Chapitre 23.
– 18h30 – Londres –
– Hailee –
Il remonte ses manches, m'attrape le poignet où il prend mon élastique à cheveux puis, il se place dans mon dos et rassemble mes cheveux pour en faire une queue-de-cheval.
Toujours dans mon dos, il me susurre à l'oreille :
- Tu seras mieux comme ça.
Mon cœur bat à mille à l'heure au contact de son souffle sur ma peau.
Il s'écarte de moi, laissant un sentiment de vide derrière lui. Il se lave ensuite les mains et je le suis après avoir remonté les manches de mon sweat. De son sac, il sort un bol avec de la pâte à pizza et tout le nécessaire pour faire la pizza.
- Tu as fait ta propre pâte ?Je lui demande en le regardant sortir cette dernière du bol.
- Oui. Il faut un temps de repos alors j'ai pris de l'avance. Il m'explique.
Je ne peux m'empêcher de sourire en l'imaginant faire cette pâte avec l'intention de faire des pizzas avec moi ce soir.
- Prête ? Il me demande.
J'acquiesce puis il me demande de sortir un rouleau à pâtisserie et de la farine.
Je lui donne le tout et le regard séparer la pâte en deux boules d'environ la même taille.
- Tu regardes, et tu fais. Dit-il.
J'acquiesce, pose mes coudes sur le plan de travail, prend mon visage en coupe et le regarde faire tout sourire.
Il étale la pâte en un beau cercle prêt pour qu'on y dépose les ingrédients.
- A ton tour. Dit-il en me laissant plus de place pour que je sois à l'aise.
- Ne t'attends pas à ce que j'arrive à faire la même chose. Je ris.
- C'est pour ça que je suis là.
Je commence en suivant les étapes qu'il a produites, il y a quelques minutes seulement.
C'est un échec cuisant ! Ma pâte ressemble à tout sauf à un cercle.
- Bon. Dit-il en riant.
Il se place derrière moi. Son torse collé à mon dos, il passe ses mains le long de mon bras jusqu'à arriver à mes mains.
Le souffle coupé, je tourne la tête par-dessus mon épaule pour le regarder.
Nos visages sont proches l'un de l'autre, la respiration plus rapide, je plonge les yeux dans les siens et une bulle se forme autour de nous.
- Laisse-moi te guider. Murmure-t-il.
Incapable de parler, j'acquiesce et romps la bulle en tournant la tête vers la pâte devant moi.
Je laisse ses mains guider les miennes et nous nous retrouvons vite avec une pâte en forme de cercle.
- C'est pas si dur, tout compte fait ! Je plaisante.
Il rit et me met de la farine sur le nez.
Je sais très bien comment ça va finir si je renchéris, pourtant, de ma main pleine de farine, je caresse sa joue et ris en voyant l'état de celle-ci.
- On devrait arrêter là si on veut manger de la pizza ce soir. Rit-il en prenant la sauce tomate.
- Ravi de voir qu'au moins un de nous deux est un minimum responsable... si on oublie que c'est lui qui a commencé. Je ris.
Il lève les yeux au ciel, mais ne cache pas pour autant son sourire.
La cuisine est emplie de nos chamailleries, de nos rires. Tout le long de la préparation, des caresses discrètes, des regards lourds de sens, des sourires sont échangés.
Nous sommes tous deux à côté et nous regardons nos œuvres fin prêtes.
- Allez, au four ! Dit Neal en ouvrant le four pour y placer les pizzas.
Une vingtaine de minutes plus tard, nous nous installons dans le canapé, les pizzas posées sur la table basse, Neal à ma droite et Eden à ma gauche.
Les deux garçons débattent sur le programme de ce soir et c'est Eden qui gagne.
Mon fils s'empare de la télécommande et lance un Disney – pour mon plus grand étonnement.
Neal trouve une blague sur la une grande partie des répliques des personnages et si on oublie que je manque de m'étouffer avec mes bouts de pizza à de nombreuses reprises, cette soirée est parfaite.
- Pizza ? Me demande Neal en me tendant une part qu'il vient d'attraper.
J'allais accepter, mais je suis prise d'hésitations, j'ai déjà mangé trois parts, ça fait beaucoup si j'en prends une quatrième ?
- Hailee ? M'appelle Neal, me sortant de mes pensées.
- Non, merci. Je lui réponds en souriant, même si j'ai très envie de cette part.
- Sûre ? Non, parce que je pourrais croire que tu vas me sauter dessus si je la mange.
Je lève les yeux au ciel et accepte finalement la part, j'en ai envie, alors pourquoi je devrais me retenir ?
***
– TW contenu sexuel –
Je retourne dans le salon pour rejoindre Neal après avoir couché Eden, j'ai un moment d'arrêt en voyant le salon vide jusqu'à entendre un bruit venant de la cuisine, je me tourne donc vers la cuisine et trouve mon voisin, en train de la ranger.
-Tu n'es pas obligé. Dis-je en prenant le verre qu'il allait prendre.
Je lave le verre et il vient coller son torse contre mon dos et poser ses mains sur ma taille.
- C'est la moindre des choses après le bazar que j'y ai mis. Dit-il près de mon oreille.
Sourire aux lèvres, je me retourne, nous sommes donc très proches l'un de l'autre, mais ça ne me dérange pas, je me sens bien avec lui. Il détaille mon visage avec désir et s'arrête sur mes lèvres.
Instinctivement, je me mords la lèvre inférieure ce qui lui fait hocher négativement la tête, avec son pousse, il me caresse la lèvre pour m'empêcher de la mordiller.
- Je peux t'embrasser ? Demande-t-il en brisant le silence autour de nous.
Je hoche la tête, mais il plante son regard dans le mien et je comprends qu'il veut des mots.
- Embrasse-moi. J'arrive à articuler.
Aussitôt dit, ils font sur mes lèvres et les embrasse comme si ça lui était vital.
Un gémissement quitte mes lèvres tellement c'est bon. Je ne savais pas qu'un simple baiser pouvait procurer autant de sensation...
Je lui offre l'accès à ma bouche. Nos langues entrent en contact et nous gémissons en même temps. Il me décale sur le côté, toujours ses mains sur ma taille. Après avoir collé entièrement nos deux corps, il pose ses mains sous mes fesses et me monte sur le plan de travail.
J'écarte les cuisses et enroule mes jambes autour de ses hanches pour qu'il soit le plus proche possible de moi.
Nous finissons par séparer nos bouches à bout de souffle. Front posé l'un contre l'autre. Nous reprenons notre respiration dans le silence.
Soudain, une question me traverse l'esprit et je la pose sans même savoir si c'est le moment ou non – enfin, je sais que ce n'est pas le moment
- Au fait, tu as quel âge ?
Il éloigne son visage du mien et me dévisage quelques instants surpris.
Ce n'est définitivement pas le bon moment, mais ça le fait rire.
- Hum, trente ans. Dit-il avant de prendre d'assaut ma bouche de nouveau.
Il s'écarte un sourire narquois aux lèvres.
- Et toi ? Quel âge ?
Je souris et lui répond :
- Vingt-huit ans.
Il approche ses lèvres à quelques centimètres des miennes.
- Parfait. Nous sommes donc bien deux adultes consentants.
Je n'ai même pas le temps de rire à sa plaisanterie qu'il m'embrasse de nouveau.
Je profite d'absolument tout le moment.
Son corps chaud contre le mien, ses lèvres avides de baiser contre les miennes, ses mains caressant mon corps avec tendresse et ardeur à la fois, son sexe dur contre le mien humide de désir...
Soudain, il quitte ma bouche, descend en une ligne de baiser le long de mon cou, il tombe à genoux entre mes cuisses.
Tout est parfait. Le voir comme ça, est si excitant, mais pourtant, je doute.
Suis-je prête à ça ?
Il pose ses mains sur l'élastique de mon jogging.
Ses yeux dans les miens, il demande.
- Je peux ?
Non.
Oui ?
Oui.
- Vas-y. Dis-je en posant les mains sur le plan de travail pour me soulever et l'aider à retirer mon jogging et mon sous-vêtement au passage.
Il regarde mon intimité plein de désir et son regard remonte sur mon visage.
- Sûre ?
- Sûre. J'acquiesce.
Je ferme les yeux et balance ma tête en arrière lorsque sa langue entre en contact avec mon intimité et commence à jouer avec mon clitorisme.
- Oh, putain... Dis-je dans un souffle lorsqu'un premier doigt me pénètre.
Un second le rejoint vite et il commence des va-et-vient toujours avec sa langue qui joue avec mon intimité.
Une bulle de plaisir se forme dans mon bas-vente et menace d'exploser d'un moment ou à un autre.
C'est si bon que j'en oublie comment respirer correctement. C'est une douce torture... Je voudrais que ça dure toujours pourtant, il accélère le rythme et je me mords le dos de la main pour ne pas crier lorsque la bulle de plaisir explose faisant trembler mes jambes.
Je le sens sourire entre mes cuisses.
Il retire doucement ses doigts et remonte pour reprendre m'embrasser sauvagement.
Je suis complètement à bout de souffle et j'ai les jambes en coton, pourtant je ne me suis pas sentie aussi bien avec un homme depuis bien longtemps.
- On devrait arrêter là pour ce soir. Dit-il entre deux baisers.
Et lui ? Je veux dire, j'ai bien senti son sexe durci par le désir... Il ne me demande rien ?
Je le regarde surprise. Il me sourit et m'embrasse, plus doucement cette fois-ci.
- Tu dois être fatiguée de ta journée de travail.
À suivre...
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