Chapitre 26: Si proche, si loin

Jeanne resta stoïque et installé sur les jambes de Percy, elle ne dit plus rien. Ses cheveux roux, quelques mèches roses par-ci par-là parsemant sa chevelure et châtains s'échouèrent sur sa poitrine et son visage. Elle baissa la tête et Percy s'inquiéta de la non-réaction de la jeune fille. Il lui releva la tête et essaya de capter le regard clair de l'ex-sirène.


—Hey, Jeanne ? L'appela-t-il doucement.

—Je...

—Ça ne changera rien entre nous. Jeanne ?

—Il...Il me faudrait du temps...pour m'y habituer. Déclara-t-elle, la gorge nouée.


Jeanne sentait ses lèvres trembler et elle se mit à hoqueter. Elle empoigna le tee-shirt de Percy dans ses mains au niveau des hanches et tout son corps se mit à trembler. Elle mit sa tête contre le torse de Percy qui la prit dans ses bras pour la réconforter. Une partie d'elle venait de s'envoler, se briser en mille morceaux. Toute sa vie s'est cassée. Elle ne reverrait jamais son père ? Elle ne reverrait jamais son royaume, ses sujets ? Qu'elle faisait une stupide princesse ! Elle était devenue une princesse déchue. N'importe quoi...Quel bordel ! Que lui dirait son père ?


Percy caressa tendrement les cheveux de Jeanne qui étaient devenu multicolores à cause de la disparition de son côté sirène et de la Moringa (l'arbre de vie) qui était auparavant en elle. Il la trouvait plus magnifique et ça la distinguait des autres filles du camp. Percy voulut lui relever la tête, mais Jeanne le repoussa et à sa surprise, elle sortit du lit précipitamment, le repoussant. Courant et avec maladresse, elle sortit de l'infirmerie en pleurant. Elle bouscula Annabeth et Grover qui venaient de rentrer dans l'infirmerie.


—Hey ! Jeanne ! Appela Annabeth, essayant de la retenir.

—Laissez-là...Elle a besoin d'être seule. Déclara Percy en se levant du lit.

—Qu'est-ce qui s'est passé, Percy ? Demanda Grover.


Percy détourna les yeux et serra les poings.


—Je vois...Tu le lui as dit. Remarqua Grover en voyant les tremblements de main de son meilleur ami.


Le fils de Poséidon hocha la tête faisant soupirer ses deux meilleurs amis qui se regardèrent avec inquiétude. C'était une réaction à prévoir. À présent, la vie de Jeanne était chamboulée.


—C'était la meilleure chose à faire, Percy. Avoua Annabeth.

—Si tu le dis...Souffla Percy, triste du rejet de Jeanne et malgré tout compréhensible.


Jeanne avait percuté plusieurs Sang-mêlé qui la regardaient avec étrangeté et elle ne s'était même pas excusée. Sa vue était floue, ses yeux étaient baignés par ses larmes qui perlaient sur ses joues rosées. Inconsciemment, elle s'était dirigée vers le lac qui entourait le campement au Nord. Ses pieds nus avaient plein d'égratignure et de cailloux qui avaient laissés quelques traces sous la paume de ses pieds.


Jeanne trébucha lorsqu'elle descendit trop vite la pente et dévala la pente brute sur ses fesses avant d'atterrir brusquement à plat ventre à la fin de la pente. Elle ramena du sable dans sa paume droite et cacha sa tête dans le sable, fermant les yeux et serrant ses dents. Elle hoqueta et laissa libre court à ses larmes. Un peu effrayée, elle vit que ses larmes ne se changeaient pas en perle comme ils devraient le faire.


Jeanne se redressa et marcha le long du sable, les yeux vides. Elle frissonna lorsque ses pieds touchèrent l'eau froide entre les buissons à l'Est de la plage, séparant une autre rive. Là où elle avait vu les centaures arriver pour la première fois. Elle arriva à l'autre bout de la plage et ne faisait que penser à ce que Percy lui avait déclaré. Que devait-elle faire ? Que devait-elle penser ? 

Elle voulait terriblement retourner dans l'eau, revoir Fishy son meilleur ami et les recoins profonds de l'océan qu'elle aimait parcourir. Retrouver sa passion : ramasser des coquillages aux profondeurs et les ramener dans sa chambre pour compléter sa collection. Elle voulait l'admirer de nouveau, en parler avec Fishy, mais cela ne servirait plus à rien. À présent, elle était une humaine de pacotille qui ne savait même pas se servir de ses jambes.


Elle massa ses pieds pour enlever la douleur qui se propageait en elle et enlever le sable qui était resté collé entre ses orteils. Elle se renfrogna encore plus et se mordillait la lèvre. Jeanne voulait voir son père. Elle regarda son bracelet qui lui rappelait son rang royal. Elle écarquilla les yeux en voyant sa pierre Lapis Lazuli fendu. Brisant sa réalité. C'était évident, moins illusoire et rendait une image plus concrète des propos de Percy qui amplifiait ses larmes. Jeanne ne pouvait définitivement plus retourner dans le royaume de l'océan et porter à nouveau sa couronne qui vient de se cassée. Son secret vital venait de se volatiliser sans son consentement. Sa vie tout entière se dissipait. Elle voulait hurler, mais sa voix lui restait en travers.


Au loin, très proche de là où était Jeanne, debout sur une dune, Percy regardait le dos de Jeanne qui était parcourut de soubresaut et il baissa la tête, penaud. Il serra ses mains de colère. Il allait pour la rejoindre, mais se ravisât. Peut-être voulait-elle être seule ? Il avait tellement besoin d'elle. Percy rebroussa chemin et se retourna pour revoir Jeanne, mais il écarquilla ses yeux azur.


Un homme de grandeur nature, les cheveux courts et de couleur noir venait d'apparaître. Il avait un corps musclé, des gros bras musclés et la peau mate et un grain de beauté sur son cou faisait face à Jeanne. Un collier en or orné de pierre bleu ornait ses pectoraux ressemblant à une armure d'ancien temps. Des bracelets en or et bleu ornaient ses poignets. Une queue de poisson de couleur turquoise était à la place de ses jambes. Un trident, presque semblable à la sienne, était dans sa main droite  et une couronne en or avec une grosse pierre bleue ornait ses cheveux noirs. Une légère barbe parcourrait sa mâchoire. C'était le père de Jeanne, sans aucun doute.


Un regard triste regardait l'adolescente de dix-huit ans. Percy se décida à rebrousser chemin enfin et retourna auprès de ses compagnons éternels.


Song : DOCTOR STRANGER – THE MEANING OF TEARS

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Jeanne n'avait pas entendu une secousse froissée l'eau et ni une grande vague faire apparaître son père. Jeanne pleurait toujours et sa voix était cassée, brisée.


Ses cheveux multicolores tombaient en cascade à côté de son corps, au niveau de ses hanches. Elle sentie, tout de même, une main rugueuse lui caresser le haut de son crâne. Elle n'y prêta pas attention, pensant que c'était son imagination qui lui jouait des tours et ignora complètement les paroles de son père.


—Jeanne. L'appelât-il d'une voix tendre, malgré qu'on pût entendre de la tristesse.


Était-ce réel ? Elle semblait entendre la voix forte et rassurante, parfois contrariante, de son père. Non, ça ne pouvait pas être vrai. Il ne pouvait pas être là, devant elle. C'était insensé.


—Jeanne. L'appelât-il de nouveau d'une voix plus imposante.


Jeanne secoua la tête et hoquetait toujours, montrant sa faiblesse. Elle sentait son cœur s'oppresser et sa gorge se nouer. Comment pouvait-elle se montrer devant lui alors qu'elle n'était plus digne de lui ?


Le froid l'assaillit puisque l'après-midi approchait à sa fin. Le coucher du soleil commençait à naître et à faire plisser ses yeux lorsqu'elle releva la tête. Elle cacha ses yeux du dos de sa main droite pour faire de l'ombre et écarquilla les yeux en voyant son géniteur. Elle se redressa rapidement et maladroitement, elle se dirigea vers lui. Tremblotante et n'y arrivant pas à le croire, Jeanne se jeta dans les bras musclés de son père.


—PAPA ! Cria-t-elle.


Elle sentait à nouveau la chaleur de son père, elle se souvenait à nouveau ce que c'était d'être aimé par un père. Et Jeanne sentait ses joues caresser le buste de son géniteur, rougissante de bonheur, elle sentait son cœur gonfler d'euphorie, et elle encercla de ses bras frêles, les hanches rugueux de son géniteur. À côté de lui, Jeanne se sentait impuissante et petite. Jeanne pouvait sentir les bras chauds de son père encercler sa taille et lui caresser légèrement sa longue chevelure qui ondulait son dos jusqu'au bas de celui-ci. Fermant les yeux pour humer l'odeur caramel de son paternel.


—Tes cheveux ont changé...Fit remarquer Nicholas.

—Hum...Hoqueta-t-elle.

—Jeanne...


La jeune fille secoua la tête contre le ventre de son paternel afin de lui faire comprendre d'oublier tout propos. Elle ne voulait pas en parler. Elle ne voulait pas y faire face. Jeanne ne voulait pas en entendre parler. Elle voulait oublier.


—Je suis désolé... S'excusa Nicholas.


Jeanne sursauta et releva la tête, son menton touchant le buste. Elle ne comprenait pas pourquoi son père s'excusait. Elle plongea ses yeux bleus dans ceux violets de son géniteur.


—Pourquoi ? Demanda-t-elle timidement et la voix cassée, par le manque de salive.

—C'est ma faute. Je n'aurais pas dû t'accorder de me remontrer le véritable amour. Je l'ai enfermé en moi pour ne plus souffrir et ne plus me rappeler Némésis. Elle me faisait trop souffrir. Je l'aimais beaucoup trop ta mère. Ces sentiments étaient devenus un poison. Avoua Nicholas.

—Papa...Murmura Jeanne en pleurant.

—Et je ne voulais pas que tu connaisses cette douleur atroce. Et puis, à cause de ta mère, tu as été un être fragile jusqu'à maintenant. Je ne voulais pas qu'il t'arrive malheur. Je ne voulais pas te perdre, ni perdre un autre être cher à mes yeux. On m'a déjà enlevé ta mère, je ne voulais pas qu'on m'enlève, toi. J'ai terriblement besoin de toi auprès de moi. Déclara Nicholas.


Jeanne écarquilla les yeux en voyant les yeux de son père s'humidifier. La tristesse lui rongeant depuis l'intérieur s'évaporait. Il l'avait bien trop gardé. Elle sourit tristement et serra de plus ne plus les hanches de son père pour le rassurer.


—Ne t'en fais pas...

—Non. C'est important, tu ne dois pas me pardonner aussi facilement. Je ne mérite pas ça. J'ai essayé de t'enfermer dans ton propre monde. J'ai essayé de capturer tes sentiments, que tu n'aies rien à redire et que tu n'aies rien à te préoccuper, que tu sois étranger à toi-même. Que tu sois quelqu'un d'autre que tu n'es pas. Je ne suis pas digne d'être ton père. J'ai essayé de t'éloigner de ces sentiments merveilleux et j'ai essayé de te marier sans ton consentement à un homme qui n'en vaut même pas la peine, qui ne te mérite même pas. Tu dois comprendre ce que tu ressens, ce que je ressens. Ma fille bien-aimée...Continua de déclarer le père de Jeanne.

—Papa...


Elle n'avait que ce mot en tête. Elle n'avait que douleur et bonheur qui chamboulaient son cœur peiné, la faisant souffrir et la faisant sourire. Jeanne reposa sa joue droite sur le torse de son père et ferma les yeux pour s'habituer et se rappeler de sa présence. Elle ne le verrait plus jamais. Leurs deux mondes s'étant séparé en deux directions opposées.


—Papa...Je ne pourrais plus régner après toi. Je ne suis plus une sirène. Avoua-t-elle en déglutissant.

—Je sais...Je l'ai vu faire. Ça m'a beaucoup chagriné et énervé. Mais c'était pour ton bien, il n'y avait que ça qui pouvait te sauver. Il n'y avait pas d'autres moyens. Sois heureuse, sois souriante. Je t'observerais de loin. Je serais toujours là. Déclara Nicholas.

—Papa...


Jeanne sentit que son cœur voulait sortir de sa cage thoracique tellement qu'elle était envahie par de nombreux sentiments qui s'entremêlaient entre eux, la chamboulant de plus en plus.


—Papa...J'ai trouvé...Je l'ai trouvé. Commença-t-elle doucement.


Nicholas regarda sa fille, intrigué par ce qu'elle voulait lui annoncer et souriant faiblement.

https://youtu.be/SChdC6Qo5sw

—Quoi donc ?

—L'amour. Je l'ai trouvé. On est si proche, mais pourtant si loin.

—Qu'est-ce que tu veux dire ?

—Je l'aime, papa. Même si tu me laisses libre, regarde-moi, comme je te l'ai promis, je vais te montrer le véritable amour. Je vais te faire rappeler maman.


Nicholas soupira et resserra sa fille contre lui, il ne l'avait pas serré dans ses bras depuis des lustres. Ça lui avait manqué. Sentir à nouveau le parfum de lotus de sa fille bien-aimée lui avait terriblement manqué. Bien évidemment, il avait senti une autre odeur plutôt masculine entouré l'odeur de sa fille. Il savait de qui sa fille parlait. Au début, il ne voulait pas y croire lorsqu'il avait su qu'elle faisait la quête d'Artémis avec eux, il était furieux. Leur famille étant jamais d'accord et avait plein de ressentiment mauvais envers l'autre. 


Ça n'allait jamais marché. Mais avec du recul et en regardant leur relation évoluée dans sa bulle d'eau, assis sur son trône, il l'avait accepté. Il n'y avait rien de mieux pour sa fille. Et puis, les histoires passées ne concernaient pas les enfants de la nouvelle génération. Il devait faire profil bas avec le fils de Poséidon. Il devait la laisser, il n'avait plus le choix, on lui retirait à nouveau un être proche.


—Je le sais, Jeanne. Je l'ai vu. Je te surveille, tu sais. Je continuerais à le faire. Et puis, tu me l'as déjà montré, Jeanne. Tu viens de le faire. Dit-il avec peine et souriant tendrement.


Jeanne hoqueta et renifla. C'était trop. Trop d'émotion pour son frêle cœur. Elle se rapprocha de plus en plus du corps musclé de son père afin de le remercier de sa gratitude et de son honnêteté. Elle voulait aussi ressentir plus profondément les liens qui la liait à son père et voulait avoir plus de chaleur.


—Allez, va le rejoindre. Il t'attend. Déclara son père.

https://youtu.be/Zjjq6cNVmbY

Jeanne renifla, hoqueta, frotta ses yeux —qui devenaient rouge à force de pleurer— pour dégager ses larmes et elle se retourna. Au loin, elle vit Percy marcher sur la plage vers eux, le regard hagard et l'observant avec un tendre et maigre sourire.


Sous les yeux chaleureux de son père, Jeanne se mit à courir pour rejoindre Percy à l'autre bout de la plage. Ses pas s'enfoncèrent dans le sable, la ralentissant plus qu'autre chose. Elle sentait son cœur battre à la folie, elle sentait son estomac papillonner et sa gorge se serrer. De nouvelles larmes recommencèrent à couler le long de ses joues rosées. Elle était vraiment puérile à pleurer comme ça, si facilement. Jeanne serrait ses mains froides par le mauvais temps de la soirée qui venait de débuter et les balançait de gauche à droite le long de son corps svelte.


En la voyant arriver vers lui comme offerte sur un plateau d'argent, il écarta les bras en arche et lui fit un tendre sourire. Jeanne finit par se jeter dans les bras de Percy et lui enserra la taille avec tendresse. Son visage rencontrant le torse du fils de Poséidon qui renferma son emprise sur la jeune fille. Percy caressa tendrement le dos de Jeanne et avait posé son menton contre son épaule et sa joue droite rencontrait les doux cheveux multicolores de la demoiselle.


Ses yeux bleu océan rencontrèrent ceux de Nicholas. Ce dernier lui hocha la tête lui promettant de prendre bien soin de sa fille et Percy lui répondit muettement avec un sourire confiant. Par la suite, le père s'éloigna, retournant dans la mer, brisant par la même occasion le portail royal avec l'aide de son trident qui reliait le monde des humains et le sien. Il n'y avait plus aucun retour. Ni pour lui, ni pour elle.


Percy serra Jeanne fort dans ses bras, ne la laissant plus partir et ils restèrent silencieux, humant l'odeur de l'autre, s'imprégnant de la présence de l'autre. Percy traversait entre ses doigts la chevelure de Jeanne et il ferma les yeux, soupirant d'aise. Jeanne se mit à rire et elle recula pour croiser et se plonger dans les yeux océans de son bien-aimé.


—Percy...Appela-t-elle.

—Hum ?

—Je t'aime. Avoua-t-elle les yeux pétillants, le cœur battant à la folie.


Elle souriait et Percy voyait le plus beau des sourires qu'il n'avait jamais vus. Un sourire fin, relevant les fossettes de Jeanne, lui faisant des petits yeux en amande et retroussant également son petit nez. Mettant en valeur ses lèvres et ses joues rosées.


Percy lui caressa la joue de sa main droite et au contact de sa main, Jeanne avait fermer ses yeux pour les rouvrir en papillonnant. Elle prit le visage de Percy en coupe, releva un petit peu ses pieds pour être à la hauteur du visage de son béguin et l'embrassa.


Percy émit un petit mouvement de recul, il déplaça ses mains aux hanches de Jeanne et la colla progressivement contre lui, sentant sa poitrine —à nouveau— contre son torse musclé. Il ferma lui aussi les yeux en sentant ses lèvres rencontrées les siennes et leurs nez se toucher, se chatouillant. Leurs lèvres se mouvèrent entre elles à la perfection et devinrent rapidement plus langoureux. Percy lui caressa la mâchoire durant le baiser et le rompit par manque d'air. Ils plongèrent leurs regards l'un dans l'autre et se sourirent. Ils se prirent la main et amoureusement, ils marchèrent le long de la plage sous les rayons lunaires qui les éclairaient.


—Qu'est-ce que tu veux faire, maintenant ? Demanda Percy.

—Parcourir le monde comme je le voudrais et...

—Et ?

—Allez chercher maman. Elle est quelque part à travers le monde, emprisonné et sûrement en train de souffrir depuis tant d'année. Sûrement au royaume des nymphes...Je veux la revoir et je veux que mon père soit heureux lui aussi. Déclara-t-elle.

—Je t'aiderais, Jeanne. Tu peux toujours compter sur moi et je te protégerais. Dit Percy.


Jeanne sourit et rougit. Elle serra la main de son amoureux pour lui montrer sa gratitude et elle plongea son regard dans celui de Percy.


—Et aussi, je veux passer le plus de temps possible avec toi, Percy. Je veux qu'on vive au maximum notre amour. Annonça Jeanne.

—Je te le promets. Promet Percy.


Percy ramena les mains tièdes de Jeanne contre ses lèvres et les baisa comme au Moyen-Âge.


Leur visage se rapprochèrent de nouveau et leurs lèvres se rencontrèrent encore passionnément. Percy maintenait le visage de Jeanne en coupe, lui faisant des caresses par la même occasion, la faisant frissonner de plaisir. Ils étaient si loin, mais si proche de l'autre. Ce n'était pas une coïncidence qu'ils soient fils et fille de la mer, n'est-ce pas ? Pour Jeanne, cela n'avait plus aucune importance. Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle l'aimait profondément et que c'était réciproque. Elle n'allait le changer pour rien au monde ce nouveau sentiment qui la hantait. C'était leur destiné. 


Ce fut Percy qui rompit le baiser pour se perdre dans les yeux bleus de la jeune fille qui l'observait inquiète. Il sourit, colla encore plus la jeune fille contre son torse, croisant ses bras en croix derrière le dos de la jeune fille et pencha sa tête pour être proche des oreilles de Jeanne pour lui murmurer des doux mots. Il ne pouvait pas le garder plus longtemps.


—Je t'aime. Avoua-t-il.

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