Un battement. Une larme. Accélération du rythme cardiaque. Un poids invisible sur le cœur. Puis une cascade de larmes.

Je suis là, dans mon lit, à essayer de retenir mes sanglots pour que personne dans la maison ne se doute de rien. Personne ne doit se douter de rien. C'est moi qui suis censée aider les autres, je suis censée être là pour eux comme j'aimerais avoir quelqu'un pour moi quand j'en ai besoin. C'est contradictoire, je sais...

Un hoquet, un hoquet de sanglots. Je dois tenir. Je ne dois pas craquer, ça passera. C'est encore un léger coup de blues.

Une demi-heure. Une heure. Une heure et demie.

Les pleurs ne cessent pas. Ils s'accélèrent. Je ne tiens plus. Je retiens des cris. Des cris de rage. Des cris de désespoir. Des cris d'appel à l'aide.

Je comprends que ce n'est pas un simple coup de blues.

Une pression sur ma cage thoracique. Un pincement au cœur. Non, pas seulement un pincement. C'est une boucherie. Un cœur qui saigne. Un coeur qui crie à l'aide. MON coeur.

J'ai besoin de parler à quelqu'un, mais à qui ? J'en ai marre de me plaindre, je ne veux pas que mes amis sachent.

Encore un soir où je me retrouve seule...

Wow ! Ce texte ci date un peu et est très court...

J'ai essayé des phrases très différentes que celle que j'ai l'habitude d'écrire. Au lieu de faire long et détaillé, j'ai opté pour quelque chose de plus court et brusque. Je ne sais pas si ça rend bien, dites moi ^^

Et puis merci beaucoup les loulous d'avoir lu !