Chapitre 11 : La fin du labyrinthe (part 1)
Percy PoV
BOUM !
-Ouch !
Trop tard.
L'ouverture s'est refermée et je suis entré dans le mur.
Je dois trouver un moyen de trouver les autres rapidement.
Maintenant dans une impasse, je me dirige dans la direction par laquelle nous sommes arrivés.
Comment ne pas se perdre ?
Je me souviens de ce qu'Annabeth m'a dit un jour.
Mettre une main sur le mur et avancer sans jamais le lâcher.
N'ayant pas vraiment le choix, je me lance.
Je pose ma main gauche sur le mur et je commence à le longer.
Tout est sombre, ma seule source de lumière est mon épée, Turbulence.
Je continue comme ça, en trébuchant, sans savoir où je vais pendant ce qui me semble être des heures, enchaînant les virages et les couloirs en silence, quand soudain j'entend des grognements.
En silence, je m'approche de la source du bruit qui devient de plus en plus menaçant à mesure que j'approche.
Appuyé contre le mur, je regarde rapidement et je vois ......des moutons.
Rassuré, je laisse échapper un rire nerveux, me sentant stupide d'avoir peur des moutons.
Mais ce fut de courte durée.
En effet, à partir du moment où les moutons ont montré leurs crocs (oui, les crocs !), le côté rassurant de la situation s'est envolé.
Reconnaissant les moutons de Polyphème le cyclope, je prends mes jambes à mon cou, et ils font ce que tout bon mouton mangeur d'hommes ferait.
Ils me courent après.
Ils vont plus vite que moi, je dois trouver une solution pour les semer ou les vaincre.
Je saute sur le mur en saisissant le lierre et je commence à grimper.
Je m'arrête à quelques mètres au-dessus d'eux, me sentant en sécurité.
Mais mon sentiment de sécurité est vite remplacé par un sentiment de danger immédiat.
CLING, CLANG.
Un griffeur.
Merde, est-ce possible d'avoir autant de malchance ?
Je suis accroché à du lierre à quelques mètres au-dessus d'une demi-douzaine de moutons carnivores et un griffeur arrive.
Ce dernier est au coin du couloir et s'approche dans ma direction. Je dois trouver une idée car placé comme je suis, il me verra forcément en passant.
CLING CLANG.
Un autre griffeur.
Une idée folle me vient à l'esprit.
Si vous ne pouvez pas battre votre ennemi vous-même, demandez à quelqu'un d'autre de le faire pour vous.
Le premier griffeur passe devant les moutons sans que personne ne se jette sur personne. Les moutons n'intéressent pas les griffeurs, et vice versa.
Mais les moutons ne se jetteraient-ils pas sur le griffeur si ce dernier tuait l'un des leurs ?
En descendant progressivement en me laissant glisser sur le mur, je me place entre les moutons et le griffeur.
-MOUTON STUPIDE, Je lance aux moutons en grec ancien.
-MACHINE ROUILLÉE ! je crie au griffeur le plus proche.
Je ne sais pas si les moutons ont compris, mais en tout cas, quelque chose ne leur a pas plu, et ils se sont mis à courir dans ma direction à grande vitesse.
Le griffeur ayant repéré une victime se jette dans ma direction toute griffe en l'air.
Juste avant de me faire piquer, je pousse avec mes pieds sur le mur pour me propulser à l'aide du lierre vers le mur opposé dans un mouvement pendulaire parfait.
Je devrai remercier Chiron qui m'oblige à m'entraîner à jouer les Tarzans à la colonie.
Les moutons, lancés trop vite, n'ont pas pu s'arrêter et se precipitent dans le griffeur, qui tombe et piétine en plantant ses griffes au hasard de la marée des moutons.
Résultat : 8 moutons morts et le griffeur bon pour le recyclage.
Le deuxième griffeur se jette dans la mêlée et, profitant de la distraction, je redescent sur le sol et me précipite en courant dans la direction opposée au carnage.
Je cours sans me retourner, et à un carrefour, je m'arrête net.
Un symbole bleu brille dans l'obscurité.
Je m'approche et reste sans voix.
La marque de Dédale.
Ici.
Au Tartare.
C'est certainement notre seule chance de sortir de cet endroit.
Je tends la main pour toucher, quand soudain un grondement sourd se fait sentir.
Je tourne la tête et pousse un petit couinement pas très héroïque.
Un Drakon.
Souvent confondus avec les dragons, les drakons sont plus dangereux. De la taille d'un semi-remorque, ils ressemblent plus aux lézards qu'aux dragons.
Ils ne possèdent pas d'ailes, mais celà ne les rends pas moins menaçant pour autant. Le regard du drakon peut vous tuer, et son haleine est en fait un puissant acide. Je l'ai déjà vu réduire des armures en poussière rien qu'en soufflant.
Et de toutes les créatures existantes, je dois rencontrer un drakon.
ROAAAAAAAAAAAAR !
Le drakon commence à charger.
Et je commence à courir.
Encore une fois.
Pendant ma course, j'essaie d'organiser mes pensées, ça donne à peu près ceci :
Courir.
Drakon.
Courir.
Cookies.
Courir.
( beaucoup de vide parce que les pensées de Percy sont assez vides. :)
Je me retourne tout en continuant à courir et je vois le drakon ouvrir la bouche en grand.
Comprenant ce qu'il s'apprête à faire, je me jette sur le côté et je sens un souffle d'acide brûlant me frôler.
En prenant garde de ne pas le regarder dans les yeux au risque de mourir, je me relève et je recommence à courir.
Arrivé à un croisement, je décide de continuer tout droit.
Mauvaise idée.
C'est une impasse.
Je me retourne pour affronter le drakon et je brandis mon épée, en essayant d'élaborer une stratégie.
Les murs sont très proches, et le drakon ne peut pas se déplacer facilement dans ce lieu restreint.
Le drakon avance lentement.
Je commence à courir vers lui en poussant un cri de rage.
Suicidaire ? Noooon.
Juste au moment où il lance un jet d'acide, je saute et, m'appuyant sur le mur avec ma jambe droite, je me précipite.
Les murs étant proches, je réussi à reprendre appui sur le mur gauche avec ma jambe gauche et à m'élever encore plus haut.
Je répète ce processus digne d'Assassin's creed plusieurs fois pour me retrouver au-dessus du drakon, qui ne peut pas se déplacer dans un espace aussi petit.
J'arrête de grimper et je me laisse tomber sur le dos du drakon, d'où je plante mon épée entre ses écailles partout où je peux, avant de me diriger vers sa tête et de lui donner le coup final.
Le drakon se désintègre en poussière d'or.
Heureusement que nous étions en terrain étroit, sinon je n'aurais pas pu l'avoir.
Le sol commence à trembler.
-Quoi encore ? je grommèle.
Mais cette fois, la secousse n'est pas due à une créature, mais au mouvement des murs.
Le mur en face de moi s'éloigne de l'autre, et deux personnes se précipitent en courant.
-Minho, Thomas ! Vous n'avez rien ?
-COURS PERCY, COUUUUUUUURS ! répond Thomas.
Et ils passent comme des fusées devant moi.
Je me tourne vers la nouvelle ouverture et je vois passer des serpents que je ne peux que reconnaître.
Des basilics.
Sans demander mon reste et avant qu'il ne soit là, je cours après Thomas et Minho et je me place à la hauteur de ce dernier.
-Minho, tu dois nous ramener au Bloc. J'ai trouvé une sortie, nous devons aller chercher tout le monde.
-Vraiment ?
Je peux comprendre qu'il soit sceptique. Trois ans à chercher sans rien trouver, assez pour n'avoir aucun espoir.
-Ouais, je lui confirme.
Nous revenons à la marque de Dédale.
Rappelez-vous comment venir ici. Dirigeons nous vers le Bloc maintenant.
De l'endroit où j'ai vu les serpents, une voix s'élève : J'ARRIVE, FILS DE POSÉIDON !
Polybotès s'approche lentement mais sûrement.
-Dépêchez-vous !
Et nous accélėrons.
🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱🔱
Yo, demi-dieu !
J'espère que tu es en forme !
Moi ?
Oh bah une journée tranquille hein, la routi...
...hum
On me dit dans l'oreillette que je raconte trop ma vie.
Alors je vais abréger cette note d'auteur.
Vote, commente et partage si ça te plait, ça motive !
Sur ce, à bientôt au prochain chapitre,
En attendant,
Stay cool, demigod 😆🔱
Word Count :
1338
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