Chapitre 13
Comme finit une année, on finit une aventure. Profitez bien de ce dernier chapitre.
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Percy s'était souvent interrogé sur la possibilité d'aimer et d'être aimé. Maintenant, il sentait aussi qu'il aimait un peu plus être. Il aimait exister rien que pour vivre ces instants de bonheur, cet infini qui s'ouvrait à lui, ces mystères à découvrir. Il voulait exister rien que pour elle.
Quand il lisait un roman d'amour, il n'y croyait pas vraiment. Il se laissait porté par l'histoire comme on se laisse porter sur un bateau dans une piscine.
Mais il se sentait à présent en pleine mer. Une plaine liquide, placide, calme, douce et sucrée.
Tous les jours, il allait ranger les livres dans les étagères, boire un thé, embrasser son sourire. Tous les jours, elle se plaisait à le revoir, lui lisait de la poésie et voulait aller marcher main dans la main avec lui.
Ils passaient des heures à l'étage de la librairie. Percy emmenait parfois ses dossiers pour travailler discrètement, dans l'ombre, pendant qu'elle cherchait le livre idéal pour un client. La vieille dame qui lisait dans le fond de la librairie était ravie d'avoir vu leur histoire éclore devant ses yeux. Le jeune étudiant ne revenait plus. Les anciens fantômes de Percy restaient à l'extérieur. Tout allait bien.
Un jour, comme souvent, alors qu'ils faisaient couler le thé dans les tasses pour au moins la troisième fois depuis que Percy était arrivé, la cloche tinta. Audrey soupira en reposant la théière.
« Je vais voir. Ne faites pas de bêtise, Monsieur Weasley, je reviens rapidement. »
Elle sourit en le voyant froncer les sourcils et elle se leva, effleurant sa main au passage. Puis, avant de descendre les escaliers, elle posa ses lèvres sur sa joue rosie. Percy la regarda s'éloigner. C'était à chaque fois comme une petite pointe qui s'enfonçait dans son cœur. Elle reviendrait vite. Il ferma les yeux en soupirant. Elle revenait toujours. Ses angoisses ne le quittaient jamais vraiment mais elles s'adoucissaient. Il les maîtrisait de mieux en mieux.
« Oh, bonjour Madame Weasley, que puis-je faire pour vous ? »
La voix chaleureuse d'Audrey glaça Percy. Merlin. Madame Weasley ? Sa mère, ici. Il en eut des sueurs froides. Il eut l'impression de redevenir un adolescent qui cache à sa mère ses secrètes amours. Il avait peur. Peur de quoi, il ne savait pas très bien. Il ne voulait pas voir comment elle réagirait. Il ne voulait pas qu'elle juge Audrey comme elle avait pu juger Fleur. Il ne voulait pas qu'elle lui fasse un discours embarrassant sur l'amour et l'engagement. Il refusait de s'y confronter. Ça rendrait trop concret ce rêve mielleux qu'il était en train de vivre.
« Je me disais que ça faisait un moment que je n'avais pas lu un petit roman. Mais ne vous inquiétez pas, je vais faire un petit tour pour regarder d'abord. »
Percy avait trop peur de s'approcher de l'escalier pour regarder la scène. Il ne pouvait qu'imaginer le sourire poli d'Audrey ou sa mère tenir son petit sac et déambuler gaiement entre les rayons. Il en tremblait presque. Et si elle décidait de monter à l'étage ? Il n'y avait pas d'endroit où se cacher, juste quelques étagères, une table avec des tasses encore chaudes comme preuve accablante et tous ses dossiers étalés dessus. Il avait quitté son bureau un peu plus tôt pour finir son travail ici, pas pour se confronter au regard de sa mère.
Que devait-il faire ? Il pouvait cacher ses dossiers dans son sac mais lui, un grand bonhomme roux à lunettes, il était difficile à cacher. Il tournait et se retournait pour chercher une solution. Peut-être ne monterait-elle même pas là. Il transpirait. Merlin. Il souffla un grand coup. Peut-être devait-il rester dans l'ombre, à faire semblant de regarder attentivement un livre obscur. Faire semblant de ne pas reconnaître sa propre mère. Ce n'était pas très correct, il le savait mais il ne se sentait pas le courage de descendre les escaliers non plus, de s'éclipser le plus discrètement possible et de laisser Audrey seule avec sa mère.
Il entendit les marches grincer et sursauta en attrapant le premier livre à sa portée dans l'étagère et plongeant littéralement dedans.
« Je vois, chuchota une voix à côté de lui. Douze moyens infaillibles de séduire une sorcière ? Un très bon choix de lecture, Monsieur Weasley. »
Percy leva les yeux lentement vers Audrey qui se retenait de rire trop fort. Il ferma son livre et observa avec dépit la couverture. Certes, il aurait pu mieux tomber.
« Et ça ne donne vraiment aucun indice sur votre présence ici, ajouta-t-elle sarcastiquement.
– Que veux-tu que je fasse ?
– Tu pourrais rester tranquillement assis à boire ton thé.
– Et si elle monte ? murmura Percy avec horreur.
– Dans ce cas, Monsieur Weasley, vous saluerez votre mère, vous vous étonnerez de sa présence ici et lui direz avec fierté que vous êtes un client fidèle et que vous fréquentez la libraire.
– C'est difficile de dire tout ça.
– Tu y arriveras. »
Elle rangea le livre dans l'étagère et posa doucement ses lèvres sur celle de Percy pour lui donner du courage. Il hocha la tête, fébrile, et alla s'asseoir. Il en tremblait un peu. Mais peut-être qu'elle ne monterait pas. Il resta à l'étage sans faire de moindre bruit et Audrey redescendit joyeusement.
« Alors, vous avez trouver quelque chose de satisfaisant, Madame Weasley ? Si vous voulez, je peux vous conseiller quelques romans. Que cherchez-vous en particulier ?
– Je crois que j'aimerais bien un livre un peu sentimental. Je pensais peut-être au dernier Verda Mourowsky si vous l'avez.
– Oui, je l'ai mais je vous avoue que ce n'est pas notre préféré. Je peux peut-être vous orienter vers des choses un peu plus subtiles. Connaissez-vous Les Oiseaux de Nuit de Célestin Vitation ? C'est un de nos livres favoris.
– Oh, j'en ai déjà entendu parler oui, dit Molly Weasley, mais je crois que c'est un peu trop triste. En ce moment, j'ai envie de plus d'espoir.
– Bien sûr, je vous comprends. Ce n'est pas un livre évident à lire. Mais il m'a aidé d'une certaine manière et je crois que ça a ... Je crois que ça pourrait aussi vous aider. Mais je ne veux pas ...
– J'y réfléchirais, ma petite.
– Je vais vous montrer ce que j'ai de plus léger. Connaissez-vous La Sirène aux yeux de diamants ? C'est une belle romance qui nous entraîne vers les profondeurs de l'océan. C'est assez doux. »
Percy pouffa. Elle essayait de refourguer à sa mère le livre ridicule avec la sirène langoureuse sur la couverture. Il était sûr que sa mère n'y résisterait pas.
« Voulez-vous autre chose ?
– Si vous avez autre chose à me proposer, par les chaussettes de Merlin, pourquoi pas ! »
Percy soupira. Pourquoi Audrey n'avait-elle pas juste proposer de passer à la caisse comme d'habitude ? Il entendit des pas au rez-de-chaussée et il avait une peur bleue qu'ils se dirigent vers lui mais Audrey reprit la parole :
« Je peux vous conseiller ce roman aussi. C'est un jeune homme, un peu perdu dans sa vie, qui rencontre par hasard une jeune fille. Il a tout pour plaire et ne s'en rend pas compte alors il joue aux maladroits devant elle qui, peu à peu, parvient à se libérer de ses peurs et je ne vous en dis pas plus.
– Très bien, je vais prendre les deux alors. »
Percy sentit son cœur se serrer. Audrey avait toujours une idée derrière la tête. Elle jouait avec ses émotions. Merlin, qu'elle était forte à ça. Il ne put s'empêcher de sourire en entendant la porte se refermer derrière sa mère. Elle était partie. Rien de sa vie n'avait explosé. Molly avait remercié chaleureusement Audrey, lui avait dit que Bill l'avait envoyé là plutôt qu'à Fleury et Bott et qu'elle était ravie d'avoir pu la revoir. Elle reviendrait. Percy avait entendu le petit rire d'Audrey qui la remerciait en retour. Il était resté sur sa chaise, tendu, à regarder le thé arrêter de fumer.
« Percy ? C'est bon, elle est partie. »
Au bas des escaliers, Audrey semblait l'attendre. Timidement, Percy la rejoignit. Il avait peur de voir à travers la vitrine sa mère qui les observait mais elle n'était pas là. La jeune libraire secoua la tête, pour lui montrer qu'il était ridicule. Percy sourit maladroitement.
« Tu as vendu le livre de la sirène à ma mère ? demanda-t-il avec une pointe d'amusement.
– Ne juge pas trop vite un livre à sa couverture. Je l'ai lu aussi et figure-toi qu'il n'est pas si idiot que ça. »
Percy faillit rire mais il ne fit que sourire. Audrey secoua la tête et lui demanda :
« Tu m'aides à faire les comptes ?
– Tu sais parfaitement faire les comptes seule, fit remarquer Percy.
– Oui, mais je me disais que tu pouvais faire les comptes pendant que je notais les prix sur les nouvelles arrivées. »
Percy fronça les sourcils et accepta sans davantage protester. Audrey lui rappela avec un petit sourire mutin :
« Je te rappelle que depuis que tu viens là tous les jours, je te prête les livres et tu n'as donc pas besoin de les acheter et je perds le l'argent.
– Tu veux que je constate par moi-même les dégâts que je fais à ton petit commerce, c'est ça ? »
Audrey haussa les épaules et le laissa faire les comptes de la journée pendant qu'elle se glissait à côté de lui pour noter sur le papier le prix avec sa jolie plume. Elle regardait de temps en temps les calculs de Percy pour être sûre qu'il ne faisait pas d'erreur. Il était concentré. Ses lunettes descendaient lentement sur le bout de son nez, ce qui faisait sourire Audrey. Il tournait de temps en temps les yeux vers elle et elle faisait mine de ne pas le surveiller.
« Tu ne me fais pas confiance ?
– Si, Percy. Bien sûr que si. Mais là, tu as oublié un zéro, chuchota-t-elle en s'esclaffant.
– C'est que ... C'est que tu m'as distrait et ... »
Percy, rouge à nouveau, soupira. Elle faisait exprès et elle s'approcha pour corriger de la pointe de sa plume ses calculs. Il leva les yeux au ciel. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de toujours revenir à l'observer. Il regardait sa main douce qui maniait habilement sa plume et tournait les pages des livres rapidement. Ses yeux étaient sans cesse attirés par elle. Chaque détail de son visage était passionnant.
« Concentre-toi. Sur les comptes. »
Percy hocha la tête et remonta ses lunettes sur son nez. Il la sentait rire à côté de lui. Il essaya de se concentrer mais ses pensées divaguaient. Il pensait à sa mère à qui il devrait bien dire un jour qu'il aimait une femme. Il pensait à cette femme, à son épaule qui touchait la sienne, à son souffle chaud. Il sentit soudain sa main se poser sur la sienne.
« Tu es désolant en calcul, Percy.
– Je suis désolé. »
Il voulait avoir l'air piteux mais il souriait bêtement encore et toujours. Elle lui attrapa la main et le guida pour qu'il corrige toutes ses erreurs. Il ne regardait même plus le cahier des comptes. Il se laissait faire, content.
« Tu vois, ce n'est pas si compliqué, murmura-t-elle.
– Tu l'aurais fait toi-même, ça serait déjà terminé.
– Mais j'aime bien te mettre un peu à contribution.
– Je vois ça, dit Percy dans un sourire.
– Disons que ça me donne une excuse pour très professionnellement te tenir la main. »
Percy se sentit rougir. Elle plissa les yeux de joie et délicatement, elle remonta encore les lunettes en écaille du jeune roux qui tombaient à nouveau vers le bout de son nez. Il avait très envie de lâcher sa plume et de la serrer dans ses bras, de l'embrasser avec fougue. Mais alors qu'ils mêlaient leurs regards amoureusement, la porte de la librairie s'ouvrit, la cloche tinta. Percy détourna les yeux de ceux d'Audrey pour regarder le nouveau client.
Son cœur rata un battement. Il eut envie de doucement s'accroupir pour se cacher derrière le comptoir mais c'était déjà trop tard.
Sa mère les observait, médusée, et pire même, derrière elle, son frère George Weasley découvrit la scène. Il éclata de rire. Percy se liquéfiait alors qu'Audrey se mordait nerveusement la lèvre inférieure, un peu gênée. Mais elle gardait dans sa main, cachée par la caisse, la main moite de Percy. Elle la serrait tout doucement, la caressait du bout du doigt, en espérant lui faire reprendre un jour sa respiration.
Molly Weasley sembla soudain prendre des couleurs et toussa avec embarras. George essaya d'arrêter son rire. Un silence inconfortable tomba sur la petite librairie d'occasion.
Audrey prit son courage à deux mains et demanda candidement :
« Je peux vous offrir un thé, peut-être ? »
George ricana devant l'expression horrifiée de Percy. Mais Molly accepta poliment.
Ils se retrouvèrent tous les quatre à l'étage, autour de la petite table où se trouvaient encore les dossiers de Percy. Il les rangea dans le désordre, en paniquant un peu, dans son attaché-case et quelques feuilles jonchaient le parquet sombre de la librairie. Percy n'avait pas dit un mot. Il avait l'impression d'être passé sans transition du rêve au cauchemar. Son frère le regardait avec un petit sourire moqueur. Sa mère était encore un peu perturbée et Audrey faisait de son mieux.
« On ne s'attendait pas à te voir là, Percy, finit par dire sa mère avec son regard perçant. Ça fait longtemps que tu es là ? »
Percy était cramoisi par la honte. Il essaya de ne pas regarder trop Audrey qui servait du thé.
« C'est-à-dire que ...
– Je suis passée chez toi l'autre jour et tu n'y étais pas. Ton père m'avait dit que tu n'étais pas à ton bureau non plus. Je m'étais un peu inquiétée.
– Tout va bien, Maman. »
George échangea un regard avec Audrey et les deux semblaient se retenir de rire de la même façon.
« Bien sûr, approuva Molly. Il n'y a l'air d'avoir aucun problème.
– Tout va très bien, même, de toute évidence, glissa George, taquin.
– C'est que ... »
Percy n'arrivait pas à trouver les mots pour s'exprimer correctement. Il était trop embarrassé et il ne savait pas quoi dire. Il se trouvait si bête. Il regarda timidement Audrey qui lui donna un léger coup de coude pour l'encourager à parler.
« C'est que je viens ici pour travailler un peu, articula-t-il. C'est calme et j'aime beaucoup les livres.
– Et la libraire, marmonna George en toussant quelque peu.
– Je suis un client fidèle, en vérité. Et depuis quelque temps, je fréquente Audrey. »
Molly tourna ses yeux brillants vers la jeune femme qui se tenait à côté de son fils.
« Ou plutôt, corrigea Percy dans un élan de courage. J'aime Audrey. Je l'aime énormément. »
Sa mère fondit. Elle en eut presque les larmes aux yeux. Son fils, Percy, avait saisi avec émotion la main de la libraire. Celle-ci avait des yeux pleins de grâce et d'amour pour son fils. Croyait-il qu'elle pouvait se mettre en colère pour ça ? Elle avait au contraire dans ses yeux trop de joie, de tendresse et elle prit une gorgée de thé. Percy tremblait mais la présence d'Audrey le rassurait. Sa mère, la voix vibrante, finit par déclarer :
« Ce thé est excellent. Je ne sais pas si le mien est aussi bon mais vous devriez venir manger au Terrier, tous les deux. Je suis certaine qu'Arthur serait très content. »
Percy voyait que les paupières de sa mère se remplissaient peu à peu de larmes. Elles lui montaient aussi aux yeux, inexorablement. Sa mère pleurait de joie sans pouvoir l'exprimer autrement. Percy, comme elle, était très ému. Sa peur redescendait, laissait place à un soulagement terrible. Audrey avait toujours un sourire aux lèvres et la main caressant la sienne. George observait son frère et sa mère en secouant la tête. Mais il ne pouvait réprimer un sourire, cette tendresse qui le contaminait. Molly bafouilla un peu, entre les sanglots et le rire :
« Je voulais montrer à George cet ... ce livre que vous m'aviez conseillé et ...
– Les Oiseaux de Nuit, souffla Percy en regardant son frère. Je peux te le prêter.
– Tu l'as beaucoup aimé ? demanda George plus sérieusement.
– Oui. J'ai beaucoup pleuré aussi en le lisant. Mais à la fin, il apaise tellement. Il met des mots sur ce qui est indicible. Il n'enjolive pas. Il est criant de vérité. Il est dur mais qu'est-ce qu'il fait du bien. »
George hocha la tête. Il n'avait plus tellement envie de rire. Il avait plutôt envie de prendre son frère dans ses bras mais c'était trop inhabituel, trop gênant. Il regarda Audrey. Bienveillante, elle posait ses yeux doux sur cette famille aux cheveux roux et en particulier sur le garçon à lunettes. Molly se tourna vers elle.
« Nous allons peut-être vous laisser. N'est-ce pas, George ?
– Oui, j'ai laissé la boutique tourner sans moi. »
Tous les quatre se levèrent. Molly embrassa les joues de son grand fils avec toujours la même émotion. George ne résista pas et étreignit son frère sans rien dire de plus. Il salua Audrey avec un sourire et sa mère se dirigea vers elle lentement. Elle lui toucha le bras avec un peu d'hésitation et la prit contre elle. Percy crut l'entendre chuchoter :
« Prenez soin de lui, je vous en prie.
– Madame Weasley, votre fils, je l'aime et je ne voudrais le perdre pour rien au monde. »
Molly se détacha d'elle, lui adressa un léger clin d'œil et lui tapota la joue gentiment. Elle leur dit au revoir de sa voix encore brisée par l'émotion et elle entraîna George dehors.
Audrey attendit quelques instants avant de se tourner vers Percy. Elle avait un grand sourire aux lèvres.
« Tu vois, Percy, tout va bien.
– Je suis désolé pour ce moment un peu ...
– Je t'aime, le coupa-t-elle. Je t'aime, Percy. »
Il se tut et resta la bouche entr'ouverte, comme pétrifié devant ses mots. Elle émit un petit rire charmant et l'embrassa tendrement.
Percy se sentit au milieu d'un océan tranquille. S'il s'était longtemps dit que les romans d'amour n'étaient qu'une fantaisie, un idéal inatteignable, un jeu de l'imagination, il se rendit compte qu'il s'était peut-être trompé. Parce que soudain, les romans d'amour lui parurent que de pâles copies. Ils étaient bien fades comparés aux lèvres délicates d'Audrey.
FIN.
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Voilà voilà, charmants lecteurs, c'est la fin de cette petite histoire d'amour. Je suis très contente tout d'abord d'avoir terminé une histoire (ce qui m'arrive très rarement et c'est une petite victoire), mais aussi parce j'ai l'impression qu'elle vous a plu. J'en profite d'ailleurs pour remercier celles et ceux qui prennent le temps de commenter et de voter, ça m'a beaucoup motivée pour l'écrire et c'est toujours une joie de voir vos retours.
J'espère que Percy ne va pas trop vous manquer (à moi un peu quand même). Peut-être que je vous ferais une scène bonus, je ne sais pas encore ... Enfin voilà, c'est une page qui se tourne. J'espère qu'on se reverra sur d'autres projets.
Merci à tous pour votre lecture,
Bisous
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