Partie 36
Partie 36 : Chaque matin, la rage me sourit
Khey j'ai la haine et la tristesse l'a attiré encore plus, j'ai honte, honte de sortir, honte de voir le visage des gens. Dalil vient sonner tout les jours à ma porte et toutes les heures, mais je n'ouvre jamais ou bien c'est ma mère qui lui ouvre et je lui dis de sortir des disquettes. Ma puce je l'ai cassé, j'voulais être un peu libre, ne plus voir personne, me couper du monde mais l'air m'en empêche... Cette haine, cette tristesse m'empêche de respirer correctement... Des cris, une émeute depuis quelques temps mais je ne sais pas pourquoi j'descends et décide d'aller voir un peu.
Les porcs d'un coté et de l'autre les jeunes, une ligne qui les sépare et qui les sépare de la même occasion de notre cité.
Ils ont des pancartes avec écrit dessus justice à Ibrahim rien qu'en voyons son noms j'ai des putains de larmes salés qui veulent couler. On m'attrape le bras violemment et on me retourne c'est Dalil j'me retire et cours, je cours aussi vite que je peux et je me dissimule dans le groupe de jeune. J'peux pas le voir il me rappelle Sisco en le voyant de très près il ressemble beaucoup à Sisco, les même traits, les même cheveux, pas les même yeux mais le même regard... wAllah en les regardant de très près les deux ils ont le même le regard la même peine et la même haine, on voit que tous les deux ils ont enduré les même galères. J'rentre dans un bât' et monte jusqu'au toit, y a que sur un putain de toit que j'me sens bien, je m'assois et pleure j'croyais qu'il avait oublié mon frère mais non il est toujours là. On me tapote gentillement la tête, j'la lève, c'est Dalil il s'assoit à côté de moi.
Dalil : Tu sais t'es pas fautive on peut s'en prendre qu'à nous au fond, on savait dans quoi on s'embarquait et que y aurait des morts...
Moi : -sniff essayant de ne plus pleurer-
Dalil : Il veut te voir tu sais?
Moi : Qui ?
Dalil : Sofiane.
Moi : Et sisco... Il est... Est mort ?
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