Chapitre 2 :

J'arrive à ladite auberge, un bâtiment assez imposant mais aussi très chaleureux en bois brut.

Je passe donc la lourde porte qu semble toujours ouverte : au milieu des hommes qui boient au jouent au bras de fer en rigolant fort et des troubadourds qui comptent en chantant une histoire de dragon devant quelques gamins émerveilles, je me faufile dans cet environnement plein de vie.

J'arrive au bar, beaucoup trop haut pour moi, où un imposant homme à la barbe grise et brune essuie des verres. Il est en harmonie parfaite avec le bâtiment et son ambiance, et je devine quand il sert une bière mousseuse à un homme qui semble être un habitué qu'il s'agit du gérant.

"Bien le bonjour ma petite dame! Je vous sert quelque chose? Ou bien êtes vous là pour une chambre ?, demande-t-il en regardant ma cape de voyage et mon sac.

-Oui, j'aimerais une chambre, à assez bas pris si c'est possible, je me contenterais de ce que vous avez.

-Mais bien sûr! Attendez deux minutes que je serve Jerry et je suis à vous!"

J'attend donc qu'il serve au dénommé Jerry une choppe de bière, puis il contourne le comptoir pour venir me rejoindre.

"Vous êtes là pour fonder une guilde?, dit-il en me conduisant à une petite chambre mnie d'un lit en bois massif, d'une table et de deux chaises ainsi que d'une armoire, le tout simple et rustique mais confortable.

-En effet. C'est plutôt rare ? je demande.

-Pas vraiment, la ville est gransde, il y a presque tout le temps des campagnards sans expériences qui viennent ici dans l'espoir de fonder une guilde."

Je ne relève pas, il ne semblait pas particulièrement me désigner ainsi.

"Est ce que celle ci ira? Les petits déjeuner sont compris, de six heures trente à neuf heure, vue sur la rue principale, et il y a des bougies et un savon dans le tiroir du bureau.

-C'est parfait, merci."

L'homme repart me laissant seule dans la chambre aprèsb m'avoir donné une grosse clé assez ancienne en bronze.

Je pose mon sac et m'allonde sur le lit.

Enfin.

Je suis là, dans la capitale, et d'ici quelques jours avec un peu de chance je repartirais avec quelques membres qui auront bien faire équipe avec moi.

Le patron a mentionné des gens sans expérience, j'imagine qu'il sait de quoi je parle, et c'est pourquoi j'ai décidé de marquer, sur mon affiche,qu'il fallait être niveau deux au moins, ce qui correspond à être capable de vaincre des gobelins et s'orienter sans carte hors route.

Moi, je suis niveau 3, mais je ne le mérite que par mes sorts et soins qui sont assez puissants, en tout cas plus que la moyenne.

Les plus grandes guildes comptent des membres de rangs 5 ou 6 minimum, et la plus célèbre et composée de quatre rang 7 et de trois rang 6, l'élite des combattants !

Je précise sur le bout de papier où me contacter et ajoute quelques informations.

Cette affiche, je la mettrait sur le Mur. C'est là où toutes les annonces sont affichées, de pertes de chats à créations de guildes en passant par spectacles et ouvertures de magasins.

Je relit encore une fois le texte que j'ai sous les yeux.

Jeune enchanteresse de niveau trois cherche un minimum de

3 membres pour créer une guilde de chasseurs de trésors.

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Niveau 2 minimum requis.

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Pour me contacter veuillez me rejoindre

le soir du 4 du mois de Fleurgerminal

à l'auberge de la tête de Cerf.

Parfait.

J'ai indiqué l'adresse de l'auberge car je ne connais pas d'autre endroits dans la ville, et puis je ne pense pas sortir beaucoup à cause de mes révisions de sorts, j'aimerais être au top de ma forme le jour J.

J'éteint finalement la bougie qui n'est plus qu'un tas rabougri de cire maintenant et tire les draps.

Nous sommes le 2 du mois de Fleurgerminal (nda : je suis la seule à avoir la ref du nom du mois T-T), mais le patron de l'auberge m'a fait comprendre que ce genre d'annonce partait vite, mais j'ai peur que personne ne réponde voulant être chacun le chef de sa propre guilde, c'est si rare les enchanteurs et magiciens qui souhaitent avoir le contrôle d'une guilde, nous sommes réputés faibles et discrets mais je compte bien faire changer d'avis un peu les gens! 

Et je m'endort ainsi, coincée dans les draps rêches mais chauds, bercée par ces idées idéalistes.

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