Partie 57 : « Si j'pars de la tess c'est que j'ai pris un gros billet »

Le jour du départ pour l'Agérie est enfin arrivé, c'est Latif et Bakir qui nous déposent à l'aéroport. Arrivés à destination l'air d'Alger et son vent chaud me rappelle des souvenirs.

Un vrai sourire sur le visage de ma mère se dessine, ça faisait longtemps. Les retrouvailles avec les siens ça fait toujours du bien. Le lendemain on s'est retrouvé sur la place du marché de Tipaza avec ma famille du bled mais j'aurais bien aimé qu'elle soit au complet avec mon père et mes frères...

Le séjour au bled est vite passé, ça a nous du bien à ma mère et moi de nous retrouver près des nôtres et de notre culture.

Retour au quartier, la grisaille était au rendez-vous.

À peine les valises défaites qu'on sonne comme un malade, j'ouvre la porte et c'est Dalil le visage en sueur. À son allure j'ai peur qu'il soit arrivé quelque chose de grave.

Dalil : ....

« On m'a appris que le bonheur marche au ralenti et que le bonheur n'arrive jamais à la bonne heure »

« Boum...Boum fait le petit coeur fragile »