule dans la rue. Elle tourna sur elle même pour retrouver les siens, mais sans succès. La Lawer avait perdue sa famille.
La panique commença à l'engloutir, et si elle ne les revoyait jamais. Et si elle se faisait kidnapper. Des pensées négatives tournaient dans sa tête et les larmes lui montèrent jusqu'à couler sur ses joues.
Elle courrut vers une rue qui lui offrait une sortie. Et continua sa course. Un garçon lui courra après. Il accéléra et saisi son poignet. La fillette se débattit.
Adeline se décida à affronter le regard de celui qui la tenait. Elle fut surprise de se rendre compte que c'était un garçon.
Il était un peu plus grands qu'elle en taille, ces cheveux noirs en battaille. Ces yeux étaient verts comme l'émeraude précieuse. Il portait une tenue noire-grise de sport.
Le garçon la prit dans ses bras, pour la calmer. La chaleur et la tranquillité que ça lui apporta appaisa la demoiselle.
“- Doucement, tu es en sécurité je ne te ferait aucun mal, je m'appelle Maël et j'ai 11 ans. Si tu me dis ce qui ne vas pas, je pourrais peut-être t'aider. Lui dit-il d'une voix douce.”
Elle se fit la réflexion que son prénom était très beau puis elle répondit à son tour.
“- Je m'appelle Adeline, j'ai 11 ans aussi. Je me suis perdue dans la foule, je ne trouve plus ma famille et... Et je ne sais pas quoi faire...”
Elle se remit à pleurer. Maël la garda dans ses bras, et la berca doucement.
Enfin Adeline se calma, le noiraud la lâcha delicatement.
“- Tu sais où ta famille devait aller ? Demanda le Meyer.
- À la Tour Eiffel. Répondit la rousse.”
Il lui souria.
“- Ça tombe bien, c'est pas loin ! S'exclama le garçon.
- Vraiment ? Tu ne me mens pas ? Demanda-t-elle hésitante.
- Assurément princesse !”
Adeline fut surprise par le surnom, elle regarda Maël plus attentivement et remarqua ses drôles d'oreilles.
“- Tu as fais quoi à tes oreilles ? Ne put s'empêcher de demander la fillette.
- Euhhhhh eh bah en fait euhhhhh je me suis déguisé, chez moi c'est la fête alors euhhhhh voilà.”
La jeune fille ria. Le Meyer la regardait avec un sourire, puis, il lui prit la main pour l'entraîner vers la Tour Eiffel. Adeline se laissa faire, heureuse de s'amuser avec un garçon de son âge.
Les deux enfants arrivèrent à la tour Eiffel. Il y avait beaucoup de monde. Dans cette foule, Adeline vit sa famille et Maël, lui vit sa mère.
Louise la repéra et s'empressa d'emmener les siens vers sa fille. L'inquiétude était retomber dès qu'elle l'avait vue souriante.
D'un côté Adeline fut entouré par sa sœur et son frère, couver du regard par ses parents. De l'autre, Maël était pris dans le câlin de sa mère. Les trois adultes se saluèrent soulager.
La famille Lawer resta sur place pour assister au feu. Se fut un délice visuel. Les couleurs s'enchainaient, des paillettes tombaient du ciel et la Tour Eiffel s'illuminait majestueusement.
La soirée c'était terminer sur de la joie et les enfants parlaient encore des couleurs. Enfin pas tous, Adeline suivait distraitement la conversation, repensant à son sauveur.
Maël, allait-elle le revoir un jour ? Se souviendrait-il d'elle ? Elle l'espérait.
*****
Deux ans passèrent encore. Aujourd'hui Adeline allait faire du shopping avec ses amies sans accompagnateurs. C'était un privilège qui lui plaisait énormément.
Lara, Emma et elle, allaient s'amuser comme des folles ! Les vacances d'hiver étaient les bienvenus. Leur année de quatrième s'averraient épuisante. Les profs répétaient en boucle qu'ils les préparaient au brevet. Ils n'avaient que ce mot à la bouche.
La rousse se reprit hors de question de penser à ça maintenant. Assise sur un banc elle attendait patiemment.
Lara arriva la première, le sourire aux lèvres.
“_ Adeline ! Ouh Ouh! Suis là !
_ Coucou Lara! S'exclama-t-elle en la rejoignant. Ça va ?
_ Oui et toi ? La noiraude regarda autour d'elle. Il manque Emma !
_ Ça va, ça va ! En effet ! Mais tu connais son père...”
Lara se tut, se sujet était extrêmement sensible.
“_ Je sais bien... Heureusement qu'elle a sa mère...”
La rousse et elle se regardérent, d'un regard lourd de paroles non dites mais parfaitement compréhensibles. Les deux filles se ressaissirent Emma allait arriver.
En effet, Emma arriva quelque minutes plus tard, un grand sourire sur le visage.
“_ Salut les filles ! On peut y aller ?! Demanda-t-elle.
_ Hey, et bien sûr ! Assura Adeline.”
Lara commença a marcher, elle ne décrochait pas un mot. Le sujet précédemment aborder était difficile à oublier. Elle se mettait devant pour qu'Emma ne remarque rien. Malheureusement, c'était sous estimé la brune-blonde.
“_ Eh, Lara, tu vas me dire ce qui ne va pas ? Avec Addie vous êtes bien silencieuse.
_ C'est rien, ne t'en fais pas. Répondit rapidement la Lawer.
_ Ce n'est pas vrai ! J'ai bien vue comment vous m'avez détaillée.
_ Emma... Commença Lara.
_ Oh j'ai compris ! Vous avez parler de mon père, c'est ça ?! Je vous ai dit de pas vous inquiétez !”
Lara s'arrêta et se retourna vers elle.
“_ Tu parles ! On sait toute ce qu'il te fait ! Et toi tu fais genre c'est normal ! Il a recommencer et récemment en plus ! Tu croyais que ton excuse sortis en cour de sport allait passer ?!”
Emma grimaça, elle avait été démasquée.
“_ Les filles, laissons ça de côté et amusons nous ! Leur intima-t-elle.
_ Hors de question ! Relança Adeline. C'est bien trop grave !”
Dans le passé, Adeline c'était demandé pourquoi Emma se cachait derrière Lara. Pourquoi elle était si craintive alors qu'elle pouvait se montrer si courageuse.
La réponse lui avait été donné seulement à leur entrée en sixième ou Lara lui avait tout dit.
Le père d'Emma était une personne affreuse. Il buvait des quantités d'alcool monstre, et il battait sa fille quand sa femme était au travail. La mère le savait bien, mais avait trop peur d'en parler à qui que ce soit et puis, elle se convainquait qu'elle aimait son mari.
Lara l'avait compris rapidement en voyant les marques sur le corps de son amie. C'est pour cela qu'elles étaient inséparables. Lara faisait tout pour la protéger.
“_ Emma, ça ne peut plus continuer ! Il faut vraiment que tu en parles ! On a treize ans, l'âge de la majorité judiciaire. Tu peux aller voir les autorités pour stopper tout ça !
_ Ce n'est pas si facile... Tenta la brune.
_ Bien sûr que si ! Contra Lara. Tient, viens, on a qu'à régler sa de suite et après, on ira se boire un bon chocolat ! Mais faut qu'on y aille. Maintenant.”
Emma les regardait elle se jeta dans leur bras.
“_ Oui... Il le faut, à trois on sera plus fortes. Ne me lâcher pas ! Les supplia-t-elle.
_ Jamais ! Déclara Adeline.
_ Pff, si sa arrives c'est qu'on est nulles. Compléta Lara.”
Les trois amies allèrent aux commissariat le plus proches et déballèrent toute l'histoire. Le père d'Emma ne s'en sortirait pas, il allait payer.
Comme promis, une fois l'histoire réglé, elles partirent se boire un chocolat chaud. Cela leur fit du bien.
Lara remarqua qu'Emma se sentait plus légère et Adeline les mitraillait de photo en rigolant.
Ces trois là étaient vraiment proches et rien ne les séparerais et surtout pas un père indigne.
*****
Le mois de septembre était arrivée beaucoup trop vite au goût d'Adeline. L'angoisse lui tordait le ventre en ce début de journée.
Ce qui l'angoissait était l'entrée en seconde. Elle n'était plus une petite fille mais une adolescente déterminée.
Emma allait beaucoup mieux depuis que son père avait été mis en prison l'an dernier et Lara ne changeait pas, elle restait fidèle à elle même.
Adeline finit de se préparer en écoutant la radio. Une info retint son attention.
Le musée du Louvre avait été cambrioler et de nombreuse reliques datant d'avant l'explosion de 89 avait été dérobées.
La rousse soupira, les malfrats, rien ne les arrêtaient de nos jours, pensa-t-elle.
Avant qu'elle n'ait pu y penser, elle était déjà devant la grille du bâtiment. Sa famille derrière elle.
Le souvenir du jeune garçon de onze ans lui revint, elle ne l'avait pas oubliée. Elle se demandait souvent ce qu'il devenait.
Elle passa les portes du lycée. Sa destinée était scellée.
Si la jeune fille c'était souvenue des paroles de sa mère à sa naissance, cela aurait pu l'aider, mais, c'était il y a trop longtemps.
Elle apprendrait a ses depends, tout ce qu'elle devrait savoir, entrerai dans un autre monde.
Qui sait, peut être que Maël serait là ?
Le destin est en marche, la prophétie véridique.
L'histoire ne fait que commencer.
-------------------------
Et c'est la fin de cet OS.
J'espère qu'il vous a plus ?
Dites moi le passage que vous avez préféré !
Je me plaît toujours à écrire des OS, celui là particulièrement !
Merci à Zeebraaaa pour le défi qu'elle m'avait lancer, je l'ai enfin achevée.
Stalastite bye bye.
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