Chapitre 20


Jin se précipita aux côtés de Namjoon, tombé à terre.

Mon père se dégagea de l'emprise de Jackson et le scruta avec stupéfaction.
- Qu'est-ce que tu fais ici, toi ? cracha mon géniteur.
- Je suis venu aider un vieil ami, répliqua Jackson en se plaçant devant moi.
Mon père ne pouvait plus me voir désormais. Yoongi se releva enfin et courut jusqu'à moi pour inspecter mon visage.
- Bordel... souffla-t-il.
- Allez donc faire un tour, dit le meilleur ami de Namjoon. Je ne supporterai pas longtemps votre présence ici.
- Qui tu crois virer de chez soi, là ?! s'énerva mon père.
- Un homme sans aucune valeur.
Jackson, menaçant, s'approcha dangereusement de lui.
- Je vous signale que cette maison est aussi un peu la mienne. N'est-ce pas, Ji-Heung ?

Au comble de l'insolence, il avait appelé papa par son prénom.
Décontenancé, ce dernier fit volte-face et s'en alla. Ma mère le suivit, évidemment.

Une fois que la porte d'entrée claqua, je sauta sur son dos en enroulant mes jambes et mes bras autour de son torse.
- Salut, Soon, ria-t-il.
Il avait enfin retrouvé son sourire habituel.
- Merci, lui dis Namjoon en l'enlaçant.
- Tu m'as appelé, je suis venu, répliqua son ami sur le ton de l'évidence.

PDV Namjoon.

- Pourquoi tu ne me l'a pas dit plus tôt ? me demanda Jackson, une heure plus tard. Qu'il avait recommencé...

Nous étions assis sur les sièges en bois de la terrasse à regarder le ciel recouvert de nuage. Mon cœur se sentait mieux depuis qu'il était arrivé. Je ressentais moins de pression et je ne me sentais plus obligé d'aller hurler de l'autre côté de la rue pour évacuer toute ma frustration.

- Tu étais en Amérique, répondis-je en haussant des épaules. Je n'allais pas te faire revenir pour nos problèmes de famille, je suis censé savoir les gérer. Alors j'ai attendu que tu reviennes. J'ai pas hésité longtemps avant de t'appeler... je suis désolé.
- Cette famille est aussi la mienne, t'as oublié ? me dit-il en ancrant son regard dans le mien.

C'est vrai. Je savais pertinemment que mon père lui avait laissé une part de l'héritage.
Même s'il n'était pas son fils.

- Merci encore d'être venu, le remerciais-je pour la quarantième fois de la soirée.
- Si tu continues avec tes remerciements, tu finis dans la piscine.
Je ris avant de passer mon bras autour de ses épaules et de l'attirer à moi, dans une étreinte fraternelle.
- Comment vont les petits ? demanda-t-il, inquiet.
- Si tu veux parler de Jimin, Taehyung, Jungkook et Soon... j'espère qu'ils vont bien. On essaie de les protéger du mieux que l'on peut. Et Soon a changée. Il y a dans son regard... quelque chose de nouveau qui brille. Une détermination mélangé à de l'amour.
Jackson rit et dit :
- Tu n'as pas tord. Je l'ai tout de suite remarqué quand je suis rentré dans la pièce, quelques mois auparavant elle n'aurait jamais osée défier votre père. Elle a décidé de devenir plus forte. J'ai faillit revenir en furie à Séoul quand tu m'as dit ce qui lui était arrivée.
- Ce p'tit con de Shang... murmurais-je.

Ma petite sœur à moi. Que j'ai vu grandir, que j'ai aimé et dont je me suis occupé. Ça me brise le cœur de savoir qu'elle a été harcelée par cette raclure. Si je le vois, je lui filerais la plus belle peur de sa vie...
Soon est notre bien le plus précieux. Notre petite sœur. Celle que des grands frères se doivent toujours de protéger.
- Elle est comme une petite sœur à mes yeux, tu le sais, me confia Jackson en s'allumant une cigarette.
- Je croyais que t'avais arrêté ? Et fume pas ça ici !
- Je suis stressé en ce moment, trouva-t-il comme excuse avec un demi-sourire.
Il m'en proposa une que je refusa. Ce n'était plus mon truc depuis bien longtemps.

- J'espère que Jungkook et Taehyung fument pas ce genre de merde ! m'exclamais-je. Les connaissant, eux...
- On sait jamais... me taquina Jackson. T'as déjà regardé sous leur matelas ?
Si je vois un de mes petits frères avec ces conneries dans la bouche, je jure que je les enferme jusqu'à la fin des temps dans cette baraque.

PDV Taehyung.

- Va te faire voir ! dit Jimin lorsque je lui recracha de la fumée au visage. Et quand tu fais ça, ferme la porte putain ! Tu veux te faire cramer ?
- Toujours en train de vapoter ? dirent Soon et Jungkook en entrant dans notre chambre.
- Goût fraise, dis-je en lui tendant la cigarette électronique. Pas ouf mais ça va.
- Elle touche pas à ça ! intervint mon jumeau en dégageant ma main. La même Jk !

Jungkook aspira une légère bouffée sous le regard noir de notre frère.
- Le pire goût de la terre, dit-il en grimaçant.
- Voila pourquoi il ne faut pas fumer, dit notre soeur en sortant un paquet de chewing-gum.
- C'est sur que de s'empiffrer de ça, c'est mieux... ironisais-je. C'est bourré de sucre.
- Et toi, de nicotine. C'est pas mieux.
- Taisez-vous ! dit sèchement Jimin. Vous me donnez mal à la tête.
- Quoi ? m'inquiétais-je aussitôt en me levant. Tu refais une crise ?
- Au fait... je suis désolée Jimin, dit Soon. Je voulais pas te faire mal tout à l'heure, je voulais juste...
- Nous protéger comme nous on te protège, termina-t-il. Je t'en veux pas. De toute façon, j'étais en capacité de rien faire alors...
- Où sont papa et maman ? le coupa Jungkook, pour changer de sujet.

Rien que la mention de mon père me mît dans une rage noire. Je le haïssais. Je le haïssais tellement ! Rien que d'entendre son nom, de savoir que son sang coulait dans mes veines me donnait envie de le frapper sans ne jamais m'arrêter.

Je ne souhaitais qu'une chose : qu'il meurt.

- Partis, dit Soon. Jackson les a... incités à passer une nuit à l'hôtel.
- Disons les choses comme ça, ouais... maugréa Jimin.
- Vous n'avez pas l'impression que même Jin et Namjoon se sentent plus en sécurité avec l'arrivé de Jackson ? dit soudainement notre petite sœur.

J'échangea un regard avec les garçons.
C'est vrai... Notre vie familiale était devenue un vrai bordel depuis quelque temps.

Ma poche vibra lorsque je reçus un message. Un message de Jennie !
Mon cœur se mit à battre plus fort.
Jennie n'était pas dans notre lycée alors aucun risque qu'elle voit tous les jours mon visage avec ces blessures et qu'elle entende la même excuse que je sortais aux profs chaque semaine : « je suis tombé... je me suis pris une porte dans un bar... je fais du sport de combat ».

Jennie :
Alors ? Ça fait trois jours que tu m'as pas envoyé de messages.

Taehyung :
Ouais deso... attend.
Je t'ai manqué ?

Jennie :
Je te l'ai déjà dit imbécile : j'aime bien parler avec toi. T'es mon humain bizarre préféré.

Je m'allongea sur le sol en tapant un texte.
C'est ça que j'aimais avec elle. Jennie était franche. On sentait qu'elle avait vécu quelque chose dans sa vie, qu'elle l'avait surmonté et qu'elle ne prenait plus la peine de jouer des faux-semblants.

Je l'avais rencontrée un soir au commissariat. Sympa comme date ? Non...?

« - Yah ! Toi, là ! dit une voix agaçante en me sortant de mes pensées.
- Quoi, bordel...?
Je bailla en me réveillant légèrement. Namjoon et Jin allaient me tuer... Pour une fois que je n'avais rien fait pour me retrouver ici !
Je tourna la tête vers la source de mes problèmes. Pourquoi ai-je accepté d'aider cette fille, déjà ?
Elle me tendait une cigarette.
- Euh... oui ?
- T'aurais du feu ?
- Un « s'il te plaît », ça te ferais mal au cul ? Après toutes les emmerdes que tu m'as attirées en une seule soirée...
- Comme si c'était ma faute... maugréa-t-elle.
- C'est ta faute si je suis ici ! m'énervais-je.
- T'avais qu'à te mêler de tes affaires !
- Tu pourrais au moins me remercier non ?! Je t'ai empêchée de voler ce sac ! Je l'ai même payé de ma poche...!
Elle souffla en repassant sa main dans ses cheveux courts. Quelle fille arrogante ! »

- Oh Tae ! m'appela Jungkook. Tu rêves ou quoi ?
- Mmh ? marmonnais-je. Désolé.
- Tu parlais à qui ?
- À un pote...

À mes côtés, le téléphone de Soon vibra.
- C'est qui ? demandais-je.
Tous nos regards se tournèrent vers elle, impatients de savoir qui lui envoyait des messages à cette heure tardive.
- C'est Yeonjun. Il me propose d'aller à la piscine ce week-end.

                                        **

                      Samedi 30 décembre.

PDV Soon.

Je dégagea ma frange d'une main et fixa mes yeux noirs à travers le miroir. Mes cheveux avaient poussés depuis ma sortie de l'hôpital, ils m'arrivaient maintenant aux épaules. Je toucha les pointes fourchus en soupirant.

Je me trouvais laide. Typique de mon âge, certes, mais sacrément agaçant.

Je pris la trousse de maman que je lui avait volée quand ils étaient partis hier soir et sortis un crayon pour les yeux.
Me ré-installant légèrement, je plaça l'ustensile de maquillage sur ma paupière et traça un trait mal fait.

Je ris devant mon échec. Je ris à gorge déployée.
Que c'était étrange... de me maquiller ! Moi, Kim Soon.
J'essuya une larme solitaire et me regarda à nouveau. Qu'étais-je devenu ? Une adolescente comme les autres ?

J'étais passée du dégoût de moi-même à l'état d'exaspération sur mon incapacité à arranger les choses, et après avoir eu ma prise de conscience, je me sentais entrer dans une phase de rage.

J'étais en colère contre mes parents comme je ne l'avais jamais été. Et cette colère se répercutait parfois sur mes frères. Je me haïssais tellement que ça m'en faisait mal au cœur.

- Soon ? dit Jungkook en entrant dans ma chambre. Tu viens ? C'est l'heure d'y aller.
- J'arrive, dis-je en baissant les yeux pour ne pas qu'il voit mes larmes.
- Depuis quand tu te maquilles ?
- Je ne me maquille pas, affirmais-je en effaçant ce foutu trait raté.

*

Je n'entendais plus rien. L'eau glacée caressait ma peau tendrement et je me sentais si bien. Plus rien ne pesait sur mes épaules et le bruit des vagues ainsi que du sable qui bougeait apaisaient tous mes sens.
J'aimais ce silence et cette privation de tout. La mélodie de la mer était merveilleuse, d'une douceur exceptionnelle. Elle m'apportait le réconfort dont j'avais besoin, aujourd'hui.

Soudain, une main s'entrelaça avec la mienne.
J'ouvris les yeux pour tomber nez à nez avec Yeonjun.
J'avais presque oublié : un humain a besoin d'air pour survivre...
- Tu te prends pour une sirène ? m'a-t-il dit en riant quand nous fûmes remontés à la surfasse.
- J'aimerais, certaine fois. Nager encore et encore, découvrir tous les secrets marins et partager mon espace avec toute créature marine qui existe. Les mondes sous-marins sont si magnifiques et mystérieux.
- C'est vrai... confirma-t-il. Parfois on aimerait plonger et ne jamais remonter. Où qu'elles soient... les sirènes ont de la chance.

Je lui souris avant de serrer davantage sa main dans la mienne et de lui signifier d'un signe de tête de continuer à nager, ensemble.

- C'était une super idée de partir à Incheon, loin de Séoul ! s'exclama Jimin en mettant son bonnet. Ces quelques heures de train en valaient la peine.

Je souris en le voyant si apaisé sur sa chaise pliante. J'avais proposé d'aller à Simnipo Beach, au lieu de la piscine.
La plage, le soleil... en plein hiver.
- Quelle idée, oui... ironisa Yeonjun en s'enroulant dans une dizaine de serviettes. Pourquoi je suis allé me baigner avec toi !?
- On a des combinaisons, ne me dit pas que tu as froid ?

Il m'arrivait d'être frileuse, mais pas en ce jour de décembre. J'avais eu besoin de froid, de me geler les sens et de ne plus rien ressentir.
- C'est la dernière fois ! jura mon ami en grelottant.
- Une glace ? lui proposa Taehyung en lui tendant un cône.
- Jamais !!

Alors que je les regardais avec tendresse et affection, le bruit d'une notification sur mon téléphone me sortit de mes pensées.
- Tiens... murmurais-je.

Maman :
Il faut qu'on se parle.

**

Le grattement du tournevis contre le portail de fer vulgairement tagué me faisait mal aux oreilles. Je grattais, je grattais, encore et encore. Me laissant dévorer par cette envie de détruire.
Quelle heure était-il ?

Je m'en fiche.

Comment avait-elle pu me dire ça ?

« Et si on s'en allait ? disait maman en mettant des affaires dans un sac. On pourrait se trouver un endroit toutes les deux, qu'en dis-tu ? Toi, tu ne m'abandonneras pas... n'est-ce pas ?

J'observais son air convaincu, comme si ce qu'elle me demandait de faire était sensé et constatais pour la première fois son degrés de désespoir. Et c'est là que je pris conscience de quelque chose.

- Tu devrais partir. Seule.
Elle stoppa tout mouvement et se tourna vers moi.
- Quoi...?
- Éloigne-toi de ce qui te fais du mal, maman. Pars loin de nous.
Maman me fixa. Elle avait l'air si triste et si désemparée. Comme si une part de sa vie lui était inaccessible, interdite.
- Tu devrais peut-être commencer à vivre, terminais-je en quittant le motel dans lequel elle s'était réfugiée loin de mon père. »

Il était aux alentours de 20h00, désormais.
Je voulais rentrer chez moi et me coucher mais... je me sentais... tellement en colère.
Une sensation acide envahit ma gorge pour descendre dans mes poumons et atterrir dans mon estomac. Cette rage me faisait presque suffoquer.
Des larmes commencèrent à couler sur mes joues. Ce n'étais pas du désespoir ou de la tristesse. C'était pire que ça : de la haine.

De la haine envers moi, envers ma mère, mon père et... mes frères.
Je donna un grand coup dans une poubelle et cria :
- Mais pourquoi tu n'as rien fait, Jin ?! Pourquoi tu passes ton temps à t'écraser devant papa ?! Pourquoi tu as mêlé Jackson à tout ça ? Hein, Namjoon ?! Pourquoi tu nous évites, Yoongi ?! Pourquoi tu ne souris plus, Hoseok ?! Tu m'avais promis que tu serais toujours notre rayon de soleil ! Tu as menti ! Pourquoi tu passes ton temps à penser que tu dois être dur envers toi-même, Jimin ?! Pourquoi tu n'essaie pas de t'en sortir, Taehyung ?! Et pourquoi tu te cache de tes propres peurs, Jungkook...

Je troua le portail déjà bien abîmé, telle une dérangée.
Je leur en voulais tellement ! Mes frères, ma zone de confort, mes plus grands trésors en ce monde.

Et je m'en voulais à moi.
Car tout semblait confus dans ma tête. Je ne reconnaissais même pas cette violence qui débordait de tout mon être sans que je ne puisse l'arrêter. J'étais en colère contre tout, et c'était cette agressivité que je sentais venir et m'emprisonner.
Elle ne serait pas juste. Elle ne prendrait pas les armes contre les bonnes personnes. Mais je ne voulais pas l'empêcher de s'exprimer. Je ne voulais pas la retenir.

Qu'importe les conséquences.

- Police ! Arrête-toi ! s'exclama une voix forte dans mon dos.
Je souris méchamment avant de me retourner. Les mains dans les poches d'une veste que j'avais piquée à Tae, je lui lança un regard belliqueux.
- Quoi ? lâchais-je d'un ton insolent au possible.
La policière me plaqua contre le mur et me traina de force dans la voiture de police.

Je l'avais mérité, après tout. Dégradation de bien public.
Dans la caisse qui m'emmenait au commissariat, je me sentais honteuse et à la fois je ne cessais de me répéter « je vous emmerde tous », comme pour me protéger de cette humiliation que je m'infligeais à moi-même.

- Kim Soon, c'est ça ? dit le secrétaire en m'interrogeant à travers les barreaux.

Les poings serrés, je le regardais sans le voir.
Parfois, j'avais l'impression de courir indéfiniment le long d'un tunnel. Tout était noir.
Et je crois bien que Taehyung courrait sur le même chemin sinueux, sans ne jamais s'arrêter de tomber. Surtout quand Papa le frappait et qu'il tombait au sol en sang. Des visions de lui avec des hématomes sur le visage, recrachant de la bave écarlate me revinrent en mémoire.

Je détourna la tête quand je vis un policier sortir une bouteille pour boire.

Arrêtez.

Papa frappait parfois Tae avec des bouteilles qu'il vidait d'un trait par la suite. C'était rare, mais ça n'empêchait pas les cicatrices de mettre du temps à se refermer. Et à la réflexion, elles restaient ouvertes sans jamais guérir la plupart du temps.
Je ne me remettrai jamais de ces souvenirs.

Mon regard remonta vers le plafond, massant ma main endolorie où des tâches violettes apparaissaient pour avoir trop frappé le mur.

C'était la première fissure dans les colonnes qui soutenait mon enfance, ces colonnes que chacun d'entre nous devait détruire afin de pouvoir devenir soi-même.

De telles fissures et déchirures se sont aggravées, accumulées ensemble, elles se cicatrisent et se font oublier, mais dans le recoin le plus secret, elles continuent à vivre et à saigner.

Pourquoi as-tu fait ça, papa ?

Il n'y a que les baleines* différentes qui disent des mots différents. »

Petit à petit, je sentais la cage se refermer doucement sur moi-même.


—-
* Dans certaines croyances, la baleine renvoie à la dimension maternelle. Elle possède une forte présence et est douce par sa manière dont elle s'occupe de ses enfants. C'est donc, souvent le signe d'une mère puissante et, parfois envahissante.

••
Hello chers Wattpadiens.
Je voulais remercier les lecteurs qui postent des commentaires positifs et aussi ceux qui lisent mon histoire. J'ai commencé il n'y a pas très longtemps mais ça me fait plaisir de voir que mon « roman » vous plaît, dites-moi si jamais il y a des choses qui ne vous paraissent pas claires.
Je tiens aussi à dire que je mets du temps à poster, j'en suis désolé, c'est pour éviter de bâcler l'histoire et offrir un bon contenu littéraire.
Bonne soirée à vous.

PS : Je fais de mon mieux pour éviter les fautes d'orthographes !

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