Partie 15

Partie 15 << T'es mort trop vite mais tu reste jeune à jamais >>

Je me réveille la tête lourde remplie de pensées et d'incertitudes mais le cœur léger tellement qui l'a pas supporté le choque. Je fais un tour dans la maison tout le monde dort. Je pars dans la cuisine je mange en regardant le mur qui a perdu toutes ses couleurs.

La meilleure époque je crois que c'était qu'on était petit tout les 3 on pensait qu'à s'amuser s'acheter des bonbons à la boulangerie d'à côté on était encore innocent, mais maintenant on a les mains sales remplies de sang.

Faut que je sorte j'ai besoin de me défouler mais pas sur un sac.

De loin je vois Sisco avec une clope à la main c'est le fournisseur de la cité et c'était le pote à mon frère je vais vers lui capuche sur la tête on sait jamais.

Moi : t'as un join? - sèchement -

Il m'en donne un directe il doit être défoncé sans doute parce qu'il est pas du genre à donner comme sa et même pas du genre à être défoncé à la came la tess vous a rendu tous paro ou la kifé* mon frère. Je me pose sur un banc un peu plus loin au début j'hésitais mais je voulais oublier mes problèmes je commence, je toussais mais au finale je me suis habituée.

Je divague je suis dans les vapes à putain qu'est-ce que sa peut faire du bien cette merde. À un moment je m'arrête, je me fais vite tiré de mes pensées par mon tel, il arrêtait pas de viber et sa commencer à m'énerver ce qui fait que j'ai répondu.

Moi : Allo c'est qui ?
Oumeyma : c'est Oumeyma je voulais te dire un truc mais j'hésite
Moi : dit sinon pourquoi tu ma appelé?!
Oumeyma : ok c'est bon? Tu vois la veille ou y a eu embrouille à la cité, le frère à Younes il fait c'est fait coffrer et il se sent hyper coupable pour ton frère il dit que c'est de sa faute. En plus, Younes il a arrêté le lycée pour prendre la relève.
Moi : Je m'en pete un rein qu'est-ce que tu viens me raconter la vie des gens moi j'ai des choses plus importantes à faire.

Je raccroche sans la laisser répondre mais il lui arrive quoi à la meuf elle me parle comme si c'était heja* normale de la descente de la veille, celle de la mort de mon frère elle vois pas que sa shab elle est mal à cause de la mort de son frère de sa chair de son sang et même de son cœur mais elle a viré paro elle aussi.

T'as laissé un grand vide mon frère. Tu m'a laissé pour morte comme toi . Tu sais ma joie pfff elle est partie quand j' ai appris pour toi. Tu nous a laissé que des larmes et de la souffrance pour qu'on tombe plus bas que tu l'a était.

Je rentre dans mon bâtiment, cette tour de béton, y a tous les teneurs de mur qui parlaient de mon frère avec respect sans pour autant en avoir, il me voit et ils baissent tous leur têtes comme s'ils avaient pitié de moi. Votre tête vous pouvez la relever et votre pitié vous la garder j'en ai pas besoin d'sa, moi je veux juste savoir c'est qui l'enculé qui a fait ça et savoir pourquoi il est pas hebs*.

Je rentre vite fait pour me changer rien de plus et resort direct je m'arrêtte devant un tag où il y avait écrit à la vida à la muerte mais non mec sur cette phrase t'as tord quand c'est la mort c'est chacun pour soi chacun pour sa peau quand un de vos frères manquent à l'appel vous partez en courant dès que vous entendez le mot mort vous partez aussi vite qu'un chien vous course comme si on vous appelait pour l'armée pfff en vrais vous êtes des pouilleux vous vallez pas mieux que les shmits* rien qu'en pensant à toi j'ai des putains de larmes qui veulent coulées mais j'les retient tant bien que mal, mais la première coule puis la deuxième la troisième et les autres qui suivent le rythme je sens qu'on me tire les cheveux c'est toi mon frère... c'est toi ... Braams...
Peut être que par tes coups tu m'disais je t'aime à ta façon
J'ai pas eu le temps de me retourné que je reçois une patate qui me met à terre.

Ou là kifé* où c'est comment
Heja* quelque chose
Shmit* policier

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